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Bonus, salaires, embauches : un Noël en demi-teinte
Céline Gobert
2011-11-22 14:15:00
Entre excès de confiance et crise financière mondiale, les cabinets font face à de multiples difficultés. A l’aube de 2012, quelles tendances et quels changements voit-on se dessiner en matière de salaires, recrutements, et mutations latérales ?
« L’an dernier, à la même époque et comme jamais auparavant, les grands cabinets étaient extrêmement occupés, et ils sont entrés en 2011 avec un excès de confiance », explique Dal Bhathal, directeur de Eastern Canada for The Counsel Network, cabinet de recrutement juridique.
« En raison de l’éviction discrète de nombreux avocats, les cabinets sont prêts à payer davantage pour s’entourer d’une élite, ce qui explique l’augmentation des salaires », déclare Adam Lepofsky de Rainmaker Group.
Une maigre augmentation de 0,4 % est d’ailleurs attendue en 2012, soit une fourchette salariale comprise entre 82 000 et 89 500 dollars, dans les grands cabinets de plus de 75 avocats, rapporte The Financial Post.
Les avocats qui possèdent une à trois années d’expériences devraient bénéficier d’une hausse de salaire un peu plus importante, de l’ordre de 1,3% (entre 87 000 et 119 500 $).
Entre 4 et 9 ans d’expérience, l’augmentation devrait atteindre les 2,8 % (126 500 et 228 750 $) et avec plus de 10 ans d’expérience, elle serait de 2,9% (185 000 et 264 750 $).
Conséquences de la crise
Toutefois, en matière d’embauche, les cabinets juridiques canadiens ont choisi une « approche mesurée », et les recruteurs sont restés « prudents ». Au niveau national, la propriété intellectuelle et le droit des sociétés se sont révélés les domaines les plus demandeurs, explique le Guide des salaires 2012 établi par Robert Half Legal.
Aussi, la demande en avocats, disposant de deux à quatre années d’expérience, s’est accrue.
Pourtant, 81% des sondés déclarent qu’il a été difficile de trouver le professionnel adéquat pour répondre à leurs besoins.
Les étudiants stagiaires, également, n’ont pas de quoi se réjouir. Leurs possibilités d’embauches se voient réduites, malgré les chiffres encourageants qui précédaient la crise de la Grèce.
« Les cabinets qui auraient recruté une douzaine de stagiaires il y a quelque temps, sont désormais plus susceptibles de prolonger une ou deux offres », lit-on dans le Guide.
Les associés sont également touchés par la crise financière mondiale.
« La vérité, c’est qu’il a trop d’associés, et peu d’offres. D’un côté, ils ne disposent pas d’un volume d’affaires suffisant pour un effet de levier conséquent ; de l’autre, les cabinets ne sont pas prêts à investir la même somme qu’en des périodes plus fastes », explique Me Lepofsky.
Les avocats en entreprise semblent un peu plus à l’abri. Les équipes s’agrandissent, et les cabinets font de plus en plus appel à eux.
En 2012, les salaires des avocats en entreprise débutants devraient augmenter de 1,3% (entre 58 000 et 77 250$). Elle devrait atteindre les 2,9 % pour les avocats avec une à trois années d’expérience (soit entre 70 250 et 115 500 $), et, les 3,5 % pour ceux qui disposent de 4 à 9 années au compteur (112 500 et 186 000 $).
Enfin, 10 à 12 années d’expérience (et plus) rapportent 3% d’augmentation, soit des salaires compris entre 140 250 et 225 000 $.
« En raison de l’éviction discrète de nombreux avocats, les cabinets sont prêts à payer davantage pour s’entourer d’une élite, ce qui explique l’augmentation des salaires », déclare Adam Lepofsky de Rainmaker Group.
Une maigre augmentation de 0,4 % est d’ailleurs attendue en 2012, soit une fourchette salariale comprise entre 82 000 et 89 500 dollars, dans les grands cabinets de plus de 75 avocats, rapporte The Financial Post.
Les avocats qui possèdent une à trois années d’expériences devraient bénéficier d’une hausse de salaire un peu plus importante, de l’ordre de 1,3% (entre 87 000 et 119 500 $).
Entre 4 et 9 ans d’expérience, l’augmentation devrait atteindre les 2,8 % (126 500 et 228 750 $) et avec plus de 10 ans d’expérience, elle serait de 2,9% (185 000 et 264 750 $).
Conséquences de la crise
Toutefois, en matière d’embauche, les cabinets juridiques canadiens ont choisi une « approche mesurée », et les recruteurs sont restés « prudents ». Au niveau national, la propriété intellectuelle et le droit des sociétés se sont révélés les domaines les plus demandeurs, explique le Guide des salaires 2012 établi par Robert Half Legal.
Aussi, la demande en avocats, disposant de deux à quatre années d’expérience, s’est accrue.
Pourtant, 81% des sondés déclarent qu’il a été difficile de trouver le professionnel adéquat pour répondre à leurs besoins.
Les étudiants stagiaires, également, n’ont pas de quoi se réjouir. Leurs possibilités d’embauches se voient réduites, malgré les chiffres encourageants qui précédaient la crise de la Grèce.
« Les cabinets qui auraient recruté une douzaine de stagiaires il y a quelque temps, sont désormais plus susceptibles de prolonger une ou deux offres », lit-on dans le Guide.
Les associés sont également touchés par la crise financière mondiale.
« La vérité, c’est qu’il a trop d’associés, et peu d’offres. D’un côté, ils ne disposent pas d’un volume d’affaires suffisant pour un effet de levier conséquent ; de l’autre, les cabinets ne sont pas prêts à investir la même somme qu’en des périodes plus fastes », explique Me Lepofsky.
Les avocats en entreprise semblent un peu plus à l’abri. Les équipes s’agrandissent, et les cabinets font de plus en plus appel à eux.
En 2012, les salaires des avocats en entreprise débutants devraient augmenter de 1,3% (entre 58 000 et 77 250$). Elle devrait atteindre les 2,9 % pour les avocats avec une à trois années d’expérience (soit entre 70 250 et 115 500 $), et, les 3,5 % pour ceux qui disposent de 4 à 9 années au compteur (112 500 et 186 000 $).
Enfin, 10 à 12 années d’expérience (et plus) rapportent 3% d’augmentation, soit des salaires compris entre 140 250 et 225 000 $.
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