Financières des avocats(es)

Louer ou acheter?

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Sophie Ginoux

2023-09-29 11:15:00

Cette question cornélienne, qui s’applique à beaucoup de nos biens, peut-elle se poser en matière d’assurance vie? Absolument, et elle en vaut vraiment la peine!

Nathalie Martel. Source: Financière des avocates et des avocats
Nathalie Martel. Source: Financière des avocates et des avocats
L’ancienne tirade « Être ou ne pas être » d’Hamlet, du 17e siècle, pourrait fort bien se transposer, au 21e, par « Vaut-il mieux acheter ou louer » ? Logements, voitures, cellulaires, électroménagers, lieux de vacances… Les domaines dans lesquels nous sommes amenés à opter pour la location ou pour l’achat sont innombrables. Et le capital vie en fait aussi partie !

Nous avons donc demandé à Nathalie Martel, conseillère pour la Financière des avocates et des avocats, quelle était la meilleure option entre une assurance vie temporaire ou permanente. La première voulant que nous louions du capital pendant une partie de notre vie, et la seconde que nous l’achetions jusqu’à notre décès.

La réponse de l’experte nous a alors un peu surpris : « Les deux sont intéressantes ! Tout dépend de votre situation ».

Évaluer ses besoins au fil de sa vie

Tout le monde a un parcours professionnel et personnel différent, et les personnes du secteur juridique n’y font pas exception. Certains avocats ou notaires vont travailler d’arrache-pied pendant plusieurs années pour se faire un nom et récolter le fruit financier de leur labeur avant de penser à constituer une famille. D’autres vont au contraire, sans attendre, mener ces deux volets de front. Et d’autres encore vont faire des choix au fur et à mesure, selon les opportunités qu’ils rencontrent.

Même s’ils sont différents, tous ces cas de figure sont valables, et la protection dont peuvent jouir ces professionnels, adéquatement évaluée. « L’essentiel, c’est de se poser les bonnes questions, indique Mme Martel. Il faut vous demander ce que vous aimeriez léguer en capital à votre conjoint, vos enfants, vos partenaires ou même à des organismes de bienfaisance. »

Ce montant doit être calculé selon plusieurs critères, selon la conseillère. « Avant de trancher pour une assurance vie temporaire ou permanente, je vous conseille d’évaluer votre situation, explique-t-elle. Pour déterminer les fonds nécessaires à vos proches, il faut additionner les frais successoraux liés à votre décès, les dettes impayées (prêts hypothécaire et auto, cartes de crédit, créances personnelles, etc.), ainsi que les fonds nécessaires pour maintenir le niveau de vie de vos proches, moins le montant de votre épargne et de vos actifs. »

Une fois l’analyse des besoins réalisée, il ressort par exemple que pour une personne dont le revenu est de 100 000 $, avec un ou une conjointe gagnant 50 000 $, 2 jeunes enfants et la garantie de pouvoir leur assurer pendant 20 ans 50 % de son revenu, tout cela en tenant compte de l’inflation, le capital assuré s’élèverait à 744 000 $. Tandis que si cette même personne a déjà élevé sa famille, n’a aucun prêt à rembourser et s’est constituée un bon patrimoine, elle pourrait se permettre une assurance vie d’un montant moins élevé.

« Personnellement, je suggérerais dans la première situation d’opter pour une assurance vie temporaire, et dans la seconde pour une assurance vie permanente, car les besoins à combler sont différents, tout comme les risques » lance l’experte.

Une protection hyper adaptative

Mme Martel n’hésite jamais à conseiller une assurance vie temporaire. Pourquoi ? « Parce que c’est une solution souple, simple et abordable » répond-elle.

Effectivement, un produit de ce type, qui s’étale de 5 à 30 ans, permet à moindre coût de garantir le nécessaire pour payer un prêt hypothécaire, financer les études de ses enfants ou un partenariat d’affaires, ou encore de soutenir sa famille en cas de décès. « Par exemple, pour une femme de 35 ans non fumeuse qui souhaite s’assurer pour 500 000$ pendant 20 ans, il ne lui en coûte que 255 dollars par an. Une aubaine pour être bien protégée », explique la conseillère.

D’autres facteurs intéressants jouent aussi dans la balance, puisqu’une assurance vie temporaire ne nécessite pas d’examen médical, qu’elle peut s’appliquer jusqu’à l’âge de 80 ans, et qu’il est possible de totalement la personnaliser. Elle peut ainsi être individuelle, multi-assurés, valide pour un 1er ou 2e décès (avec un ou une conjointe), et dotée d’options supplémentaires comme l’invalidité, les maladies graves et l’assurance des enfants.

Ce n’est pas tout ! La Financière des avocates et des avocats, en plus d’offrir des produits d’assurance vie temporaire parmi les plus abordables sur le marché canadien, leur a intégré de facto plusieurs avantages non négligeables.

Par exemple, sa Garantie d’augmentation automatique (GAA) maximise la couverture assurée de 10% chaque année, jusqu’à 10 ans, sans qu’on ait à lever le petit doigt. L’OSBL a aussi pourvu tous ses contrats d’une aide aux personnes en deuil qui peut atteindre 1000 dollars par bénéficiaire pour des conseils professionnels. Enfin, la Financière permet aux personnes de 45 à 64 ans de convertir leur assurance vie temporaire en assurance vie permanente, et ce, sans examen médical obligatoire.

Nous comprenons mieux pourquoi Nathalie Martel conseille tout autant des assurances vie temporaires que permanentes aux personnes actives du milieu juridique qu’elle accompagne. Les deux sont intéressantes, en vérité !
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