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Entente de principe dans le recours collectif des victimes de Paul-André Harvey

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Radio -canada

2022-03-10 07:00:00

L'ex-abbé Paul-André Harvey est décédé en prison en 2018…

L'ex-abbé Paul-André Harvey ainsi que Mes Bruce Johnston et Estelle Tremblay. Source: Radio-Canada, site web de TRUDEL JOHNSTON & LESPÉRANCE et LinkedIn
L'ex-abbé Paul-André Harvey ainsi que Mes Bruce Johnston et Estelle Tremblay. Source: Radio-Canada, site web de TRUDEL JOHNSTON & LESPÉRANCE et LinkedIn
Une entente de principe est intervenue mardi après-midi au palais de justice de Chicoutimi dans le dossier du recours collectif des victimes de l'ancien prêtre Paul-André Harvey.

Environ 120 victimes sont inscrites à ce recours visant à obtenir 25 millions de dollars de compensations à la suite des agressions sexuelles survenues entre 1962 et 2002 dans neuf paroisses du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

L'Association des jeunes victimes de l'Église a approuvé le projet d'entente dont les détails ne sont pas encore connus. Le document final sera présenté mercredi à la juge Sandra Bouchard de la Cour supérieure pour être entériné.

« C’est le sentiment d’une victoire, pour l’imputabilité. Ça a pris un énorme courage aux victimes pour venir de l’avant. il y a un soulagement et un certain bonheur de voir que l’effort va être couronné de succès », a déclaré l'avocat des victimes, Me Bruce Johnston.

Paul-André Harvey avait plaidé coupable à 39 chefs d'accusation d'attentats à la pudeur et d'agressions sexuelles en 2015.

Le recours collectif visait l'ancien prêtre décédé en prison en 2018, le diocèse de Chicoutimi, l'évêque du diocèse et les fabriques des paroisses concernées. En plus des compensations financières, la requête souhaitait forcer ces institutions à reconnaître leur responsabilité dans les gestes posés à l'époque où le prêtre a agressé ces victimes, pour la plupart âgées de moins de 10 ans.

« On ne pourra jamais réparer la situation comme si ça ne s’était jamais produit, mais on va faire pour le mieux pour diminuer leurs souffrances. Aussi, on va faire ce qu’il faut pour que ça ne se reproduise plus jamais », a réagi l'avocate du diocèse, Me Estelle Tremblay.

Les représentants du diocèse estiment que cette entente permettra d'instaurer un nouveau climat de confiance envers les adeptes.

« Dorénavant, des gens vont pouvoir faire confiance au diocèse de Chicoutimi, nous confier leurs enfants et on aura des mesures en place qui vont faire en sorte que les enfants ne pourront pas être abusés sexuellement par quiconque agit au nom de l’institution », a ajouté Me Tremblay.

Les parties avaient initialement prévu un procès de deux mois.

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