Des nouvelles de l’UQAM

Le rapport d’activités 2014 - 2015 de la Clinique internationale de défense des droits humains (CIDDHU) de l’UQAM, est disponible.

L’une des missions de la Clinique est de permettre aux victimes de violation des droits humains et aux défenseurs des droits humains de profiter d'un soutien légal et gratuit, indique le site de l’UQAM. Il s’agit de la première clinique du genre au Québec, qui fête ses 10 ans d’existence cette année.

La Clinique s’implique à plusieurs niveaux : les droits des peuples autochtones, les droits des femmes et des enfants, les droits des migrants, la lutte contre l’impunité, la sanction des violences sexuelles, ainsi que la défense des droits humains dans un contexte d’exploitation des ressources naturelles.

Les étudiants en droit peuvent s’impliquer dans le traitement de dossiers, acquérir une expérience pratique de la défense des droits humains et de se familiariser avec les défis méthodologiques et éthiques que ce travail implique.

Cette année, la Clinique a entre autres soutenu ses partenaires pour dénoncer les violations des droits humains devant des instances internationales et régionales, que ce soient les conditions de détention en Haïti, la dénaturalisation des Dominicains d’origine haïtienne ou les violations de la Convention européenne des droits de l’homme en Russie.

Elle produit également des rapports destinés au grand public sur divers sujets d’importance : l’accès aux soins périnataux des femmes migrantes, les abus liés au recrutement de travailleurs étrangers ainsi que les droits des personnes en situation d’itinérance.

Doctorat honoris causa

C’est sur recommandation de la Faculté de science politique et de droit que la militante des droits autochtones, Evelyne St-Onge, s’est vue décerner un doctorat honorifique.

Elle s’était notamment engagée dans la bataille visant à faire modifier la Loi sur les Indiens afin que les femmes conservent leur statut d’Indiennes à la suite d’un mariage avec un non-autochtone. La loi fédérale sera finalement modifiée en 1985.


Originaire de la communauté innue Uashat-Maliotenam, elle a cofondé l’Association des femmes autochtones en 1974, qui a pour mission d’harmoniser les relations entre les autochtones et les non-autochtones.

De 2010 à 2013, elle a occupé le poste de conseillère de la Réserve Maliotenam et a travaillé au transfert des fonds d’exploitation des ressources naturelles vers des programmes d’éducation.

Collation des grades 2015

C’est le 13 novembre dernier que les nouveaux diplômés de la Faculté de science politique et de droit se sont vus remettre leur diplôme lors de la cérémonie de collation des grades.

Plusieurs professeurs, chargés de cours, directeurs de programme et directeurs de départements, vice-doyens, doyens et vice-recteurs ainsi que des représentants des conseils de diplômés facultaires étaient présents pour saluer les finissants et leur remettre leur attestation de fin d’études et, dans certains cas, des mentions d’honneur pour l’excellence de leurs résultats.

Des photos de la soirée sont visibles ici.