« Charest nous conduit à 150 miles à l’heure dans un gouffre financier ! »

Main image

Céline Gobert

2012-08-31 08:30:00

Candidat dans la circonscription de Taillon, cet avocat et homme d’affaires chevronné rêvait de se lancer en politique depuis qu’il est ado. Un désir qui se concrétise enfin sous le drapeau de la CAQ. Droit-Inc lui a parlé.

Me Pierre Cimoné, candidat dans la circonscription de Taillon
Me Pierre Cimoné, candidat dans la circonscription de Taillon
Me Pierre Cimoné s’intéresse à la politique depuis l’âge de 16 ans.

Il a été impliqué au moins une douzaine de fois dans des campagnes électorales tant sur le plan provincial que municipal.

Accompagnement de candidats, formation de représentants, stratégie, pointage : depuis toujours, cet avocat est hanté par un profond désir de participer à la vie politique.

« Maintenant que ma femme est à la retraite et que mes enfants ont quitté la maison, j’ai l’opportunité de le faire, avec les idées de la CAQ, en harmonie avec les miennes. Beaucoup de gens sont passifs et spectateurs, je veux être un acteur du changement », dit-il.

Aujourd’hui, candidat dans la circonscription de Taillon, historiquement péquiste, il a déjà frappé à plus de 600 portes.

« Quand je leur explique la différence entre la CAQ et le PQ, ils ouvrent grand les yeux, confie-t-il. Traditionnellement ils votent pour le PQ car c’était la seule alternative au PLQ. Aujourd’hui, avec la CAQ, ils en ont une autre. »

Car si, selon lui, la CAQ est aussi nationaliste que le PQ et souhaite tout autant protéger la langue française et renforcer la loi 101, le Parti ne souhaite pas se perdre dans des débats constitutionnels.

« Si le Québec se retrouve gouverné par le PQ en septembre prochain, dit-il, ce sont 50% des énergies et budgets qui vont aller à des projets de référendum, de souveraineté.»

50% des énergies qui ne seront pas mises à la bonne place, selon lui, alors que le Québec a besoin de ses 100%.

« Cela fait des années que beaucoup de choses sont laissées en plan par les partis », déclare l’avocat candidat. »

Prendre le taureau par les cornes

Face à une dette faramineuse, et une Loi sur l’équilibre du budget qui n’est pas respectée, il est temps de prendre le taureau par les cornes, selon lui.

« Il y a quatre ans, pour régler la dette, Mr Charest a dit : « mettez-moi les deux mains sur le volant ». Finalement, il nous conduit à 150 miles à l’heure dans un gouffre financier ! »

Me Pierre Cimoné s’intéresse à la politique depuis l’âge de 16 ans.
Me Pierre Cimoné s’intéresse à la politique depuis l’âge de 16 ans.
« Je suis de ceux qui veulent relever le Québec et le remettre sur les rails », déclare Me Cimoné, vice-président aux projets spéciaux et affaires juridiques chez Intercom services immobiliers depuis 2002.

Selon lui, il est désormais nécessaire d’alléger les structures administratives, plus imposantes que le personnel sur le plancher, notamment dans les domaines de l’éducation et la santé.

« Je ne crois pas que je vais perdre, mais si c’était le cas, et que la population refuse le changement que je souhaite apporter, elle devra vivre avec ce choix. »

Pourquoi lui ?

« Je mène une campagne positive, répond-t-il, et je possède un grand sens de l’honnêteté et de l’intégrité. Aussi, j’ai un passé sans tâche. »

Son background juridique, à titre d’associé chez Bernard Cimoné Brassard durant 27 ans, ainsi que sa grande expérience en affaires (il a été le président du club de golf Boucherville pendant 6 ans notamment), lui sont selon lui très utile dans la campagne. .

« Je suis avocat depuis 1975, dit-il, je suis donc familier avec les lois, la législation, la lecture des textes, les commissions parlementaires et j’ai défendu des deals privés. Aujourd’hui, je travaille de 7h à minuit pour allier la campagne à ma pratique. »

L’enjeu principal pour son comté est la problématique des transports en commun.

« Les gens sont pris des heures dans la circulation automobile pour aller travailler à Montréal, il faut repenser nos infrastructures. »

Train de banlieue au niveau du pont Champlain, aménagement de nouvelles stations de métro : il propose de nombreuses solutions aux habitants de la Rive-Sud.

« Longueuil représente 480 000 personnes sans compter les villes avoisinantes comme Sainte-Julie, et l’on a pas de station de métro ! », s’étonne-t-il.

S’attend-t-il à faire partie du Conseil des ministres s’il est élu ?

« Je laisserai mon chef, Mr Legault, en décider mais beaucoup de gens m’ont dit qu’ils m’y verraient bien », conclut le candidat.

!
Sondage Express

7262

Publier un nouveau commentaire

Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires