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Un avocat poursuit un policier de Longueuil
Agence Qmi
2012-01-13 11:15:00
L'avocat poursuit un agent du Service de police de Longueuil pour 15 000 $. Il l’accuse d’avoir abusé de son pouvoir. Le Service de police et la Ville de Longueuil sont également visés par la poursuite.
Ce dernier venait de se faire arrêter supposément pour conduite avec facultés affaiblies, le 25 juillet 2011 au milieu de la nuit.
Il ne croit pas qu’il est avocat
C’est à la suite de l’appel de son client que Me Kilani se serait présenté au poste. Selon la requête déposée au Palais de justice de Longueuil le 28 décembre, l’agent Lachapelle, posté à la réception, aurait douté dès le départ que Me Kilani exerçait la profession d’avocat.
En plus de douter de sa parole, le policier n’aurait pas réussi à retrouver l’avocat sur le site du Barreau du Québec, malgré le fait que ce dernier en soit membre depuis 2002.
Par la suite, toujours selon le document de Cour, l’avocat aurait tenté avec insistance de faire valoir son avis, et de rencontrer son client, ce qui aurait fait réagir le policier d’une manière excessive.
« C’est alors qu’il (le policier) sort de l’arrière de la fenêtre blindée de la réception par l’entremise de la porte du côté avec, au meilleur de la mémoire du demandeur (l’avocat) et de son témoin, trois autres agents de police, afin d’encercler le demandeur et son témoin », peut-on lire dans la requête.
« Intolérance »
Me Kilani accuse aussi l’agent Lachapelle d’avoir été intolérant envers lui, car celui-ci aurait laissé entendre qu’une personne qui porte un nom comme le sien « ne pouvait être avocat. »
Ainsi, l’avocat est persuadé que le policier a usé de sa position d’autorité pour l’humilier et diminuer son statut et sa crédibilité. Il aurait aussi abusé de sa position, en lui remettant deux billets d’infraction qui auraient été émis « abusivement dans le but de l’intimider ».
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