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Norbourg : huit ans pour Beugré et Cholette
Agence Qmi
2011-09-30 14:17:00
Serge Beugré et Jean Cholette, deux complices de Vincent Lacroix dans l’affaire Norbourg, ont été condamnés à huit ans de prison, vendredi, au palais de justice de Montréal.
En tenant compte du temps qu’ils ont purgé en détention préventive, il leur reste encore six ans et 10 mois à passer derrière les barreaux.
Le 7 mars dernier, au terme d’un procès ayant duré cinq mois, un jury a déclaré Beugré, cofondateur et ancien directeur général adjoint de Norbourg, coupable de 114 chefs d’accusation de fraude et fabrication de faux documents. Cholette, qui agissait à titre de contrôleur financier, a connu le même sort pour l’ensemble des 126 chefs qui pesaient contre lui.
Rappelons qu’un premier procès avait avorté après que les jurés eurent indiqué au tribunal que, malgré plusieurs jours de délibérations, ils étaient incapables de s’entendre sur un verdict unanime.
Ils étaient coaccusés avec Félicien Souka, Jean Renaud et Rémi Deschambault, d’autres membres de l’entreprise. Les deux premiers ont été acquittés, tandis que le jury a dit être dans une impasse dans le cas du troisième. La Couronne a fait savoir qu’il n’y aurait pas de nouvelles accusations contre lui.
La défense demandait une peine de trois ans pour Beugré et Cholette, tandis que la Couronne réclamait des sentences de 10 et neuf ans de détention, respectivement.
Ignorance volontaire
S’il a reconnu que Vincent Lacroix est « l’unique instigateur » de cette gigantesque fraude et que les deux accusés étaient ses « exécutants », le juge Marc David, de la Cour supérieure, a estimé que Beugré et Cholette ont néanmoins joué un rôle non négligeable au sein de ce qu’il a appelé la « tornade Norbourg ».
« Chacun a aidé à sa façon Vincent Lacroix à dérober d’honnêtes gens. […] Sans leur complicité, Vincent Lacroix aurait failli plus rapidement à son œuvre », a-t-il martelé.
Le magistrat a de plus rejeté la thèse de la défense voulant que les coaccusés doivent recevoir une peine plus légère puisqu’ils ont commis leurs crimes en ignorant volontairement les malversations de Lacroix, plutôt qu’en y prenant part activement.
« Il est difficile de concevoir qu’après une si longue période, leur ignorance volontaire n’ait pas mué en connaissance réelle », a-t-il fait valoir. Ils étaient accusés pour des incidents s’échelonnant de 2002 jusqu’à l’éclatement de l’affaire, en 2005.
Le scandale Norbourg a privé quelque 9200 investisseurs d’une somme totalisant 95 millions $. Vincent Lacroix a plaidé coupable en 2009 à toutes les accusations portées contre lui avant d’être condamné à 13 ans de pénitencier. Il a été remis en liberté sous conditions en janvier dernier.
Le 7 mars dernier, au terme d’un procès ayant duré cinq mois, un jury a déclaré Beugré, cofondateur et ancien directeur général adjoint de Norbourg, coupable de 114 chefs d’accusation de fraude et fabrication de faux documents. Cholette, qui agissait à titre de contrôleur financier, a connu le même sort pour l’ensemble des 126 chefs qui pesaient contre lui.
Rappelons qu’un premier procès avait avorté après que les jurés eurent indiqué au tribunal que, malgré plusieurs jours de délibérations, ils étaient incapables de s’entendre sur un verdict unanime.
Ils étaient coaccusés avec Félicien Souka, Jean Renaud et Rémi Deschambault, d’autres membres de l’entreprise. Les deux premiers ont été acquittés, tandis que le jury a dit être dans une impasse dans le cas du troisième. La Couronne a fait savoir qu’il n’y aurait pas de nouvelles accusations contre lui.
La défense demandait une peine de trois ans pour Beugré et Cholette, tandis que la Couronne réclamait des sentences de 10 et neuf ans de détention, respectivement.
Ignorance volontaire
S’il a reconnu que Vincent Lacroix est « l’unique instigateur » de cette gigantesque fraude et que les deux accusés étaient ses « exécutants », le juge Marc David, de la Cour supérieure, a estimé que Beugré et Cholette ont néanmoins joué un rôle non négligeable au sein de ce qu’il a appelé la « tornade Norbourg ».
« Chacun a aidé à sa façon Vincent Lacroix à dérober d’honnêtes gens. […] Sans leur complicité, Vincent Lacroix aurait failli plus rapidement à son œuvre », a-t-il martelé.
Le magistrat a de plus rejeté la thèse de la défense voulant que les coaccusés doivent recevoir une peine plus légère puisqu’ils ont commis leurs crimes en ignorant volontairement les malversations de Lacroix, plutôt qu’en y prenant part activement.
« Il est difficile de concevoir qu’après une si longue période, leur ignorance volontaire n’ait pas mué en connaissance réelle », a-t-il fait valoir. Ils étaient accusés pour des incidents s’échelonnant de 2002 jusqu’à l’éclatement de l’affaire, en 2005.
Le scandale Norbourg a privé quelque 9200 investisseurs d’une somme totalisant 95 millions $. Vincent Lacroix a plaidé coupable en 2009 à toutes les accusations portées contre lui avant d’être condamné à 13 ans de pénitencier. Il a été remis en liberté sous conditions en janvier dernier.
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1 commentaire
Anonyme
il y a 12 ans>la thèse de la défense voulant que les coaccusés doivent recevoir une peine plus légère puisqu’ils ont commis leurs crimes en ignorant volontairement les malversations de Lacroix
Ayoye ! Suis-je seul à penser que ça fait vraiment pitié comme thèse ?