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« Ils doivent vraiment nous détester », dit LANEQ

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Jean-francois Parent

2017-02-10 14:30:00

Les deux parties se réunissent ce vendredi, sous menace de recours et alors que le syndicat cherche à se renflouer...

Les deux parties se réunissent ce vendredi, sous menace de recours et alors que le syndicat cherche à se renflouer
Les deux parties se réunissent ce vendredi, sous menace de recours et alors que le syndicat cherche à se renflouer
Outré par une attitude qu’il juge « méprisante » et « humiliante » de la part du Conseil du trésor, Me Jean Denis, le président de L’association des avocats et notaires de l’État, dit vouloir donner tout de même une dernière chance à son ministre responsable, Pierre Moreau.

La grève des juristes de l’État dure depuis près de 16 semaines. Il s’agit du conflit de travail affectant le secteur public le plus long de l’histoire canadienne.

Une rencontre est prévue ce vendredi en après-midi. « Selon ce qui ressortira de cette réunion, nous allons réfléchir à la marche à suivre pour la suite des choses », explique Me Jean Denis.

LANEQ a fait une sortie en règle jeudi contre l’attitude du Conseil du trésor, qui selon l’exécutif syndical, s’entête à refuser la négociation de bonne foi. « (Le ministre) Moreau nous dit une chose, mais on dirait que ça ne se rend pas au Trésor, car eux ils nous disent autre chose », déplore Me Denis, qui s’insurge contre l’attitude des négociateurs.

Pierre Moreau aurait évoqué de l’argent neuf pour les juristes, mais au Conseil on aurait balayé la question sous le tapis.

« Ils doivent vraiment nous détester », pour agir de la sorte, dit Jean Denis, qui tente ainsi d’expliquer ce qu’il considère comme une guerre d’attrition livrée par le gouvernement contre ses juristes syndiqués.

Recours contre Québec

LANEQ dit préparer un recours contre Québec, où la mauvaise foi du gouvernement dans cette négociation serait alléguée. Le recours pourrait se faire devant le Tribunal administratif du Québec ou devant la Cour supérieure. Le but recherché « pourrait être un jugement déclaratoire » forçant Québec à négocier sur des bases différentes.

Au conseil du Trésor, on évoquait hier des divergences d’opinion plutôt que de la mauvaise foi. Ce sera d’ailleurs la troisième rencontre, depuis les Fêtes, entre Pierre Moreau et LANEQ.

Recherche d’appuis

Les coffres syndicaux sont à sec, comme le rapportait Droit-inc hier. On est donc à la recherche de sympathisants qui pourraient les renflouer.

« Toutes les associations de procureurs à travers le pays nous appuient », dit Jean Denis, qui ajoute que plusieurs syndicats québécois et d’ailleurs au pays soutiennent LANEQ. « Seuls les procureurs de la couronne du Québec ne nous appuient pas. »

Ces appuis, LANEQ espère les voir se matérialiser en aide financière, afin d’offrir les moyens à ses membres de poursuivre leur grève, si besoin est. « Nous discutons présentement avec le SCFP (la fonction publique canadienne) », fait valoir Jean Denis.

LANEQ n’est affiliée à aucun syndicat.

Assemblée générale extraordinaire

Dans l’immédiat, les temps sont durs pour les quelque 1100 syndiqués qui ont reconduit le mandat de grève pour une période indéterminée.

Il reste que selon la teneur des discussions prévues vendredi avec Pierre Moreau, l’exécutif devra prendre une décision quant à l’avenir.

« Après la réunion, nous allons devoir évaluer s’il faudra convoquer une assemblée générale extraordinaire pour consulter nos membres, selon ce qui ressortira de la rencontre avec M. Moreau. »

Jean Denis dit croire que Québec fait traîner les choses en longueur pour épuiser LANEQ financièrement. « Aussi surprenant que cela puisse paraître, le moral est encore bon. Mais on va réfléchir à tout ça en fin de semaine et annoncer ce qu’on fera lundi », conclut le président.
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24 commentaires

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Un désastre
    Quand on est rendus à invoquer la mauvaise foi de l'autre partie dans une négociation, à menacer avec des recours, que l'on a convaincu son client d'hypothéquer sa maison pour un pari raté, et que l'on continue de croire dur comme fer que la victoire est proche, on devrait s'attendre à ce que notre mandat de représentant dans la négociation soit remis en question avec de pareils résultats.

    Or, le client en l'espèce, les juristes de l'État, s'enfoncent et continuent de payer leur procureur/représentant syndical pour poursuivre une bataille qui les mène vers des pertes sans cesse croissantes pour des motifs essentiellement basés sur l'honneur (car l'écart avec les procureurs de la couronne ne serait pas très grand si l'on comprend bien).

    Avec un tel manque de jugement, méritent-ils vraiment ce qu'ils demandent?

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Une vraie logique syndicale
    "L'autre partie ne nous donne pas raison = mauvaise foi. On va poursuivre parce que la négo n'a pas donné le résultat qu'on veut..."

    - Local 517 de LANEQ, en direct du chantier

  3. incompertusx
    incompertusx
    il y a 7 ans
    Argent des taxes
    Moi je vous déteste en tant que contribuable et avocat. S'il y avait un problème d'indépendance, c'est au Barreau d'intervenir, pas à vous de faire une grève. Comme ça je sens que je paie mes cotisation pour rien et je perds l'argent des impôts. Retournez donc travailler!

    • Membre de l'ANEQ
      Membre de l'ANEQ
      il y a 7 ans
      Le côté obscur de la Force
      Tu nous détestes? Vraiment? Le mot est fort...!

      Yoda disait: «Fear is the path to the dark side. Fear leads to anger. Anger leads to hate. Hate leads to suffering.»

      Just saying.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      Expliquez svp
      "c'est au Barreau d'intervenir"

      Simple touriste ici, pas engagé d'un bord ou l'autre, mais j'aimerais bien comprendre en vertu de quoi mon Barreau devrait intervenir d'un côté ou l'autre.

    • Membre de LANEQ
      Membre de LANEQ
      il y a 7 ans
      La haine
      Tu nous détestes? Vraiment...? Le mot est fort!

      Yoda disait: «Fear is the path to the dark side. Fear leads to anger. Anger leads to hate. Hate leads to suffering.»

      Je t'en prie, libère-toi de ta haine et suffer no more!

    • Sébastien Rochette
      Sébastien Rochette
      il y a 7 ans
      La haine n'est pas bonne conseillère...
      Si vous nous détestez autant, c'est donc dire que votre opinion n'a aucune valeur puisqu'elle s'appuie sur des émotions plutôt que sur des considérations rationnelles. Parlant de rationalité d'ailleurs, je note qu'il est très difficile, voire impossible, de voir un lien logique entre l'opinion que vous exprimez et l'avant-dernière phrase de votre commentaire. J'en conclu, et je m'en désole sincèrement, que les justiciables qui ont recours à vos services, s'il en demeure encore à ce jour, doivent être bien mal servis... Ce n'est donc pas au travail que je vais, pour ma part, vous conseiller de retourner, mais bien sur les bancs d'école puisque vous ne semblez pas maîtriser certaines habiletés qui sont des prérequis fondamentaux à l'exercice de la profession d'avocat...

    • incompertusx
      incompertusx
      il y a 7 ans
      RE:
      "Détester" c'est pourtant le mot employé par Me Denis. J'ai juste dit ça pour faire comprendre que certains observateurs de la pratique privée sont exaspérés de voir ça. Je ne suis pas le seul.

      Maintenant sur le Barreau. Quant à moi, il y a 2 enjeux, l'indépendance professionnelle et la question d'argent. En ce qui concerne la question d'argent, quant à moi, vous êtes assez bien rémunérés (mais c'est mon opinion personnelle, elle est à prendre ou à laisser). Pour ce qui est de l'indépendance, c'est différent. Il s'agit d'une valeur protégée par le CDA. Si vraiment l'employeur ne vous laisse pas travailler dans les conditions pouvant assurer votre indépendance professionnelle, alors vous pratiquez en deçà des standards de la profession. Si c'est le cas, il y a matière à l'intervention du Barreau.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      re Expliquez svp
      Bonne question. Mais elle ne se pose pas pour le grand nombre d'avocats qui prennent le Barreau pour leur "corporation".

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      It's all about the money
      SI c'est une question d'argent (ce qui semble être le cas), je pense que la grande majorité n'ont pas cette indépendence puisque 1. moins bien rémunéré que les avocats de l'ANEQ, 2. dépendant à l'un ou l'autre de leur client 3. embauché par un contentieux sans syndicat où l'idée d'indépendance leur fera perdre leur boulot; 4. sous la botte d'un associé qui les poussera à faire des choses un peu...

      Finalement, pas convaincu que la majorité des avocats de l'Aneq plaident et devraient donc avoir droit à cette indépendance.

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Engagement et pratiques illégales
    Le gouvernement leur a promis de négocier un nouveau régime en 2011 et, apparemment, il n'a même jamais voulu en parler par la suite. Je pense que ça pourrait se qualifier de mauvaise foi.

    Le gouvernement a adopté une vision très large des services essentiels. Intéressé aux relations de travail, j'ai bien hâte de voir ce que les tribunaux supérieurs diront de la décision du Tribunal administratif du travail dans ce conflit. On est bien loin de l'arrêt Saskatchewan.

    La Cour supérieure a dû intervenir par le biais d'une injonction pour forcer le gouvernement à payer les avocats qui travaillaient en services essentiels. Ne pas respecter une loi d'ordre public pendant un conflit de travail, possiblement que ça peut être considérer comme de la mauvaise foi.

    L'ANEQ allègue que le gouvernement a eu recours à des briseurs de grève pendant le conflit. Si c'est le cas, une telle illégalité pourrait être qualifiée de mauvaise foi.

    Évidemment, dans une négociation, ne pas obtenir ce que l'on veut ne peut constituer en soi de la mauvaise foi. Il faut cependant remettre dans le contexte des engagements pris et prendre en considération les illégalités commises.

    Vous pouvez avoir des affinités anti-syndicales, mais il faut admettre que le comportement du gouvernement dans ce conflit est hautement inquiétant et dépasse le simple fait de ne pas vouloir donner à l'ANEQ ce qu'elle veut. J'ai bien hâte de connaître l'issue de ce conflit et de savoir si toutes ces allégations sont vraies.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      de l'autre côté
      L'Aneq a choisi de négocier sur la place publique, notamment par des pubs radio, cherchant à faire exercer une pression politique. Possiblement que c'est de la mauvaise foi.

    • Avocat privé
      Avocat privé
      il y a 7 ans
      Bien dit
      Comme quoi il y a encore de l'espoir dans les sections commentaires. Je me demande ce que plusieurs d'entre nous, qui ne sommes pas affectés par cette grève, penserions vraiment de la façon dont le gouvernement négocie, si nous étions à la place des avocats de l'État. Personnellement, je donnerais le bénéfice du doute à mes consoeurs et confrères, si je n'étais pas aussi convaincu de la mauvaise gestion de ce dossier par le gouvernement. Et pour les cotisations ou l'intervention du Barreau, à part inciter en une page les parties à régler dès que possible (-_-), notre ordre ne semble rien faire.

    • Anonymette
      Anonymette
      il y a 7 ans
      re: de l'autre côté
      Il y a une grande différence entre ne pas respecter ses engagements et commettre des gestes illégaux d'une part et négocier sur la place publique d'autre part. Je ne vois pas la mauvaise foi dans le fait de faire des sorties publiques, à moins que les parties s'engagent à maintenir pour un temps la confidentialité de leurs échanges. Cela ne me choque pas particulièrement ces publicités à la radio. Le ministre Moreau a fait plusieurs sorties dans les médias. C'est de bonne guerre.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      Dans un contentieux
      Ça faisait 2 ans que je me faisais dire par mon employeur que l'entreprise avait eu une mauvaise année, donc pas d'augmentation. Pourtant, les chiffes disaient le contraire. Aurais-je dû demander au Barreau d'intervenir en ma faveur plutôt que de changer de boulot comme je l'ai fait?

  5. GBS
    GBS
    « Seuls les procureurs de la couronne du Québec ne nous appuient pas. »

    - Jean Denis

    Me Denis, c'est peut-être parce que vous avez dit d'eux: "«Pis les maudits procureurs de la Couronne, je les emmerde!» le 25 janvier dernier?

  6. Avocat
    Avocat
    il y a 7 ans
    Oups...
    Le fonds de grève est vide... ils pensaient que le gouvernement plierait, eh bien non!

    J'adore la logique syndicale. Si on n'a pas ce qu'on veut, l'autre est automatiquement de mauvaise foi. Avec une telle attitude, attendez-vous à attendre!

  7. avocat de laneq
    avocat de laneq
    il y a 7 ans
    En attendant godot
    Cher confrère, nous attendons bien patiemment. Ne soyez pas inquiet.

    Quand il s'agit de demander à la partie adverse de simplement respecter les engagements qu'elle a pris --- le gouvernement s'étant engagé en 2011 à négocier un nouveau régime de relation de travail avec ses avocats et notaires --- vous vous doutez bien qu'ayant notre vocation à coeur, nous sommes peu susceptibles de laisser l'arbitraire, la mauvaise foi et le non-respect de ces engagements rester lettre morte. Au-delà des considérations partisanes, c'est une question de respect et c'est la parole de l'État qui est en cause.

    Peut-être voyez vous le droit comme un simple outil et peut-être l'utilisez-vous comme Machiavel vous le conseillerait, avec un réalisme tranchant. Ceci étant dit, personnellement, j'ai un profond attachement pour le droit québécois qui préconise le respect des engagements. J'ai également un profond attachement pour les institutions qui composent l'État québécois, dont l'Assemblée nationale et les tribunaux envers lesquels j'ai prêté serment. Malgré un changement de gouvernement, l'État doit respecter ses engagements. Je suis certain que vous direz la même chose à vos clients.

    Je suis déterminé à aller au bout de cette grève pour que le gouvernement reconnaisse l'indépendance inhérente à notre fonction, qu'il reconnaisse que cette indépendance est incompatible avec le droit de grève (conflictuel) et requiert un mode harmonieux de relation de travail. C'est d'autant plus vrai que la quantité impressionnante de lois spéciales adoptées par le passé pour nous forcer au travail et l'interprétation très libérale de ce que constitue nos services essentiels fait en sorte que notre droit de grève --- une composante essentielle à notre droit à la liberté d'association --- nous est nié en grande partie. Le gouvernement avait reconnu la nécessité de négocier un nouveau régime et maintenant qu'il change son fusil d'épaule: voilà le résultat, 4 mois de grève, paralysie ou engorgement à venir des tribunaux administratifs et de droit commun, démocratie minceur à l'assemblée nationale et un gouvernement qui roule sur le pilote automatique sur le sur l'autoroute sans pédale de frein, sans avis juridique.

    Le tout respectueusement soumis.

    • Jefferson
      Jefferson
      il y a 7 ans
      À d'autres...
      Cher confrère avocat de LANEQ,

      Mon principal champ d'activité est de négocier avec de grands joueurs financiers, à l'intérieur et hors de nos frontières. J'ai vu neiger. Si mon objectif, pour servir mon client, était de gagner du respect lorsque je négocie avec des requins, je serais forcé de faire autre chose depuis longtemps.

      Savoir ce que l'on peut gagner et fixer des objectifs concrets et atteignables, c'est la base de la négociation.

      Contrairement à ce que vous semblez insinuer à l'encontre de ceux qui ne pensent pas comme vous, sachez aussi que j'ai personnellement un profond attachement pour le droit québécois qui préconise le respect des engagements. J'ai également un profond attachement pour les institutions qui composent l'État québécois, dont l'Assemblée nationale et les tribunaux envers lesquels j'ai prêté serment. De plus, pour ma part, j'ai également une profonde sympathie pour les orphelins, et la paix dans le monde me tient plus qu'à cœur.

      J'éprouve enfin un immense respect pour votre prose et votre habileté à appliquer le guide de la CSN sur "comment contrôler une foule en jouant sur les émotions".

      Quand bien même le gouvernement ne respecterait pas sa promesse de 2011, il n'en demeure pas moins que les conditions offertes aux membres de LANEQ sont généreuses selon n'importe quel standard.

      Plutôt que d'emprunter pour continuer à jouer contre la machine après avoir hypothéqué la maison de mon client, je penserais à sauver ce qui reste et je tenterais de régler au maximum de ce qui semble acceptable pour l'autre partie.

      Le tout soumis avec un respect incommensurable...

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      crache le cash
      C'est beau et noble comme sentiment, mais étrangement, pourquoi est-ce que l'argent et l'équivalence avec le DPCP règlent-ils tous ces problèmes?

  8. Maurisse Grévisse
    Maurisse Grévisse
    il y a 7 ans
    Grève peu féconde
    Le gouvernement a le gros du bâton dans ce dossier.

    Tout d'abord, contrairement à ce qui se passe dans le cas d'une grève du personnel soignant, ici, le public est largement indifférent à cette grève et ne témoigne pas vraiment de sympathie (ou d'antipathie) par rapport aux avocats. En général, le gouvernement flanche lorsqu'il y a une forte pression de l'opinion publique, laquelle est présentement silencieuse sur le sujet, si on exclut Patrice Garant et un ou deux mange-libéraux au Devoir.

    Aussi, le gouvernement libéral domine largement dans les intentions de vote. Le fait de ne pas légiférer ne lui cause aucun problème à cet égard, alors pourquoi voudrait-il que les légistes retournent au travail?

    Finalement, il est fort possible que, dans de nombreux dossiers, une "expertise externe" soit supposément requise, ce qui permet alors au gouvernement de donner de lucratifs mandats à des grands bureaux dont les associés auront financé, directement et indirectement, le PLQ.

    • Vanille
      Vanille
      il y a 7 ans
      Laneq
      Pas certain que le gouvernement liberal passe aux prochaines elections. Quand on parle a plusieurs des 500000 fonctionnaires qui se disent insatisfaits de leurs conditions de travail, aux medecins et ,leurs familles qui se sont faits puncher dans ,les coins, les juristes de l'etat et leurs proches, ceux qui pensent qu'i,s sont incapables de creer de la richesse et qui font comme Seraphin, cid eviter de distribuer de l'argent considerant que c'est cela la saine administration...
      pas certain qu'ils passent la prochaine etape. L'Adq n'airakt qu'a se fermer la trappe qu'ils flrmerakent probablement le prlchain gouvernement. On a pas besoin de matadores au Quebec.

  9. Me C
    Des mauvais conseillers
    Les conseillers de l'ANEQ ont incité les avocats à utiliser, sans gradation, un moyen de pression qui ne devrait être utilisé qu'en dernier recours.
    Quels mauvais conseillers!
    Les avocats sont victimes de ces mauvais conseils, ils s'enfoncent et les pertes salariales que les avocats ont encourues jusqu'à maintenant ne seront jamais récupérées, sans compter le remboursement des emprunts, intérêts, etc.
    Il n'y a pas que le gouvernement à blâmer dans ce conflit qui perdure.

  10. GBS
    GBS
    Ils sont tout de suite allés en grève parce qu'ils se croyaient indispensables au bon fonctionnement de l'État.

    Le temps leur a donné tort.

    Cette stratégie est malheureuse, parce que je crois sincèrement que certains groupes de juristes méritent de meilleures conditions et une indépendance accrue, mais ils doivent remorquer d'autres juristes qui n'en méritent pas tant.

    Quand vont-ils se rendre compte de l'évidence: tout juriste de l'état n'a pas le même niveau de tâches, responsabilités et devoirs?

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