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Gilbert Rozon déplore le traitement qu’il a reçu

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Delphine Jung

2018-02-07 14:40:00

Alors qu’il est entendu aujourd’hui au palais de justice de Montréal, l’homme d’affaires déplore que la présomption d’innocence ait été « balayée »...

Gilbert Rozon déplore que la présomption d’innocence ait été « balayée »
Gilbert Rozon déplore que la présomption d’innocence ait été « balayée »
Il s’agit, pour Gilbert Rozon, de sa première apparition publique depuis que des allégations d’agressions sexuelles ont été portées à son encontre, en octobre dernier.

«Il y a des allégations le matin, on est jugé à midi et exécuté en soirée», a lancé le fondateur et ancien patron de Juste pour rire, ce mercredi au palais de justice de Montréal, rapporte Le Journal de Montréal.

M. Rozon témoigne dans un litige commercial entre Juste pour rire et Québecor, concernant la vente de l’entreprise qu’il a fondée.

Même s’il reste l’actionnaire majoritaire du groupe, il a quitté ses fonctions après les allégations portées par plusieurs femmes. Une demande de recours collectif a été déposée contre lui par Les Courageuses qui lui réclament des millions de dollars. Il compte le contester.

Si le dossier entendu aujourd’hui en cours ne concerne pas directement ses allégations, M. Rozon a tout de même déploré que « la présomption d'innocence est partie d'un coup sec».

Des commanditaires se sont aussi temporairement retirés de Juste pour rire, a déploré Rozon comme le gouvernement du Québec qui a suspendu temporairement ses commandites.

« Le gouvernement balaie sous le tapis la présomption d’innocence, c’est un peu étrange dans un État de droit », a-t-il lancé à la cour.

Aujourd’hui, l’homme d’affaires tente de vendre ses actions afin de «tourner la page» et ne pas nuire à l'entreprise.

Le problème, c’est que Québecor affirme détenir un droit de première offre. «Je croyais que ce droit était terminé», a affirmé Rozon en contre-interrogatoire.
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6 commentaires

  1. Zoro
    Justicier
    Les plaignantes se plaignent que le système est contre elles mais quand on regarde ce qui arrivent à la lapidation publique des accusés, on se demande de quoi elles se plaignent.

    Toute plainte devrait être confidentielle jusqu'à ce qu'une personne soit déclarée coupable. Ça pourrait régler le problème.

  2. LL
    Pauvre gars
    Il a le malheur d'aimer les femmes et être un séducteur et se fait poignarder dans le dos par tous les femmes qu'il a tenter de séduire ou coucher avec.

    Ça me rappelle l'affaire de Marcel Aubut, dégommer de son poste au comité olympique pour avoir tenter d'embrasser une femme sur une date au restaurant, faut le faire pareil.

    • Avocat
      Avocat
      il y a 6 ans
      Sérieusement?
      Si vos techniques de séduction ressemblent aux siennes, vous allez faire un saut. L'agression sexuelle n'est pas une méthode acceptable.

  3. JB
    Ben voyons!
    Je suis d'accord avec le fait qu'il ne faut pas juger sur la place publique mais vous allez me dire que toutes ces femmes sont des menteuses et que ces deux pôôôvres hommes sont victimes de vendetta? Come on!

    Il y a une différence entre aimer les femmes et être un séducteur et être un "plotteur" et un agresseur notoire!

  4. Le Gros Roger
    Le Gros Roger
    il y a 6 ans
    Procès en vue ???
    Si toute cette histoire de plainte ont une apparence de vérité, comment se fait-il qu'aucune accusation criminelle n'ait encore été déposée contre M. Rozon ????

    J'espère qu'il ne passera pas à côté des délais de prescription pour ses recours en diffamation.

    La justice sur la Grand Place du village me débecte considérablement. S'il y a eu fait fautif, qu'on accuse. Sinon, qu'on se taise.

    Une autre bonne raison qui m'incite à demeurer loin des réseaux sociaux.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      Ça prend des preuves
      Vous connaissez le concept de fardeau de la preuve? L'un des principaux enjeux pour les plaintes d'agression sexuelle, c'est que, bien souvent, il y a très peu de preuve matérielle. C'est la parole de l'un contre celle de l'autre. Pas évident de prouver l'agression hors de tout doute raisonnable, mais ça ne signifie pas que ça ne s'est pas produit... Le DPCP ne se pressera pas à porter des accusations, surtout pas si leur dossier est mince, de peur que leur poursuite contre quelqu'un comme M. Rozon tombe à l'eau.

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