Concours international: 2 candidats pour l’AJBM

Douze candidats représenteront différents Jeunes Barreaux de la francophonie européenne, haïtienne et québécoise au Prix Paris-Montréal de la Francophonie 2014, concours international de plaidoirie qui se déroulera le 3 septembre à la Cour d’appel du Québec de Montréal lors de la rentrée judiciaire.

Le volet anglophone se déroulera en parallèle le même jour: dix avocats revêtiront la toge et s’exprimeront dans la langue de Shakespeare pour l’International Debate Championship qui opposera des jeunes avocats provenant d’Europe, des États-Unis et du Québec.

« À la différence d'autres concours oratoires auxquels j'ai participés, celui-ci nous offre l'opportunité de plaider dans un sens différent, c’est-à-dire avec humour. Et c'est mon style ! », précise Jason S. Novak qui a été sélectionné pour défendre les couleurs de l’Association du Jeune Barreau de Montréal (AJBM) au concours anglophone.

Titulaire d'un baccalauréat en droit civil et en Common Law de l’Université d'Ottawa, il a débuté comme étudiant en 2008 chez Robinson Sheppard Shapiro et pratique au sein du groupe de litige du cabinet depuis son admission au Barreau en 2010.

« Le but est de faire une plaidoirie sur un ton humoristique qui démontre notre culture générale et notre sens de l'humour, plutôt que d'argumenter sur la base de règles juridiques. Il s'agit d'un exercice de forme et non de fond », indique quant à lui Hugues Doré-Bergeron désigné comme représentant montréalais au concours francophone à la suite de sa victoire au Prix de l'oratoire Francophone en juin .

Diplômé en droit de l'Université McGill, il est membre du Barreau du Québec depuis 2013. Après avoir travaillé pendant deux ans chez Woods, comme stagiaire puis avocat, il pratique désormais à son compte.

« J'aime prendre la parole en public. J'y vais pour m'amuser », confie-t-il, bien qu'il reconnaisse que cela parait bien sur le CV. « Il s'agit d'une manière additionnelle de pratiquer l'art oratoire, c'est un exercice intellectuel intéressant. »

Parmi les six thèmes proposés, l'avocat a choisi de débattre sur le sujet: « Vaut-il mieux être honnête ou faire preuve de tact ? » et de prendre partie pour l’honnêteté.

« Toutes les idées valent, le défi c'est de sélectionner les arguments les plus intéressants et de bien les présenter. Or, lors de ce concours, les paramètres sont clairement identifiés et on a le temps de préparer, contrairement en pratique devant une cour », explique-t-il, confiant pour la suite.

Selon Me Novak, ce genre de compétition permet aussi de développer la confiance nécessaire pour être plus confortable à représenter les clients devant un tribunal. « C'est pour cela que je le fais et je pense que les jeunes étudiants stagiaires devraient participer à des concours oratoires.»

Dans le thème « Plus c'est grand, mieux c'est », il a choisi de défendre la position inverse. « Mon objectif n'est pas de gagner mais d'être créatif, de surprendre les gens et de les faire rire, ce que je garantis ».

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