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La Cour suprême se penche sur la liberté d'expression

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Agence Qmi

2011-10-12 20:20:00

L’avocat du pamphlétaire antigai Bill Whatcott a été accueilli avec un certain scepticisme par les sept juges de la Cour suprême du Canada, alors qu’il a tenté de démontrer que son client n’était pas coupable de promouvoir la haine en distribuant des brochures remettant en question la moralité de l’homosexualité.

« Oui, c'est direct, et puis alors? » s’est exclamé Me Thomas Schuck en référence au langage graphique et aux textes religieux utilisés par son client pour présenter les relations sexuelles entre des hommes comme de la « perversion » et une « abomination ».

Me Schuck s’est demandé si le manque de « finesse » de M. Whatcott dans la manière d’exprimer son point de vue signifiait qu’il ne devrait pas avoir le droit de débattre de ce sujet.

« Nous devrions encourager les gens à être impliqués dans le débat politique », a déclaré l’avocat.

Le plus haut tribunal du pays a entendu mercredi les arguments des intervenants dans la cause mettant aux prises la Commission des droits de la personne de la Saskatchewan et Bill Whatcott, qui porte sur les limites de la liberté d’expression au pays.

La Commission a infligé à M. Whatcott une amende de 17 500 $ en 2005 pour avoir distribué des brochures controversées à Regina et à Saskatoon en 2001 et 2002, dans lesquelles il dénonçait les gais.

Un tribunal de la Saskatchewan a cependant cassé cette décision. La Cour suprême a accepté l’an dernier d'entendre la cause.

La Cour suprême a entendu 21 intervenants dans cette affaire, dont les commissions des droits de la personne de partout au pays.
2013

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