État des lieux sur la conférence de règlement à l’amiable

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Jean H. Gagnon, Ad.e.

2015-02-11 11:15:00

Un important rapport de recherche sur l’expérience des justiciables et avocats ayant participé à des conférences de règlement à l’amiable a été publié. Notre spécialiste en médiation nous éclaire...

Me Jean H. Gagnon a plus de 40 années d’expérience à titre d’avocat de négociateur, de médiateur et d’arbitre
Me Jean H. Gagnon a plus de 40 années d’expérience à titre d’avocat de négociateur, de médiateur et d’arbitre
Au terme d’une recherche qu’il a menée, avec la collaboration de la Cour supérieure du Québec, de la Cour du Québec et des Barreaux de section, auprès de 740 participants (380 justiciables et 360 avocats), le professeur Jean-François Roberge, de la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke, a publié, le 1er décembre dernier son important rapport de recherche sur l’expérience des justiciables et des avocats ayant participé à des conférences de règlement à l’amiable devant la Cour supérieure du Québec et la Cour du Québec.

Ce rapport, intitulé « Le sentiment d’accès à la justice et la conférence de règlement à l’amiable » (CRA) (que je vous encourage fortement à lire en cliquant ici) démontre bien, en premier lieu, l’importance, l’utilité et le succès de ce mécanisme de règlement de litiges judiciarisés.

On peut notamment y lire que le taux de règlement en CRA se situe aux environs de 83 % et que, selon les différents paramètres examinés par le professeur Roberge, le taux global de satisfaction est de plus de 80 %.

D’autre part, et ceci est tout autant important pour les avocats et praticiens des modes de règlement de différends, ce rapport montre bien que la CRA n’est pas une panacée et qu’elle convient moins bien à certains types de différends.

Coûts judiciaires élevés, sentiment d’équité faible

Ainsi, on peut lire dans le rapport du professeur Roberge que :

- Le sentiment d’équité du processus, et de son résultat, vécu par les usagers de la CRA n’est que de 65 %. Encore plus, le degré de satisfaction quant au caractère « réparateur » du résultat (qui est un des aspects du sentiment d’équité) des usagers de la CRA n’est que d’environ 50 %;

- Le degré de satisfaction est moindre pour les usagers ayant participé à une CRA en matière commerciale que pour ceux y ayant participé en matière civile;

• - Plus les coûts encourus dans le système judiciaire sont élevés et plus la satisfaction diminue (et ce, de façon significative);

• - Le degré de satisfaction est plus faible chez les parties ayant perdu plus de 10 000 dollars en opportunités ou consacré plus de 100 heures pour régler le problème.

Sur ces deux derniers sujets, le professeur Roberge écrit :

« Nous avons également remarqué que l’augmentation des coûts déjà encourus (ressources, opportunités, temps) influence de manière négative la satisfaction et que les parties qui ont un accord sont plus satisfaites. En plus d’un rapport coûts-bénéfices avantageux, le piège psychologique de “l’escalade des engagements” pourrait expliquer ce résultat.

Selon ce phénomène psychologique, la partie voit les ressources en argent et en temps consacrées au litige comme un “investissement”. Par conséquent, elle s’attend à récupérer ses coûts en plus de ce qu’elle croit mériter en droit. Plus les coûts en argent et en temps augmenteront, plus la zone potentielle d’accord sur le plan financier se réduit avec pour conséquence une impasse potentielle et une diminution de la satisfaction. »

La médiation avant la CRA

Notamment en matière de différends commerciaux, ce rapport démontre clairement que d’autres mécanismes de règlement de différends peuvent être mieux adaptés aux besoins de nos clients. Ainsi, une médiation peut être menée beaucoup plus tôt qu’une CRA, souvent avant même l’institution d’un recours judiciaire.

En deuxième lieu, un médiateur privé (qui n’est pas assujetti aux horaires et aux autres contraintes d’un juge) peut consacrer beaucoup plus de temps aux parties et à leurs procureurs afin de les aider à explorer un plus grand nombre d’alternatives et à choisir la meilleure solution parmi plusieurs.

Ces caractéristiques de la médiation privée peuvent augmenter sensiblement le degré de satisfaction de vos clients, notamment quant au caractère équitable, et réparateur, du processus et de son résultat, et ce, à un moment où il est encore souvent possible de préserver une relation ou de maintenir un certain niveau de collaboration.

La CRA joue donc vraiment un rôle important et utile pour le règlement de litiges judiciarisés, mais d’autres outils, dont la médiation, peuvent jouer un rôle tout aussi important afin de vous aider à mieux répondre aux besoins de vos clients et, pour reprendre les mots du professeur Roberge, ainsi améliorer votre réputation et votre image de marque par une approche de « solutionneur de problème » adaptée aux réalités de votre clientèle.

Je vous invite à me contacter (par courrier électronique à jhgagnon@jeanhgagnon.com ou par téléphone au 514.931.2602) pour toute question ou tout commentaire.

Bio:

Avec 40 années d’expérience à titre d’avocat de négociateur, de médiateur et d’arbitre, Jean H. Gagnon est aussi l’un des pionniers du droit de la franchise au Canada. Il est également l’auteur de nombreux articles sur les moyens non judiciaires de prévention et de règlement des différends. Il est accrédité par l’Institut de médiation et d’arbitrage du Québec, par l’Institut de médiation et d’arbitrage du Canada, et par le Barreau du Québec.

Site internet: http://jeanhgagnon.com
jhgagnon@jeanhgagnon.com
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48 commentaires

  1. Paul Martin
    Paul Martin
    il y a 9 ans
    CRA vs. médiation
    Les CRA ne sont qu'une version "soft" du règlement judiciaire des conflits et ont effectivement beaucoup moins à offrir que la médiation "pure", entre autres, parce que:
    1. les CRA sont axées sur le droits et obligations légales des parties, pas sur leurs besoins véritables;
    2. Sauf erreur, les juges menant les CRA n'ont habituellement pas suivi de formation en médiation et continuent donc d'être influencés et motivés par l'approche contradictoire et confrontationnelle propre aux litiges, ce que n'a pas comme "mindset" une personne bien formée en médiation "pure";
    3. Les avocats, qui souvent font plus partie du problème que de la solution, demeurent au coeur et à l'avant-plan des CRA, alors que dans une médiation "pure" ce sont les parties elles-mêmes qui le sont , comme ils devraient l'être;
    4.Même s'il y a règlement à l'issue d'une CRA, souvent ce ne sont que les symptômes du problème qui ont été adressées, pas ses causes profondes. Une "band-aid" est aux CRA, ce que des points de suture sont à la médiation.
    5. Une médiation "pure" demeurera toujours plus rapide, moins coûteuse, moins formelle, plus créatrice de valeur, plus satisfaisante et plus protectrice de rapports futurs qu'une CRA.

    Un de facteurs qui semblent impressionner le plus les justiciables dont l'affaire est soumise à une CRA c'est que la CRA est menée par un "vrai juge". Or, pour les raisons mentionnées plus haut, la pertinence de ce facteur devrait être davantage remise en question.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Ça dépend
      Ça dépend beaucoup du mindset de votre client. Peut être que ce que vous écrivez est valide en matière familiale. D'expérience, en matière commerciale, quand beaucoup de dollars sont en jeu, il est souvent préférable d'avoir un juge qui aura une autorité sur les représentants des clientes que d'avoir quelqu'un de former en médiation qui n'imposera pas le respect chez ces individus.

    • Maurice P. Grévisse
      Maurice P. Grévisse
      il y a 9 ans
      Excellent commentaire
      Excellent commentaire qui résume bien certaines lacunes associées aux CRA.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Ce que j'allais écrire
      1 - Cela dépend dans laquelle des 7 phases du deuil est le client. Si la médiation se déroule trop tôt alors il y aura échec et coûts supplémentaires à la clé.

      2 - Cela dépend absolument du domaine de droit. La famille et pourquoi pas les troubles du voisinage seraient de bons domaines. Mais en commercial ou en construction ce sera difficile.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Conviction profonde
      Il y a tellement d'affirmations non supportées dans cette analyse...

      Le problème avec les gens les plus convaincus est qu'ils croient à l'évidence de leurs propos et ne saisissent pas qu'ils doivent en faire la démonstration. Autrement dit, ils sont convaincus mais ils ne sont généralement pas convaincants.

      1. Les besoins des parties: quand on te doit de l'argent, tu veux être payé. Aucun "besoin" ou autre considération ésotérique entre en ligne de compte.

      2. Le 'mindset' de "la personne formée en médiation pure" est présentée comme une forme d'exaltation religieuse qui comme la pensée magique est plus efficace que tout le reste pour amener les parties à régler.

      3.Mes clients seraient tellement en désaccord avec votre commentaire. C'est pourquoi ils paient mon tarif horaire. Comme ils cherchent un paiement ou l'exécution d'une entente, la pensée magique n'est pas utile pour eux.

      4. Les symptômes du problèmes? C'est drôle. Payez ce qui est dû. Respectez votre parôle. Laissez-faire l'ésotérique. Il n'y a pas de band-aid, une fois payé, l'histoire est finie.

      5. Une CRA dure une journée, le juge lit les procédures, ça pourrait difficilement être plus facile et économique.

      J'imagine que Me Martin réagiera avec son modus operandi habituel et qu'il m'insultera comme il a insulté "À vos cas" plus bas ey qu'il ins. Si j'avais l'habitude de me nommer, compte tenu de ses attaques contre ceux qui ne sont pas d'accord avec lui, je ferais exception au principe cette fois.

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      Obtus
      Bon matin

      Vos commentaires sont tellement obtus ("ésotérique", "pensée magique", etc.), déconnectés ("une fois payé, l'histoire est finie". Vraiement?Même dans les relations entre partenaires d'affaires), réducteurs et rétrogrades que je ne perdrai même pas mon temps à tenter de vou aider à vor plus clair, sauf pour dire ceci:
      1. que ce sont des des personnes ignorantes et fermées d'esprit comme vous qui font que, malheureusement, la médiation et les autres MARC ne soient pas plus prévalents comme mode de résolution, malgré tous les avantages supérieurs qu'ils offrent par rapport aux litiges;
      2. que vous n'avez rien compris: au risque de me répéter, mes "attaques" (comme vous les appellez) s'adressent non pas aux propos comme tels mais aux "pas de couilles" qui les publient bien cachés sous un lâche anononymat.

      Bonne journée

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Pour une fois vous êtes drôle!
      Il est vrai que vous semblez tellement ouvert d'esprit vis-à-vis les gens qui ne partagent pas votre point de vue.

  2. Jean H. Gagnon, Ad.E., médiateur
    Jean H. Gagnon, Ad.E., médiateur
    il y a 9 ans
    Médiation puis CRA
    Merci Me Martin de votre pertinent commentaire.

    À mon avis cependant, ce n'est pas CRA vs. Médiation, mais plutôt Médiation puis CRA.

    La CRA joue aujourd'hui un rôle très important, positif et utile dans le déroulement d'une instance judiciaire.

    Selon mes renseignements, les juges reçoivent effectivement une formation en médiation et, selon les échos que j'en reçois (puisque, ne faisant pas de procédure judiciaire, je n'ai pas le privilège de participer à des CRA), les juges font aujourd'hui un excellent travail en CRA pour lesquels ils méritent amplement notre respect et nos remerciements.

    En fait, et cela est un peu gênant pour un médiateur d'expérience, en raison du nombre de CRA, plusieurs juges ont une beaucoup plus grande expérience en médiation que la majorité des médiatrices et médiateurs privés.

    Par contre, il n'en demeure pas moins que (a) la CRA intervient relativement tard dans le processus judiciaire, à un moment où les parties ont déjà beaucoup investi dans leurs recours et où le niveau d'animosité entre elles a été exacerbé par leurs procédures respectives, (b) en CRA, les parties et leurs avocat(e)s n'ont pas le choix ni du médiateur ni de l'approche de médiation, (c) les juges faisant de la CRA ont des contraintes d'horaire et de temps, et (d) l'un des objectifs de la CRA est de réduire le nombre de dossiers allant à procès, objectif mesuré par l'économie en temps du juge entre la durée de la CRA et la durée prévue du procès, ce qui fait en sorte que les juges sont incités à limiter la durée d’une CRA de manière à ne pas dépasser celle réservée pour le procès.

    L'approche adoptée dans le nouveau Code de procédure civile me semble fort prometteuse : Privilégier la médiation et les autres modes privés de règlement des différends le plus tôt possible (avant même l'institution d'un recours judiciaire ou dès que possible par la suite), puis conserver la CRA pour les recours qui n'ont pu se régler avant d'en être rendus à cette étape.

    La réussite de ce changement sera cependant, en grande partie, tributaire de son adoption par tous les intervenants; législateur, magistrature, Barreau, justiciables et… avocat(e)s.

    Souhaitons que les avocat(e)s prennent ce virage qui ne peut qu'améliorer leur image de "solutionneur de problème" et assurer un nouvel essor à notre profession qui, ne nous en cachons pas, en a grand besoin.

    Jean

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Médiation puis CRA et pourquoi pas...
      ensuite procès si le reste a échoué.

      Un bon avocat est un avocat qui sait expliquer à son client ce qui est préférable pour lui de manière indépendante. C'est un avocat qui va savoir quant est venu le temps d'entreprendre les démarches de résolution de conflit en prenant en compte l'attitude de la partie adverse de manière à déterminer si cela constituera une perte de temps possible et bien s'il y a une opportunité d'en tirer quelque chose.

      Je ne vais certainement pas faire faire du tourisme judiciaire à mes clients en les faisant passer par votre proposition de médiation puis CRA et pourquoi pas procès afin qu'il puisse nourrir tous les acteurs du système. Voilà qui est un peu farfelu.

    • Jean H. Gagnon, Ad.E.
      Jean H. Gagnon, Ad.E.
      il y a 9 ans
      Bien oui, médiation... puis CRA
      Merci Me, M. ou Mme Anonyme (désolé, bien j'ai de la difficulté à savoir comment bien saluer une personne qui écrit sous le couvert de l'anonymat) de votre commentaire fort pertinent,

      Je suis tout à fait d'accord avec vous.

      C'est bien le rôle, et le devoir, de l'avocat de bien informer et conseiller son client sur la route et les moyens à prendre pour solutionner son problème ou son différend, et ce, de manière indépendante et dans le seul intérêt de son client.

      Il revient aussi à l'avocat de choisir la stratégie appropriée et de guider son client à toutes les étapes du processus choisi (que ce soit comme négociateur ou devant un médiateur, un arbitre ou un juge).

      Pour bien remplir ce rôle, tout comme un avocat de litige doit bien maîtriser (non seulement sur le plan théorique, mais aussi sur le plan pratique) le Code de procédure civile et les règles de pratique des différents tribunaux, l'avocat "maître en solutions" (pour reprendre un récent slogan du Barreau du Québec) doit connaître, comprendre et bien maîtriser les modes privés de règlement de différends. Sinon, comment fera-t-il pour bien informer, conseiller et guider son client?

      Je suis aussi tout à fait d'accord avec vous sur le fait qu'il ne faille pas "faire du tourisme judiciaire" ni "nourrir tous les acteurs du système", mais plutôt s'ouvrir à d'autres outils que le tribunal pour résoudre des litiges afin de mieux informer, conseiller et guider nos clients.

      D'ailleurs, dans beaucoup de secteurs d'activités, nos clients ont déjà élaboré des moyens non judiciaires de règlement des différends.

      Le défi qui se pose aux avocats est donc de savoir s'ils demeureront les principaux professionnels à consulter pour prévenir ou résoudre des différends et des litiges, ou des joueurs secondaires qui ne seront consultés que lorsque, après que les autres moyens aient été épuisés, les tribunaux restent la seule voie pour y arriver.

      C'est là un choix que nous devons faire dès maintenant avant que d'autres ne le fassent pour nous.

      Jean

    • Jean H. Gagnon, Ad.E.
      Jean H. Gagnon, Ad.E.
      il y a 9 ans
      ... et l'effitement est bel et bien déjà commencé!
      Pour celles et ceux qui se ferment encore les yeux sur la réalité que nos clients cherchent déjà des moyens de régler leurs différends sans faire appel aux avocat(e)s, voici quelques données qui pourraient vous intéresser.

      Il y a environ 10 ans, j'étais choisi comme médiateur par des avocat(e)s dans plus de 90% de mes médiations. Aussi, les avocat(e)s étaient présent(e)s et participaient activement aux séances de médiation dans plus de 80% des cas.

      Aujourd'hui, en ce début 2015,(a)le nombre de médiations a de beaucoup augmenté, (b) les parties me contactent, et me choisissent, directement, et sans l'assistance d'un(e) avocat(e), dans plus de 25% des cas, et (c) la proportion de mes médiations dans lesquelles les avocat(e)s sont présent(e)s à la séance de médiation a chuté à moins de 65%.

      Bien que ce ne soient là que des données empiriques tirées de ma seule expérience (et non des statistiques fiables), je suis convaincu que, de plus en plus, nos clients potentiels cherchent des moyens de régler leurs différends sans faire appel à des avocat(e)s qu'ils associent à un risque important d'escalade du conflit et à des procédures judiciaires coûteuses et souvent interminables.

      Il est encore temps (quoique déjà tard) pour changer l'image de notre profession en devenant de véritables "maîtres en solution".

      Dans deux ou trois ans, il sera déjà trop tard.

      Jean

    • Jean H. Gagnon, Ad.E.
      Jean H. Gagnon, Ad.E.
      il y a 9 ans
      ... et l'effritement est bel et bien déjà commencé!
      Pour celles et ceux qui se ferment encore les yeux sur la réalité que nos clients cherchent déjà des moyens de régler leurs différends sans faire appel aux avocat(e)s, voici quelques données qui pourraient vous intéresser.

      Il y a environ 10 ans, j'étais choisi comme médiateur par des avocat(e)s dans plus de 90% de mes médiations. Aussi, les avocat(e)s étaient présent(e)s et participaient activement aux séances de médiation dans plus de 80% des cas.

      Aujourd'hui, en ce début 2015,(a)le nombre de médiations a de beaucoup augmenté, (b) les parties me contactent, et me choisissent, directement, et sans l'assistance d'un(e) avocat(e), dans plus de 25% des cas, et (c) la proportion de mes médiations dans lesquelles les avocat(e)s sont présent(e)s à la séance de médiation a chuté à moins de 65%.

      Bien que ce ne soient là que des données empiriques tirées de ma seule expérience (et non des statistiques fiables), je suis convaincu que, de plus en plus, nos clients potentiels cherchent des moyens de régler leurs différends sans faire appel à des avocat(e)s qu'ils associent à un risque important d'escalade du conflit et à des procédures judiciaires coûteuses et souvent interminables.

      Il est encore temps (quoique déjà tard) pour changer l'image de notre profession en devenant de véritables "maîtres en solution".

      Dans deux ou trois ans, il sera déjà trop tard.

      Jean

  3. À vos cas
    À vos cas
    il y a 9 ans
    Ordinaire
    J'ignore si Me Martin a eu la chance de participer récemment à des CRA, mais les juges en charge de celles-ci sont souvent plus adroits pour mener les parties à un règlement que les médiateurs privés. Une grosse partie de ce qu'il écrit est biaisé ou fondé sur des préjugés. Son commentaire manque incroyablement de nuances.

  4.  à vos cas 2
    à vos cas 2
    il y a 9 ans
    d'accord avec ordinaire
    Je suis très surpris des commentaires de Paul Martin.
    J'ai participé à une cinquantaine de CRA. Certaines assez simples et d'autres complexes et impliquant plusieurs parties. Généralement mes clients sont plus que satisfaits de l'exercice et une bonne part de cela découle du fait que pour une journée , les parties peuvent discuter avec un juge dans un contexte informel. Le rôle de l'avocat est bien différent et il lui appartient de préparer les clients. Pour moi, la CRA fait partie des outils de l'avocat
    Bon , quelques unes ont été un échec mais très peu et même celles qui ne fonctionnent pas permettent de voir le dossier différemment. Et oui les juges sont formés et ils ne sont pas obligés de faire des CRA, c'est un choix.

  5. Paul Martin
    Paul Martin
    il y a 9 ans
    Réponse à '"À vos cas"
    Vous avez raison: je suis biaisé et j'ai de forts préjugés contre la résolution judiciaire des conflits. Parce qu'entre autres ma formation avancée en médiation suivie au Harvard Law School, les centaines (milliers?) d'heures de lectures, de recherche et de réflexion entourant la publication de mon livre sur la résolution de conflits et mes plus de 35 ans en pratique privée (How's that for fact dropping?), m'ont clairement démontré "that there's got to be a better way". And there is. Et ce ne sont pas les tribunaux qui sont cette voie.

    Ceci dit, votre commentaire, en plus de provenir d'une personne qui a ni le courage de s'identifer (sauf avec un pseudo de jeu de mots aussi facile qu'insignifiant) ni le courage de ses convictions, passe complètement à côté du sens de mon propos, que je vous inviterais à relire plus attentivement.

    Que le juge soit habile pour mener les parties à un règlement, n'est pas la question. Ce sont, en particulier, le contenu du règlement, les bases sur lesquelles il est fondé, le moment auquel il intervient, par qui, pourquoi (peurs? épuisement des ressources? abdication? etc.) et comment il est conclu qui font, entre autres importants facteurs, que la médiation, comme mode de résolution, est de loin supérieur aux CRA.

    Mais, c'est vrai, il s'agit là que d'une simple opinion subjective et biaisée, ce que la vôtre n'est sûrement pas.

    Bonne continuation, cher (?) couard anonyme.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Overreact much?
      You don't take criticism very well, do you?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Mais ça change quoi l'anonymat?
      Donc je peux pas participer au débat si je ne fournit pas mon nom? Pourquoi? Qu'est-ce que ça va changer? Vous aller me googler et possiblement me faire un "unfriend" si j'apparais dans vos contacts LinkedIn?

      Si cela vous apaise je peux aussi prendre un faux nom tel que "Jean Tremblay" afin qu'on puisse se concentrer sur le contenu et non sur le contenant...

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      Yes, I can
      It has nothing to do with criticism, which I can take and even welcome, when it's well founded.

      FYI, my response and its tone have more to do with responding to cowards (the French word "pissous" is just as appropriate), which you are as well, who don't have the courage to stand by what they say by identifying themselves and who, in addition, cowardly use that anonymity to publish comments "that take the form of attacks without reason or merit", as a wise man recently said .

      D'autres questions?

    • À vos cas
      À vos cas
      il y a 9 ans
      Mes excuses!
      Je constate mon erreur. Je vois qu’effectivement votre « mindset » développé au Harvard Law School et suite à vos importantes lectures fait de vous quelqu’un de tellement conciliant qui s’attaque aux symptômes du problème. Le tout en nuance.

      Excellente pub pour votre pratique, je suis convaincu que nombres de consœurs et confrères sont impressionnés. Après tout, quand on pense médiation, on pense à quelqu’un qui tombe facilement dans les insultes, non pas parce qu’il a été insulté lui-même, mais simplement parce que quelqu’un a osé commenter son point de vue.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      "when it's well founded"
      "when it's well founded"

      I bet that it never is when someone contradicts you or challenges your point of view.

      Seriously, where was the attack in the initial comment? Do you always perceive differences of opinion as attacks against your person? Maybe you should post anonymously, you would understand that it's not personal.

      I posted my previous comment because I believe your reaction was totally overblown. Thanks for proving my point with your new response.

      I get the feeling that if I posted my name, you would challenge me to a fistfight? That's seriously how you come off.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Besoin de précisions
      Me Martin, vous avez fait rédigé le paragraphe suivant:
      "in addition, cowardly use that anonymity to publish comments "that take the form of attacks without reason or merit", as a wise man recently said."

      Merci de pointer du doigt ces "attaques" qui ont été faites car là je suis perdu.

      Un "pissous"

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      Tiens, encore le couard
      Allez voir (ou relire) mon commentaire plus haut intitulé "Yes, I can" - qui s'adresse aussi à vous - pour mieux comprendre. Si vous ne comprennez toujours pas,je pourrai récrire en plus grosses lettres et tapez ma réponse plus lentement et peut-être même y ajouter des images.

      Sachez que je ne considère pas comme "quelqu'un" (pour reprendre votre terme), une personne qui, comme vous, a peur de s'identifier et n'a pas le courage de ses opinions.

      Si vous êtes un tel pissou et n'avez pas ce courage, vous devriez vous abstenir de commenter.

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      Suite et fin
      Il y a une nuance (pour reprendre un terme que vous aimez bien utiliser)qui manifestement vous échappe: comme médiateur, conseiller ou promoteur de la cause des modes non-judiciaires de résolution de conflits, je ne fais pas affaire avec des couards, dont vous êtes, et je ne le ferais pas.

      Bonne soirée!

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      reality check
      Et pourtant, le seul qui attaque et insulte ses consoeurs et confrères dans les commentaires ici, c'est vous.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Wow et c'est vous qui prônez la médiation?
      Personnellement je fais du litige et pas de la médiation. Cela signifie que je n'ai pas de diplôme de médiateur accrédité à accrocher au mur. Par contre, je fais attention à gérer mes émotions et celle de mes clients, et je dirige mes clients vers la négociation avant et pendant les procédures.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Pas nécessaire
      Je comprends très bien ce que vous écrivez. C'est juste que l'ensemble de votre oeuvre sur ce propos contredit avec tellement plus d'éloquence ce que vous semblez vouloir vous faire croire.

    • À vos cas
      À vos cas
      il y a 9 ans
      Vraiment
      Ça vous a pris tout ce temps pour ce petit ajout?

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      Constructive
      Vous avez raison. J'aurais dû vous répondre dans ma langue qui est également la langue officielle plutôt que dans la vôtre, pour être plus précis.

      Par "well-founded", je voulais dire "critique constructive".

      Bonne journée

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      Insultes?
      Comment est-il possible d’”insulter” (comme vous dites) des non-entités?

      Vous confondez « insultes » avec des reproches, quant à moi fort bien fondées, à des gens qui se permettent de faire des commentaires sans avoir le courage de se les approprier en s’identifiant.

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      Citation
      « Fistfight »?? Ça ne m’est jamais même passé par l’esprit. Vous faites sûrement de la projection pour avoir pensé à une chose aussi tordue.

      Si vous vous croyez qu’il est correct, honorable et courageux d’émettre des opinions sans oser vous les approprier en apposant votre nom dessus, je n’y peux rien.

      Comme je l’ai déjà cité dans un autre contexte, George Dor a déjà dit « L’homme qui se tient debout est le plus beau des monuments ». Dommage qu’il n’ait pas pensé d’en formuler une semblable pour le cas inverse des « pas de couilles ». Je vous l’aurais dédié avec plaisir.

    • Santiago
      Santiago
      il y a 9 ans
      Enough already!
      Enough with the comments about anonymous posters, this site exists because you can post without revealing your identity.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Re: Insultes
      "Cowards, pissou, pas de couilles, obtus, ignorantes et fermées d'esprit, lâche, couards etc."

      Comme quoi en dépit d'avoir étudié à Harvard, fait de longues lectures et autrement tomber dans les citations et énoncés prétentieux, vous ne faites pas la distinction entre "reproche et insulte".

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      Délai
      Ce rien est tout ce que vous avez comme réplique?

      PVI, le délai s'explique par le fait que, vu le grande nombre d'interventions ici, je n'avais pas remarqué votre commentaire sur le coup mais seulement plus tard en fin journée. Entretemps, contrairement à vous, j'avais des choses plus importantes à faire.

      D'autres questions?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Citation (2)
      As you misunderstood, I repeat: that is how you come off. Aggressive.

      If you are comparing yourself to the "plus beau monument" because of the imagined slights, when you are the one who throws insult after insult, there is no point in pursuing this discussion.

      “He who takes offense when offense was not intended is a fool, yet he who takes offense when offense is intended is an even greater fool for he has succumbed to the will of his adversary.”

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      Sans retenue
      Je me répète : comment peut-on « insulter » (comme vous le prétendez) des lâches incognitos?

      Ceci dit, j’assume pleinement les qualificatifs que j’ai utilisés pour dénoncer ici les commentateurs pleutres. Je me suis permis, avec un certain plaisir je dois avouer, de mettre de côté mes retenue, courtoisie, bienveillance, bonhommie et affabilité habituelles que l’on me connait pour oser dire, en m’identifiant clairement, les vraies choses, n’en déplaise à ceux que ça peut offusquer, surtout si ces vierges offensées sont aussi des pas de couilles.

      Si vous pensez que j’agis de la même façon avec des gens que je respecte, vous vous trompez royalement, comme tous ceux qui me connaissent peuvent en attester.

      En passant, merci ceux qui m’offrent ces belles occasions de répliquer. Je m’amuse.

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      Vous avez encore mal compris
      Vous avez encore une fois trouver une façon de mal comprendre le sens de mon propos : cette belle citation ne m’était évidemment pas destinée et je ne me comparaissais d’aucune façon « au plus beau des monuments ».

      Cette citation de Dor, que vous ne connaissez probablement pas, visait plutôt à illustrer, par son contraire, ce que les commentateurs pleutres d’ici, dont vous, n’étaient justement pas, soit des gens capables de se tenir debout en ayant le courage de s’identifier en émettant leurs opinions.

      Parlant de monument, le seul qui pourrait être érigé à votre éfigie serait un gros "chicken".

      Sur ce, bon weekend

    • À vos cas
      À vos cas
      il y a 9 ans
      Pas tout à fait....
      IL s'est passé 47 minutes entre votre commentaire "Tiens encore le couard" et votre second qui s'appelle "Suite et fin". Les deux sont en réponse à mon commentaire "Mes excuses".

      Il est donc inexact de prétendre comme vous tentez de le faire que vous n'aviez pas remarqué mon commentaire, vous y aviez déjà répondu. C'est pourquoi votre 2e commentaire s'appelle SUite et fin, n'est-ce pas?

      De toute évidence vous mettez beaucoup plus d'énergie à vous défendre que vous prétendez.

    • À vos cas
      À vos cas
      il y a 9 ans
      Enfin
      Vous avez retrouvé votre dico des synonymes?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Sagesse de Neil Peart
      Vous avez beau essayé, mais le concensus est probablement qu'il serait TRÈS surprenant qu’un individu qui disjoncte et voit des insultes partout sur un blog en raison de divergences d'opinions soit quelqu'un de posé dans d'autres circonstances. Je suis d’avis que comme le reste, votre perception de votre soi est... plutôt favorable. Je suis généreux.

      Comme vous aimez les citations : « To the beatiful and the wise, the mirror always lies ».

      Votre argumentation est truffée de sophismes. Évidemment votre préféré est l'attaque ad hominem, qui dans le contexte ne vous honorent pas du tout. Mais vous faites également plusieurs appels à l'autorité. Le problème est que vous vous poser en figure d'autorité (votre diplôme, vos lectures, les citations etc.). Pour les lecteurs qui ne vous connaissaient pas avant ce débat, ce n’est pas très convaincant.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Observation
      Vous remarquerez que cette question, essentielle, malgré les dizaines de réponses est demeurée sans réponse.

  6. Anonyme
    Anonyme
    il y a 9 ans
    un pseudo de jeu de mots aussi facile qu'insignifiant
    Je dois me tromper sur votre identité puisqu'il serait incroyablement paradoxale que ce commentaire émane de celui qui publie des caricatures sur ce site.

    Au modérateur: si vous permettez à Me Martin de s'insurger, s'emporter et d'insulter les gens comme il le fait dans ce commentaire (insignifiant, couard etc), la petite boutade qui précède ne devrait pas vous poser problème.

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      C'est moi
      Non, vous ne vous trompez pas, c'est bien moi et j'assume pleinement

      Et sur ce, je n'ai plus à ajouter au cercle des peureux.

      Bonne soirée à tous.

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 9 ans
    Médiation vs CRA
    Il va de soi que quelqu'un qui charge plusieurs centaines de dollars de l'heure doit justifier son taux horaire en comparaison avec un juge qui lui est gratuit....

    • Jean H. Gagnon, Ad.E.
      Jean H. Gagnon, Ad.E.
      il y a 9 ans
      Juge gratuit???
      M., Mme ou Me Anonyme (désolé, mais je ne sais pas comment mieux vous saluer),

      Croyez-vous vraiment qu'un juge est gratuit???

      Aussi, si les procédures requises pour se rendre jusqu'à la CRA (i.e. requête introductive d'instance, défense, interrogatoires, requêtes de toutes natures, etc.) ont coûté au justiciable 10 000$, 20 000$, 30 000$ ou même plus, croyez-vous que la CRA est vraiment moins coûteuse qu'une médiation qui aurait coûté 5 000$ avant même l'institution de procédures judiciaires?

      Ceci sans compter le délai de plusieurs mois avant de pouvoir se rendre devant un juge dans une CRA ni la détérioration des relations entre les parties, et du différend, dans l'intervalle.

      Croyez-en mon expérience, vos clients ont déjà fait ce calcul...

      Jean

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Dépend d'où tu es dans les procédures
      Oui, le juge est gratuit. Rendu à un certain point dans les procédures, c'est donc plus économique d'avoir recours à une CRA. Je comprends votre point de vue concernant la médiation au début, malheureusement, dans plusieurs cas les clients ne sont juste pas prêts.

      Remarquez que contrairement à ce que vous affirmez, l'on est pas obligé d'avoir fait toutes les étapes procédurales pour avoir recours à une CRA. De la même façon que je n'ai jamais fait de médiation sans avoir donné la position de ma cliente par écrit. Ce qui évidemment équivaut en frais à plus que le dépôt d'une procédure (RII ou défense).

      Merci d'accepter une différence d'opinion sans vous sentir attaqué, de toute évidence vous êtes un homme sécure et équilibré.

    • Paul Martin
      Paul Martin
      il y a 9 ans
      Et vlan!
      Oui, c’est en plein ça. Aussi « sécure » (comme vous dites) que ceux qui, comme vous, n’ont pas le courage de s’identifier. Ça s'est du vrai « sécure », mon ami.

      Et, un commentaire du genre, ça s’appelle aussi « prêter le flanc ». Merci.

      Merci aussi à tous pour ces bons moments.

      Bon weekend

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 9 ans
      Et vlan?
      Vous pensez sincèrement que ce petit commentaire est l'équivalent d'un KO? OK...

  8. Anonyme
    Anonyme
    il y a 9 ans
    Open face
    This is the second email stream in recent weeks where a lawyer "bravely" signs his real name and then discounts the opinion of others based on that sole fact. In the 1st instance, the lawyer did not go all in with the insults and bragging as in this case, but he still managed to come off as relying a little too heavily on bravado.

    Seems to me that if you don't want to participate in an anonymous debate, you don't post here. If you chose to give your name, you should still debate ideas and not believe you win the argument based on the sole fact that you posted your name.

    For the sake of argument, I will copy a brief but in my opinion compelling answer already given as to why some of us post anonymously:

    i) Parce que l'identité d'un commentateur n'est pas pertinent à sa prise de position?

    Je vous retourne la question: qu'est-ce que ça changerait à votre argumentaire si vous connaissiez l'identité de la personne à qui vous répondez?

    ii)Parce que ça permet de s'exprimer candidement?

    Parce que la plupart d'entre nous avons des clients/ associés/ employeurs qui pourraient nous tenir rigueur d'offrir une opinion personelle sur un sujet avec lequel ils ne seraient pas d'accord...

    As for my learned colleague who sees personal attacks everywhere when people , perhaps he should add Don Quixote to his extensive reading list. After reading the comments, I believe that like most people who follow excessive pride, bravery is not the proper word, foolishness is way more appropriate.

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