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Comment mieux vivre les revers de cas

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Camille Dufétel

2022-11-16 14:15:00

Un client qui nous lâche, une affaire perdue… Des revers dans le métier d’avocat, cela arrive. Voici des pistes pour mieux les vivre.

Source: Shutterstock
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Un sentiment de défaite, du stress… Si ces émotions sont saines lorsque l’on connaît des petits coups durs, il existe quand même des moyens de mieux appréhender ceux-ci.

Dans un billet publié sur ''Attorney at work'', Mario Cattabiani, directeur des communications dans un cabinet d’avocats basé à Philadelphie, propose quelques solutions repérées par Droit-Inc.

Prendre soin de soi en amont

Un manque de sommeil, un manque d’exercice, une alimentation peu saine, sont les clés pour mal gérer ensuite un revers. Quand on prend soin de soi, qu’on est en forme, il est moins difficile de vivre un coup dur, assure le directeur des communications.

Cela aide à la résilience, à éloigner « les pensées négatives » et le « catastrophisme ».

S’entourer

En parler, comme pour n’importe quel revers, est aussi primordial d’après l’expert, qui remarque que les avocats ont tendance à s’isoler alors que tous ont connu ce type de moments et qu’il suffit parfois d’en parler avec un collègue de confiance pour relativiser.

Prendre soin de son entourage, savoir que l’on aura du soutien en cas de problème est évidemment aussi essentiel.

Ne pas parler d’échec

Enfin, il est évident, et cela vaut pour tous les « échecs » que l’on connaît dans sa vie, de précisément ne pas les considérer comme des échecs, mais plutôt comme des expériences d’apprentissage.

Cela peut être un élément à propos d’avocats adverses qui pourra être utile à savoir la prochaine fois.

L’expert en communication donne l’exemple d’un des avocats de son cabinet qui a appris une leçon très importante au cours d’un procès fédéral à Boston, durant laquelle une partie d’une chaîne de courriels devant être présentée en cour devait être expurgée par son parajuriste.

Cela n’a finalement pas été fait et c’est durant l’audience que l’avocat s’en est rendu compte, face à des avocats de la défense furieux. Il a ainsi compris, selon l’expert, qu’il était de sa responsabilité et non de celle de son parajuriste, de tout vérifier deux ou trois fois.

Si d’après Mario Cattabiani, cela peut sembler d’une « platitude banale », il n’y a selon lui pas de revers au tribunal qui ne puisse apprendre quelque chose à celui qui le subit.
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1 commentaire

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a un an
    Le meilleur conseil !
    Une avocat chargé de cours durant ma première année de droit avait claironné en classe la pensée suivante: "Un bon avocat est un avocat que son client trouve bon, car dans ce cas, si ce dernier perd sa cause, il dira que c'est parce que le juge est un pourri!"

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