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Norm et Brian reviennent de Chine

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Rene Lewandowski

2012-09-27 15:00:00

Norman Steinberg et Brian Mulroney sont de retour d'Asie où ils ont passé une dizaine de jours en Chine et au Japon. Droit-inc s'est entretenu avec le nouveau Chairman de Norton Rose.

Droit-inc.com : Qu'êtes-vous allé faire en Asie?

Norman Steinberg : Essentiellement rencontrer des clients chinois - de grandes sociétés - qui font des affaires à l'extérieur du pays, et des clients internationaux qui ont des bureaux en Chine. Nous sommes allés à Shanghai et Beijing en Chine, et à Tokyo au Japon. On n'a pas chômé ; en dix jours, on a rencontré une trentaine de clients en plus de nos réunions avec les représentants gouvernementaux.

Juste vous et M. Mulroney ?

Le but du voyage en Asie, était de solidifier les liens avec les clients existants, explique Norm Steinberg
Le but du voyage en Asie, était de solidifier les liens avec les clients existants, explique Norm Steinberg
Non, selon les rencontres, nous étions accompagnés par des avocats de nos bureaux chinois qui ont des contacts avec nos clients. Quatre avocats de nos bureaux canadiens étaient aussi avec nous. Chaque rencontre durait entre 30 et 60 minutes.

Vous avez parlé business?

Évidemment. Mais le but de notre voyage était de solidifier les liens avec nos clients existants et de leur montrer ce que nous pouvons désormais leur offrir grâce à notre réseau international ; de leur dire qu'on peut les servir aussi bien en Amérique, qu'en Asie ou en Afrique… Car mes responsabilités, maintenant en tant que ''Chairman'' de Norton Rose, est de voir au développement de l'ensemble de notre réseau global.

Vous avez parlé du Canada ?

Inévitablement, beaucoup de nos conversations ont porté sur le Canada.

Et alors ?

Le gouvernement chinois et les entreprises montrent beaucoup d'intérêt pour le Canada ! D'autant que les relations entre nos deux pays sont meilleures qu'il y a quelques années. Le premier ministre Harper a fait beaucoup d'efforts pour resserrer ces liens et on le sent dans le ton des discussions. Cela dit, les Chinois attendent encore de voir ce qui va se passer avec la transaction Nexen-CNOOC (NDLR. ''Ottawa étudie la transaction de 15,1 milliards qui verrait Nexen passer aux mains de Chinese National Offshore Oil Company en vertu de la Loi sur Investissement Canada''). Pour eux, c'est un test qui démontrerait que le Canada est vraiment intéressé à faire des affaires. Je crois que c'est important que cette transaction aille de l'avant.

Voyager avec Brian Mulroney à ses côtés ça aide ?

Énormément! Non seulement ça ouvre des portes, mais parce qu'il avait un rapport exceptionnel avec le gouvernement chinois lorsqu'il était premier ministre du Canada, tout le monde tenait à le rencontrer. Dès notre arrivée à Shanghai, Brian a donné un discours durant l'ICSC Retail Real Estate Summit. Il y avait plus de 800 personnes pour l'écouter ! Grâce à lui, on a eu des rencontres non prévues avec le ministère des affaires étrangères et d'autres instances gouvernementales.

Ce type de mission à l'étranger, ça donne des résultats ?

Brian Mulroney en compagnie du ministre chinois des affaires étrangères
Brian Mulroney en compagnie du ministre chinois des affaires étrangères
J'en suis convaincu. En fait, on a déjà reçu des demandes pour nos services à la suite de notre passage en Chine. Une compagnie chinoise nous a demandé de leur envoyer une offre de service ; un autre client dans le financement d'avions nous a aussi sollicités.

Un petit mot sur la fusion Ogilvy Renault-Norton Rose. Quinze mois plus tard, comment l'évaluez-vous ?

C'est un très grand succès et cela, pour beaucoup de raisons. D'abord pour notre capacité d'agir globalement pour nos clients internationaux. Bombardier est un bel exemple ; nous venons de signer une entente globale avec eux. Aussi pour les dossiers complexes ; désormais, nous avons accès aux meilleures ressources n'importe où dans le monde. Un exemple récent, Domtar, qui a fait une première acquisition en Europe : nos gens du bureau de Londres ont fait une partie du travail alors que nos avocats de Toronto se sont occupés de l'aspect propriété intellectuelle. Enfin, nous avons une infrastructure plus solide qu'auparavant: plus de ressources pour développer les affaires, plus pour le support technologique et plus pour la formation de nos avocats. En formation, par exemple, nous avons un programme international qui permet des échanges d'avocats entre nos bureaux du monde entier. Jamais nous n'aurions pu faire ça avant.
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