Norton Rose: Cap vers les USA?

Depuis que Norton Rose a fait savoir qu'une fusion américaine était dans ses projets, on ne peut s'empêcher de scruter à la loupe les moindres faits et gestes de la firme.

D'après The Lawyer, le dernier changement en date, consiste en une refonte de la rémunération des avocats dite "lockstep". Ce système fixe d'avance la rémunération, par paliers, et souvent par année de barreau.

Or, à compter de 2012, ;a firme encouragera ses meilleurs associés, notamment sur le plan financier, en ajoutant des bonus selon leur performance.

Si Norton Rose n'est pas le premier cabinet à appliquer ce système, on ne peut s'empêcher de voir là une petite révolution, la philosophie du groupe étant de payer ses associés de manière égalitaire.

On peut également y voir là un pas plus concret vers une fusion avec un cabinet américain. Une prochaine étape sur la feuille de route de la firme, après les fusions récentes avec Ogilvy Renault et les sud-africains Deneys Reitz en juin dernier, et les australiens de Deacons il y a deux ans.

Une première approche, donc, pour séduire d'éventuels futurs associés américains qui restent très attachés à la rémunération à la performance.

Les rumeurs placent en tête des candidats potentiels, Fulbright Jaworski, une firme américaine qui compte presque 900 avocats répartis dans 17 bureaux dans le monde et notamment à Beijing, Londres, Munich, Hong Kong, Dubai et Riyadh.

Un changement de cap pour Norton Rose et un futur partenaire ?