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Procès Fabrikant : le juge aux mains d'un quérullent
Agnès Wojciechowicz
2011-01-26 11:15:00
Pour mener à bien le procès que Valéry Fabrikant intente à cinq de ses anciens collègues, le juge chargé de l'affaire, François Rolland, est prêt à faire des concessions et même à trouver une paire de chaussettes pour le tueur de Concordia...
Tout d'abord, le juge en chef de la Cour Supérieure a décidé de présider lui-même le procès plutôt que de l'imposer à ses collègues.
D'autre part, il aurait demandé hier au gens assis en salle d'audience si « quelqu'un (aurait) des chaussettes de laine à fournir à M. Fabrikant?», rapporte La Presse.
Le magistrat a même déclaré qu'il serait prêt aller acheter les chaussettes lui-même si c'était nécessaire.
Le procès est loin d'être un long fleuve tranquille... Depuis le début du procès, lundi, Fabrikant s'est plaint de différentes choses : de la saleté de sa cellule au palais de justice, du manque de savon ou d'avoir froid aux pieds.
Un des responsables de la détention a déclaré que la cellule avait été nettoyée et désinfectée et que le savon n'était pas fourni aux détenus en transit.
Le juge lui a alors demandé de faire un effort pour en mettre à disposition de Fabrikant. S'agissant de l'état de la cellule, le juge a indiqué qu'il irait l'inspecter lui-même.
Le tueur de Concordia qui purge une peine de prison à vie, a intenté la poursuite civile dont il est question ici en avril 1992 afin de réclamer 600 000$ en dommages à cinq professeurs, parce qu'il s'était senti obligé de mettre leurs noms sur des articles scientifiques qu'il dit avoir rédigés seul.
Le présent procès qui doit durer trois semaines et demie, promet de réserver encore de belles surprises...
D'autre part, il aurait demandé hier au gens assis en salle d'audience si « quelqu'un (aurait) des chaussettes de laine à fournir à M. Fabrikant?», rapporte La Presse.
Le magistrat a même déclaré qu'il serait prêt aller acheter les chaussettes lui-même si c'était nécessaire.
Le procès est loin d'être un long fleuve tranquille... Depuis le début du procès, lundi, Fabrikant s'est plaint de différentes choses : de la saleté de sa cellule au palais de justice, du manque de savon ou d'avoir froid aux pieds.
Un des responsables de la détention a déclaré que la cellule avait été nettoyée et désinfectée et que le savon n'était pas fourni aux détenus en transit.
Le juge lui a alors demandé de faire un effort pour en mettre à disposition de Fabrikant. S'agissant de l'état de la cellule, le juge a indiqué qu'il irait l'inspecter lui-même.
Le tueur de Concordia qui purge une peine de prison à vie, a intenté la poursuite civile dont il est question ici en avril 1992 afin de réclamer 600 000$ en dommages à cinq professeurs, parce qu'il s'était senti obligé de mettre leurs noms sur des articles scientifiques qu'il dit avoir rédigés seul.
Le présent procès qui doit durer trois semaines et demie, promet de réserver encore de belles surprises...
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