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De Rimouski à Super plaideur!

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Florence Tison

2020-03-13 15:00:00

Un avocat de région rejoint le club des grands plaideurs nord-américains...

Me Yvan Bujold et Isabelle Côté. Photo : Courtoisie
Me Yvan Bujold et Isabelle Côté. Photo : Courtoisie
Me Yvan Bujold, avocat associé et propriétaire du bureau de Cain Lamarre à Rimouski, a été nommé à titre de Fellow de l'American College of Trial Lawyers (ACTL) le 7 mars dernier. La cérémonie d’intronisation s’est déroulée lors de l’assemblée bisannuelle de l’organisation à Tucson en Arizona.

Cette année, trois autres avocats ont été reçus aux côtés de Me Yvan Bujold : Bernard Larocque de Lavery, Nick Rodrigo de Davies, et Frédéric Gilbert de Fasken.

L’American College of Trial Lawyers est la plus importante association d’avocats plaideurs en Amérique du Nord. Seule une poignée d’avocats sont acceptés à titre de fellow chaque année. Il est encore plus rare qu’un avocat pratiquant à l’extérieur des grands centres soit sélectionné!

Me Yvan Bujold est d’ailleurs le 4e avocat de Cain Lamarre à recevoir cet honneur, après Michael Cain, André Perreault Casgrain et Alain Létourneau.

Droit-inc a joint le Barreau 1983 alors qu’il profitait de vacances bien méritées au Grand Canyon après la cérémonie.

Droit-inc : Trois autres avocats du Québec ont aussi été reçus Fellows à vos côtés. Quatre avocats, est-ce que c’est un record pour le Québec?

Me Bujold : Je ne pourrais pas vous dire! Je sais qu’il y a un nombre maximum de candidats qui peuvent être reçus, et il y a un nombre de nominés qui ne peut pas dépasser le 1 % de tous les avocats du Québec.

Vous a-t-on dit pourquoi vous avez été sélectionné?

Aux côtés de Me Yvan Bujold : Bernard Larocque de Lavery, Nick Rodrigo de Davies, et Frédéric Gilbert de Fasken. Photo : Courtoisie
Aux côtés de Me Yvan Bujold : Bernard Larocque de Lavery, Nick Rodrigo de Davies, et Frédéric Gilbert de Fasken. Photo : Courtoisie
En fait, on ne participe pas au processus de nomination. Ça se fait hors de notre connaissance. Ce sont des tiers, des collègues de travail, ça peut même être des juges qui peuvent proposer notre candidature.

Les éléments qui sont retenus sont les qualifications professionnelles, bien entendu, la probité, l'honnêteté, ça c'est nécessaire et obligatoire pour tous les avocats, mais également des règles d’éthique très très importantes et l'obligation de respecter la déontologie entre collègues, devant le juge, etc.

Les propositions sont ensuite analysées par le comité des candidatures, qui est un comité du chapitre québécois de l’American College of Trial Lawyers. Ensuite il y a des recommandations, qui sont à nouveau analysées par le siège social de l’ACTL.

Quand avez-vous su que vous étiez nominé?

J’ai reçu un appel à la fin du mois d'octobre dernier du président du chapitre québécois de l’ACTL, Me Bernard Amyot.

C’est un processus qui se fait complètement hors de notre connaissance, sans qu’on soit consulté à quelque étape que ce soit, et bien entendu on ne peut pas publiciser cette nomination, on ne peut pas non plus en discuter sauf avec nos amis proches avant d'avoir été officiellement nominé lors d’un des congrès de l’ACTL.

On apprend au téléphone que nous avons été nominés. On doit être présent pour confirmer la nomination. Dans mon cas, c’était le 7 mars dernier à Tucson.

C’est lourd à porter, un gros secret comme ça depuis octobre! Vous ne pouviez même pas en parler à vos collègues?

Grand Canyon Cedar Ridge. Photo : Courtoisie
Grand Canyon Cedar Ridge. Photo : Courtoisie
On peut quand même en parler à l’intérieur du bureau, mais on ne peut pas le publiciser à l'extérieur du bureau.

Quelle a été votre réaction en recevant l’annonce de votre nomination?

J’ai été surpris, et heureux, bien entendu. Je ne m'y attendais pas du tout!

Pas du tout, non?

Non, pas du tout! Ce ne sont pas des choses auxquelles on peut s'attendre compte tenu de la façon dont le processus fonctionne. Je ne vois pas comment on peut solliciter cette nomination. Alors j’ai été surpris, mais heureux.

J’étais particulièrement heureux, parce que dans le cabinet où je pratique, l’avocat senior qui m’a engagé en 1983, André Perreault Casgrain, était lui-même fellow de l’American College of Trial Lawyers.

C'était un des très rares fellows qui exerçait à l'extérieur des grands centres. Me Casgrain a fait toute sa pratique du droit dans la grande région du Bas-St-Laurent.

Comme vous-même!

Oui, mais en pratiquant comme moi-même même dans les grands centres, Montréal, Québec ou ailleurs.

Comment la cérémonie s’est passée?

C’est impressionnant, hein! Tous les nominés ont été reçus fellows le lors d’un banquet. Il y a eu un serment auquel on doit adhérer collectivement.

On a des activités qui sont réservées aux nominés, on a eu des conférenciers qui nous expliquaient le processus qui nous permet de devenir fellow de l’American College, des forums, des lunchs où la collégialité est toujours présente.

Qu’est-ce que ça change pour vous d’être Fellow?

Honnêtement, pas grand chose. (Rires)

Dans ma vie quotidienne, c'est un honneur. C’est le fun d’obtenir cette reconnaissance. Ce qui est intéressant, cependant, c’est que ça nous permet également d'assister aux rencontres et activités de l’American College of Trial Lawyers.

Ça nous permet de rencontrer des avocates et avocats, des juges de partout en Amérique du Nord, et d'assister à des échanges, à des discussions, à des conférences, et de côtoyer la réalité de la pratique non seulement du Québec et du Canada, mais de partout en Amérique du Nord.
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