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Procès Delisle: début de l'enquête préliminaire

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Agence Qmi

2011-05-25 10:15:00

Le juge à la retraite Jacques Delisle, accusé du meurtre prémédité de son épouse, est arrivé plus tôt que prévu au palais de justice de Québec pour le début de son enquête préliminaire, avancé de deux semaines. Retour sur cette journée inattendue.

Cette première journée d’audiences, non annoncée, a pris par surprise tous ceux qui suivent l’actualité judiciaire à Québec. La cause n’était même pas inscrite au tableau dans le hall d’entrée du palais de justice en matinée.

Tous les acteurs de cette affaire ont convenu de se réunir à la hâte pour une seule journée d’auditions en raison d’un conflit d’horaires impliquant l’un des témoins, incapable de se présenter à la date déjà fixée, soit le 6 juin. Le tribunal a donc accepté d’accommoder ledit témoin qui sera à l’étranger le mois prochain.

Une juge de Longueuil

C’est une juge de Longueuil, Anne-Marie Jacques, de la Cour du Québec, qui a été désignée pour présider l’enquête préliminaire de l’ex-juge de la Cour d’appel. D’entrée de jeu, l’avocat du septuagénaire, Me Jacques Larochelle, a demandé une ordonnance de non-publication.

Quatre policiers à la barre

L'enquête préliminaire du procès de l'ancien juge aurait du se tenir le 6 juin prochain
L'enquête préliminaire du procès de l'ancien juge aurait du se tenir le 6 juin prochain
Quatre policiers de la Ville de Québec, dont trois patrouilleurs qui se sont rendus sur les lieux du drame, ont défilé à la barre tout au long de la journée et ont été interrogés par Me Steve Magnan de la Couronne et Me Larochelle. Ces policiers avaient dû répondre à un appel d’urgence au condo de l’accusé sur le chemin Saint-Louis, le 12 novembre 2009. Il est interdit de rapporter le contenu de leur témoignage.

Rappelons que Marie-Nicole Rainville a été trouvée sans vie à son domicile. La dame de 71 ans, paralysée d’un côté à la suite d’un AVC en 2007, a été atteinte d’un projectile d’arme à feu. L’affaire, considérée d’abord comme un suicide, avait pris une autre tournure au terme de l’enquête policière. Son mari a été accusé sept mois plus tard de meurtre au premier degré et de possession d’arme prohibée. En mars dernier, il a déclaré en cour qu’il ne l’a pas tué et qu’il vivait un cauchemar.

L’homme de 76 ans, très alerte et attentif aux échanges malgré une légère surdité, a démontré hier, des signes d’impatience et de désapprobation à l’occasion. « Jamais, jamais! », a-t-il murmuré en réaction à la réponse d’un policier.

Sur un autre ton, plus tard, il a fait une blague sur son âge. L’enquête préliminaire, étape servant à valider la suffisance de preuves, reprendra le 6 juin et devrait durer toute la semaine.
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