Audrey Shink, Emeline Manson et Stéphanie David. Source: Courtoisie
Audrey Shink, Emeline Manson et Stéphanie David. Source: Courtoisie
Trois femmes ont uni leurs forces afin d’offrir gratuitement une trousse pouvant aider les organisations à être plus zen avec les nouvelles règles de la Loi 25 qui entreront en vigueur le 22 septembre prochain.

Il s’agit d’Emeline Manson de l’entreprise CY-clic, d’Audrey Shink de l’entreprise Blue Eden et de Me Stéphanie David du cabinet Dubé Latreille Avocats.

Elles ont toutes les trois lancé MESPROCEDURES.CA qui vise à outiller les PME et les OBNL du Québec en leur fournissant gratuitement des gabarits de procédures internes à mettre en place afin d’assurer de bonnes pratiques en termes de gouvernance des renseignements personnels.

Parmi les modèles fournis, il y a entre autres des procédures pour…
  • conserver, détruire et rendre anonyme des renseignements personnels;
  • répondre aux demandes d’accès aux renseignements personnels et traiter des plaintes;
  • répondre aux demandes de désindexation et de suppression des renseignements personnels;
  • gérer des incidents de sécurité et violations des renseignements personnels;
  • gérer le roulement du personnel.
En plus des modèles de document, le site offre de parler avec l’une des trois fondatrices de la trousse afin de répondre aux diverses questions entourant la loi 25.

Pour tout ce qui est d’ordre légal, c’est Me David qui répondra aux questions.

« On souhaitait avoir une avocate dans notre équipe afin qu’elle puisse valider tous les documents que nous allions mettre en place. Nous voulions également avoir son grain de sel dans la trousse, parce que ça parle d’abord et avant tout d’une loi », explique Audrey Shink.

Selon Me David, la Loi 25 est une opportunité à saisir pour les entreprises du Québec.

« C’est l’occasion de moderniser ses systèmes d’information et de minimiser ses cyber-risques en protégeant l’ensemble de son actif informationnel numérique. Bref, il ne s’agit pas seulement d’enjeux de conformité, le risque réputationnel fait partie dorénavant de l’équation », ajoute-t-elle.