Un juge primé

Le 1er juin à l’Hôtel du Parlement de Québec, la ministre de la Justice Stéphanie Vallée a remis le Prix de la justice du Québec 2014 à M. Morton S. Minc, le juge-président de la Cour municipale de Montréal.

Étaient présents pour l’événement qui visait aussi à souligner le 50e anniversaire du Ministère de la Justice Nicole Duval Hesler, juge en chef du Québec, de la famille et des amis du lauréat, ainsi que d'anciens ministres de la Justice.

« Notre lauréat, M. Morton S. Minc, est un modèle d'inspiration par son engagement à favoriser une justice de proximité fondée sur la réhabilitation sociale et le respect de la dignité humaine », a déclaré la ministre de la Justice.

Inscrit au Tableau de l’Ordre en 1976, M. Morton S. Minc a notamment exercé au sein du cabinet Campbell, Minc avant de fonder son propre cabinet, Minc et associés en 1981 où il pratiquait en droit commercial.

Entre 1978 et 1985, il a enseigné à l'Université McGill et à l'Université Concordia et à par la suite, participé au tribunal-école du collège John-Abbott et à la Coupe Gale de la Osgoode Hall Law School à Toronto.

En 1993, il s’est joint à la magistrature à la cour municipale de Montréal. Il a présidé le comité consacré aux Problem Solving Courts, des tribunaux spécialisés dans la résolution des problèmes de délinquance liés à la maladie mentale, qui privilégient une approche novatrice et sociale.

En 2009, il est devenu juge-président de la cour municipale de Montréal et y a instauré une culture de collaboration et de coopération avec les partenaires des milieux social et juridique. Il a bonifié les programmes sociaux existants, en particulier le Tribunal de la santé mentale, et en a créé d’autres pour l'itinérance et la maltraitance envers les aînés.

Il a pris part à l'implantation d'un centre d'aide aux victimes d'actes criminels au sein de la cour et d'un service d'information juridique pro bono accessible aux justiciables qui se représentent seuls.

« Le modèle qu'inspire la démarche de M. Morton S. Minc rejoint l'esprit du nouveau Code de procédure civile, en ce sens qu'il préconise une approche novatrice qui ouvre la voie à un changement de culture juridique. La réussite de ce changement repose sur la collaboration de tous les intervenants et s'inscrit comme une source d'inspiration pour les 50 prochaines années », a conclu Me Vallée.