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« J’adore New York », le roman d’une avocate publié... à New York!

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Agence Qmi

2011-09-26 11:15:00

Après avoir connu un vif succès au Québec, au Canada et en Allemagne, « J'adore New York », le premier roman de l'avocate québécoise Isabelle Laflèche, s'apprête à sortir à travers les États-Unis.

Pour Me Laflèche, le rêve est devenu réalité
Pour Me Laflèche, le rêve est devenu réalité
« J'adore New York », sera dans les librairies à partir du 4 octobre prochain. « C'est un rêve que ça soit publié à New York », dit Isabelle au téléphone depuis Montréal, où elle est retournée vivre en 2004 après cinq années à exercer le droit corporatif dans un grand cabinet d'avocats de Manhattan.

C'est plutôt ironique de penser que c'est une voyante, comme on en voit à tous les coins de rue à New York, qui a prédit son succès.

Retour en 2001, Isabelle est avocate dans un grand bureau de « Midtown » (le quartier des affaires au cœur de Manhattan), elle ne compte plus les heures, mange au-dessus de son clavier d'ordinateur, bref la ville est en train de l'avaler tout rond.

Un soir, en rentrant chez elle dans le Upper East Side, une femme lui agrippe le bras et lui dit qu'elle a raté sa vie. « J'étais en grand questionnement professionnel, épuisée et New York après les attentats n'était pas à son meilleur. Je l'ai suivie chez elle. Elle m'a dit que je devrais écrire, que c'était ça mon destin ».

Cette femme, qu'elle n'a jamais retrouvée d'ailleurs, a littéralement changé sa vie. Peu de temps après, Isabelle donne sa démission, revient vivre à Montréal, s'inscrit à des cours d'écriture et l'an dernier publie l'histoire de Catherine Lambert, une avocate française, transférée à New York qui se perd dans le tourbillon de la ville, du magasinage, des lois cruelles du « dating » et devient esclave de son travail, de son BlackBerry, des requins du milieu du droit, avant de tout plaquer pour changer de voie.

Bref, un roman inspiré de son parcours qui a beaucoup plu et dont Droit-inc avait publié des extraits : au Canada il s'est écoulé à 40 000 exemplaires. Je l'ai personnellement dévoré en un week-end l'hiver dernier. J'ai trouvé le tableau qu'elle dépeint de l'arrivée d'une jeune femme à New York très réaliste.

"J'adore New-York" bientôt dans les les librairies américaines
Quand on habite ici, il est difficile de concevoir un jour quitter cette jungle, comment a-t-elle vécu ce départ? « Je me suis vraiment épuisée à fond, dit-elle. J'étais prête à passer à une autre étape de ma vie. J'avais vécu dans mes valises toute ma jeune vie adulte. J'avais envie d'établir des racines et m'arrêter pendant neuf mois pour écrire à New York est impossible, c'est la ville de toutes les distractions ».

Sa plus grande récompense aujourd'hui, c'est de recevoir des courriels de femmes qui, après avoir lu son livre, on décidé de changer de cap pour assouvir leur vraie passion.

Isabelle vient tout juste de remettre à son éditeur, « J'adore Paris », le 2e tome de cette trilogie. « Cette fois, on suit Catherine à Paris. Elle travaille dans le milieu de la mode comme avocate dans le domaine de la propriété intellectuelle et de la contrefaçon, il y a une petite intrigue, elle commence à se faire menacer et se faire suivre dans la rue », explique-t-elle. Le printemps dernier, Isabelle a loué un appartement à Paris pour s'inspirer et a assisté au défilé Chanel.

Le point culminant de cette nouvelle carrière d'écrivain serait un long métrage inspiré des aventures de Catherine. « En ce moment, c'est entre les mains d'un producteur de Hollywood, mais il n'y a pas de mouvement, je l'espère fortement, ce serait incroyable », dit Isabelle qui verrait bien Marion Cotillard dans le rôle principal.

1. En attendant la suite, voici son carnet d'adresses new-yorkais:

  • Henri Bendel (5e Avenue et 56e rue): la Mecque des accessoires. Isabelle s'y rend à chaque visite à New York. C'est d'ailleurs dans ce magasin qu'elle a trouvé l'illustrateur de la couverture québécoise du roman (publié chez Québec Amérique), Izak Zenou. Pour les bijoux « vintage », elle recommande les différents marchés aux puces de la 25e rue entre 6e et 7e Avenue.

  • Pour les vêtements: Marc Jacobs sur Bleecker Street dans West Village.

  • Pour le jazz: le Jazz Standard, 116 E. 27th Street.

  • Pour le brunch: Freemans. Un restaurant caché au fond d'une allée, 8 rue Rivington ou Félix Bistro dans SoHo sur West Broadway.

  • Pour prendre un verre: Le Rose Bar du Gramercy Park Hotel (pour les martinis aux figues et gingembre)


  • 2. À voir:

  • The « Tight Spot », il s'agit d'un immense globe terrestre coincé sous le High Line Park (25e rue entre 10e et 11e Avenue) qui émet une trame sonore apocalyptique.

  • Le fameux centre islamique près du World Trade Center (Park Place et West Broadway), qu'on a surnommé « The Ground Zero Mosque » a ouvert ses portes au public. L'an dernier, le projet de construire un centre de prière islamique si près du site a provoqué une vive controverse. Pour se réconcilier avec le quartier, le lieu a temporairement été transformé en galerie d'exposition.


  • 3. Plusieurs bars, restaurants et boîtes de nuit profitent toujours de la Semaine de Mode new-yorkaise au mois de septembre pour ouvrir. Voici où se trémousse la « in crowd » ces temps-ci :

  • Tiny's (Resto-bar sur West Broadway et Duane St). Un des propriétaires est le joueur des Rangers Sean Avery. Plusieurs mannequins et gens de l'industrie de la mode y ont installé leur nouveau quartier général.

  • The Electric Room au Dream Hotel dans Chelsea : Mick Jagger y était récemment. (355 West 16th Street).

  • The Double Seven dans le Meatpacking District (63 rue Gansevoort), encore une fois pour voir des stars, c'est l'endroit du moment.

  • West End : nouveau club dans un ancien bar de danseuses sur le bord de West Side Highway. Carine Roitfeld, Valentino y étaient récemment.

  • Pulqueria: un restaurant mexicain caché au sous-sol d'une petite rue de Chinatown (11 rue Doyers).


Pour relire les extraits publiés sur Droit-inc.com:

J’adore New York: des clients désagréables
J’adore New York: ainsi va la vie au bureau...
J'adore New-York, j'adore le sport !
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5 commentaires

  1. DSG
    What an original premise
    A somewhat young, professional, single woman socializing in all the trendy spots in New York City; how did she ever come up with such a great idea for a book?

    I heard that she is now working on a book in which a Harvard academic unravels a secret society (that dates back to the Renaissance) by decoding symbols in art and architecture. It’s very creative stuff.

  2. GBS
    GBS
    You must read very little if you think originality is the basis for a good read.

    Although I share your appreciation for new york chick lit, I can easily understand how people like to read again and again about the same kind of stories in the same setup.

    In fact, I am a sucker for every new cop series that the american television belches out now and again.

    "New" being relative, of course.

    • DSG
      Re : GBS
      > You must read very little if you think originality is the basis for a good read.
      >
      > Although I share your appreciation for new york chick lit, I can easily understand how people like to read again and again about the same kind of stories in the same setup.
      >
      > In fact, I am a sucker for every new cop series that the american television belches out now and again.
      >
      > "New" being relative, of course.

      They don't make them like they used to. I miss Kojak.

  3. GBS
    GBS
    As nostalgia has become the chief reasoning factor of our aging society, I decided to watch a few shows I venerated younger.

    As it turns out, my memory of how awesome those shows were was 90% made up, 10% actual show. With a recent review, the 90% was crushed, leaving a dismal appreciation of something I should have left to memory.

    • DSG
      Re : GBS
      > As nostalgia has become the chief reasoning factor of our aging society, I decided to watch a few shows I venerated younger.
      >
      > As it turns out, my memory of how awesome those shows were was 90% made up, 10% actual show. With a recent review, the 90% was crushed, leaving a dismal appreciation of something I should have left to memory.

      Wow, YOU should be writing books.

      But I disagree. Do you remember how Kojak used to throw street punks out of moving cars after he’d finish interrogating them? You just don’t get that coolness anymore.

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