Defi 2010
Le défi de Nicholl Paskell-Mede
Natacha Mignon
2010-02-04 14:15:00
Nicholl Paskell-Mede veut devenir le cabinet pancanadien de l’assurance. Une stratégie qui passe nécessairement par Toronto, comme l’explique Dominique Naud, l’associé directeur du bureau de Montréal.
Votre bureau est spécialisé en assurances. Était-ce un atout pendant la crise ?
Dominique Naud : Je dirais que oui. En temps de ralentissement économique, les réclamations en matière d’assurances ne fléchissent pas, bien au contraire. C’est pourquoi nous avons eu besoin de recruter à Montréal et à Toronto, et notre prochain défi est de maintenir cette croissance.
Votre cabinet est à l’origine québécois. Expliquez-moi la stratégie d’ouvrir un bureau sur le marché déjà très concurrentiel de Toronto, avec des cabinets puissants, et maintenant cette volonté de le faire grossir.
A l’origine, nous avons ouvert le bureau de Toronto pour répondre aux exigences de nos clients, notamment ceux de Londres et de Zurich. De façon générale, beaucoup d’assureurs viennent de l’étranger, prenez, le groupe Lloyd’s par exemple. Il fallait qu’on soit capable de les conseiller aussi bien sur le marché du Québec que sur celui de l’Ontario. Le pari a bien marché et, avec nos clients étrangers, ont suivi beaucoup d’assureurs de Toronto. C’est pourquoi de trois avocats, nous sommes passés à sept et prévoyons maintenant qu’ils seront dix-douze à échéance de deux-trois ans. On voudrait être de plus en plus connu comme le cabinet canadien de l’assurance.
Est-ce que cela veut dire que votre bureau ne veut toucher à aucun autre secteur ?
Pas nécessairement. Actuellement, le droit de l’assurance c’est 75 % de l’activité, le reste étant dévolu à des activités connexes. C’est là ce qui est important. On peut s’étendre, mais on ne veut pas le faire n’importe comment. Le cabinet est très spécialisé dans tous les domaines de la responsabilité professionnelle, dans ce domaine ont connait des litiges très complexes, impliquant également des questions de diffamation, responsabilité industrielle, et responsabilité des fabricants. Ce sont des domaines connexes au droit de l’assurance dans lesquels nous sommes compétents.
Vous m’avez beaucoup parlé de Toronto. Est-ce que la croissance doit avoir lieu aussi à Montréal ?
Oui, le bureau de Montréal marche bien. Nous sommes aujourd’hui 26 avocats et on pourrait être plus dans les prochaines années. Pour cela, on veut attirer des jeunes et les former. C’est plus comme cela que nous voyons notre croissance, que par la voie d’une fusion et des risques de mésentente que cela implique.
Justement, est-ce un défi pour un cabinet de 33 personnes de recruter ?
On participe à la course aux stages depuis qu’elle a été instituée, justement pour offrir aux jeunes avocats le choix entre un très gros cabinet ou un cabinet de taille moyenne comme le nôtre. Parmi les jeunes, il y a des mordus de la responsabilité professionnelle. Eux sont naturellement attirés par notre cabinet pour sa très bonne réputation en la matière.
Également, aujourd’hui, les avocats veulent de plus en plus un équilibre travail-vie personnelle et cela ils le trouvent chez nous. On leur demande ici de faire 1450 heures, pour le reste on veut les garder heureux. Beaucoup de cabinets en parlent aussi de cet équilibre, mais chez Nicholl Paskell-Mede on a vraiment été des précurseurs. C’est même pour cela que j’ai rejoint la boutique, il y a quelques années !
Dominique Naud : Je dirais que oui. En temps de ralentissement économique, les réclamations en matière d’assurances ne fléchissent pas, bien au contraire. C’est pourquoi nous avons eu besoin de recruter à Montréal et à Toronto, et notre prochain défi est de maintenir cette croissance.
Votre cabinet est à l’origine québécois. Expliquez-moi la stratégie d’ouvrir un bureau sur le marché déjà très concurrentiel de Toronto, avec des cabinets puissants, et maintenant cette volonté de le faire grossir.
A l’origine, nous avons ouvert le bureau de Toronto pour répondre aux exigences de nos clients, notamment ceux de Londres et de Zurich. De façon générale, beaucoup d’assureurs viennent de l’étranger, prenez, le groupe Lloyd’s par exemple. Il fallait qu’on soit capable de les conseiller aussi bien sur le marché du Québec que sur celui de l’Ontario. Le pari a bien marché et, avec nos clients étrangers, ont suivi beaucoup d’assureurs de Toronto. C’est pourquoi de trois avocats, nous sommes passés à sept et prévoyons maintenant qu’ils seront dix-douze à échéance de deux-trois ans. On voudrait être de plus en plus connu comme le cabinet canadien de l’assurance.
Est-ce que cela veut dire que votre bureau ne veut toucher à aucun autre secteur ?
Pas nécessairement. Actuellement, le droit de l’assurance c’est 75 % de l’activité, le reste étant dévolu à des activités connexes. C’est là ce qui est important. On peut s’étendre, mais on ne veut pas le faire n’importe comment. Le cabinet est très spécialisé dans tous les domaines de la responsabilité professionnelle, dans ce domaine ont connait des litiges très complexes, impliquant également des questions de diffamation, responsabilité industrielle, et responsabilité des fabricants. Ce sont des domaines connexes au droit de l’assurance dans lesquels nous sommes compétents.
Vous m’avez beaucoup parlé de Toronto. Est-ce que la croissance doit avoir lieu aussi à Montréal ?
Oui, le bureau de Montréal marche bien. Nous sommes aujourd’hui 26 avocats et on pourrait être plus dans les prochaines années. Pour cela, on veut attirer des jeunes et les former. C’est plus comme cela que nous voyons notre croissance, que par la voie d’une fusion et des risques de mésentente que cela implique.
Justement, est-ce un défi pour un cabinet de 33 personnes de recruter ?
On participe à la course aux stages depuis qu’elle a été instituée, justement pour offrir aux jeunes avocats le choix entre un très gros cabinet ou un cabinet de taille moyenne comme le nôtre. Parmi les jeunes, il y a des mordus de la responsabilité professionnelle. Eux sont naturellement attirés par notre cabinet pour sa très bonne réputation en la matière.
Également, aujourd’hui, les avocats veulent de plus en plus un équilibre travail-vie personnelle et cela ils le trouvent chez nous. On leur demande ici de faire 1450 heures, pour le reste on veut les garder heureux. Beaucoup de cabinets en parlent aussi de cet équilibre, mais chez Nicholl Paskell-Mede on a vraiment été des précurseurs. C’est même pour cela que j’ai rejoint la boutique, il y a quelques années !
36220
Publier un nouveau commentaire