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Agression sexuelle présumée: le ministre n’interviendra pas
Agence Qmi
2014-01-15 14:30:00
Le ministre de la Justice a refusé de rouvrir le dossier de Marie-Renée Baillargeon, qui affirme avoir été victime d'une agression sexuelle de la part d'un avocat connu de Québec…
M. Saint-Arnaud dit avoir quand même contacté le directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Claude Lachapelle, qui l'a assuré que le dossier avait été analysé par trois procureurs chevronnés – Carmen Rioux, Nadine Dubois et Steve Magnan – et que ceux-ci avaient conclu qu'il n'y avait pas lieu de déposer des accusations contre le présumé agresseur de Mme Baillargeon.
«Je n'ai pas voulu, comme ministre de la Justice, substituer mon appréciation de la preuve à celle de procureurs chevronnés et je n'ai pas regardé la preuve comme telle, a-t-il commenté. Je me suis assuré que le processus suivi avait été rigoureux, que ce n'était pas un procureur junior qui avait décidé ça tout seul dans son bureau.»
La semaine dernière, l'avocat de la jeune femme, Me Marc Bellemare, avait affirmé que sa cliente n'avait jamais été rencontrée par les procureurs affectés au dossier, ce que nie le ministre Saint-Arnaud.
«Ce que je comprends, c'est qu'elle l'a été au départ, par Me Rioux, à deux reprises en 2011. Par la suite, Me Rioux a pris sa décision de ne pas porter d'accusations et je comprends que les deux procureurs qui ont fait la révision du dossier (...) n'ont pas jugé nécessaire de la revoir, puisqu'elle avait été déjà vue par Me Rioux et que son témoignage était inscrit au dossier.»
Le ministre Saint-Arnaud a ajouté que, si de nouvelles informations relatives au cas de Mme Baillargeon étaient portées à la connaissance du DPCP, celui-ci s'empresserait de les communiquer aux policiers de la Ville de Québec, aux fins d'enquête.
Marie-Renée Baillargeon et l'avocat Marc Bellemarre devaient réagir mercredi après-midi à la décision du ministre Saint-Arnaud.
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