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Un ancien de McGill au cœur d’une bataille hollywoodienne

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Céline Gobert

2011-08-10 11:15:00

Que se passe-t-il lorsque les héritiers du créateur Marvel, à l'origine de la célèbre maison d’éditions de comic books, réclament leurs droits d’auteur ? La bataille menée par Me Marc Toberoff, ex-étudiant de McGill, pourrait remettre bien des choses en question !

On ne compte plus les super-héros de Marvel: Spider-Man, Hulk, X-Men, Thor, The Avengers, Capitaine America, Iron Man …et on en passe !

On ne compte plus, non plus, les bénéfices qui se chiffrent en centaines de millions de dollars au box-office mondial, issus des films, DVD, jeux vidéos et autres produits dérivés.

Lorsque Disney rachète le tout pour 4 milliards de dollars en 2009, c’est une aubaine !

Aujourd’hui, les problèmes commencent, explique The Globe and Mail.

En effet, une loi américaine sur les copyrights donne le droit aux créateurs ou à leurs héritiers, de reprendre possession, dans certaines circonstances, de droits d'auteur vendus à d'autres.

Intéressant… Surtout si les histoires ou les personnages sont devenus, entre temps, très populaires.

C’est là qu’entrent en scène Lisa, Barbara, Susan et Neal, les héritiers de Jack Kirby, le créateur de ces héros.

Ce qu’ils veulent ? Regagner leurs droits d’auteurs, toucher des pourcentages. Aïe.

C'est Me Marc Toberoff qui représente les héritières de Kirby
C'est Me Marc Toberoff qui représente les héritières de Kirby
Duel

D’un côté, nous avons donc Marc Toberoff qui débute ses études à l’Université McGill à Montréal pour les finir à l’Université Colombia de NYC, grand spécialiste de ce genre de combat.

« Kirby était le Léonard de Vinci de la bande dessinée. Ses héritiers méritent une part de la richesse de ses créations, même un demi-siècle plus tard », déclare-t-il.

De l’autre, c’est James Quinn, éminent avocat new-yorkais représentant la société Marvel, visiblement peu prête à lâcher un centime.

« Les gens peuvent clamer que ce n'est pas juste mais 50 ans en arrière, personne ne pouvait prédire ce succès ! Ce n’est pas comme si Marvel profitait de quoi que ce soit ! C’est facile 50 ans plus tard de venir dire, hey, Spider-Man, ça a de la valeur ! Personne n’en savait rien en 1961 ! », affirme-t-il.

La décision de la Cour est tombée. Le grand vainqueur ? Le géant Marvel !

Me Toberoff a déclaré vouloir faire appel.

Quoiqu’il en soit une chose est certaine : cela sonne le début d’une longue série de cas similaires, tant Hollywood puise ses trésors d’aujourd’hui dans les vieux tiroirs d’hier !

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