Le « dernier » discours de GND

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Agence Qmi

2012-08-13 07:00:00

Le désormais ex-coporte-parole de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois, a prononcé son « dernier » discours à l’Olympia de Montréal, après avoir été ovationné par la foule.

D’entrée de jeu, Gabriel Nadeau-Dubois a tenu une virulente critique à l’endroit du système économique actuel qu’il juge directement responsable de la corruption qui sévit au sein des diverses institutions publiques.
« Ce qui arrive avec nos universités, c’est ce qui arrive partout, c’est ce qui arrive avec le Québec », a-t-il soutenu.

Dans son dernier discours, GND a vivement critiqué le système économique actuel qu'il juge directement responsable de la corruption
Dans son dernier discours, GND a vivement critiqué le système économique actuel qu'il juge directement responsable de la corruption
Ses propos ont rapidement suscité de vives réactions au sein de la foule, estimée par les organisateurs à près de 1000 personnes. Des slogans anticapitalistes ont entre autres entrecoupé le discours de l'ex-coporte-parole.

Ce dernier a ensuite enchaîné sur le thème de la démocratie et de la pertinence de la lutte étudiante menée au printemps dernier contre la hausse des droits de scolarité. « La démocratie existe encore, on l’a vu ce printemps […] Les gens du public sont en train de reprendre goût en la chose publique et ça, c’est grâce à nous », a-t-il dit.

En conclusion, Gabriel Nadeau-Dubois a tenu à rappeler qu’il ne quittait pas la lutte, mais plutôt ses fonctions.

Selon lui, « le mouvement (étudiant) ne faiblit pas, mais il change […] Il s’agit plus que d’une simple grève, les choses sont en train de changer », a-t-il conclu, avant de quitter, sous les applaudissements vigoureux du public.

La fin de la tournée

Le discours de Gabriel Nadeau-Dubois était très attendu depuis le début de ce rassemblement à l’Olympia, qui visait à souligner la fin de la tournée régionale de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) en plus de « redynamiser » le mouvement étudiant, aux dires des organisateurs.

L'arrivée de Maxence Valade, l'étudiant qui a perdu un œil lors des émeutes à Victoriaville, a été un autre moment fort de la soirée
L'arrivée de Maxence Valade, l'étudiant qui a perdu un œil lors des émeutes à Victoriaville, a été un autre moment fort de la soirée
Dès 19h, discours engagés, numéros d’humour à saveur politique et performances musicales se sont succédé sur scène.

Le manifeste de la CLASSE, lu en partie par la coporte-parole de la CLASSE, Jeanne Reynolds, a donné le ton à la soirée. Le groupe humoristique les Zapartistes a ensuite fait un passage remarqué sur scène, écorchant au passage le Parti libéral. Le groupe a également parodié diverses personnalités publiques telles que Jean Charest, Richard Martineau et Gilbert Rozon qui ont, chacun à leur façon, été impliqués dans le conflit étudiant.

L’auteur et metteur en scène Dominic Champagne, des membres du collectif Douze hommes rapaillés (Yann Perreau, Louis-Jean Cormier, Michel Rivard), Dan Bigras, le groupe Mise en Demeure ainsi que plusieurs enseignants, dont un certain professeur de philosophie mieux connu sous le nom d’Anarchopanda, ont tour à tour foulé les planches de l’Olympia.

La plupart d’entre eux ont profité de l’occasion pour saluer les étudiants qui ont pris part à la lutte contre la hausse des frais de scolarité.

L’un des moments forts de la soirée aura sans doute été l’arrivée de Maxence Valade, cet étudiant de 20 ans qui a perdu l’usage d’un œil lors des émeutes à Victoriaville. Le jeune homme, qui a également eu droit à une ovation, a vigoureusement dénoncé la brutalité policière.

Ce rassemblement public avait lieu à la veille du congrès de la CLASSE qui se tenait samedi et dimanche, à Montréal.
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