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Des cabinets hackés pour leurs infos en F&A

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Céline Gobert

2016-04-06 13:15:00

48 cabinets d’envergure ont été pris pour cibles par un hacker russe vivant en Ukraine qui cherchait à voler de l’information sur les fusions et acquisitions des cabinets…

48 cabinets d’envergure ont été pris pour cibles par un hacker russe
48 cabinets d’envergure ont été pris pour cibles par un hacker russe
Comme semble le confirmer l’affaire des «Panama papers», les grands cabinets d’avocats sont désormais les cibles privilégiées des pirates qui désirent obtenir des informations confidentielles, que ce soit en matière de propriété intellectuelle, offres publiques ou encore transactions en F&A des cabinets.

« Ce n’est pas une fuite, c’est du piratage », a d’ailleurs indiqué au Business Insider l’un des fondateurs du cabinet d’avocats Mossack Fonseca, ajoutant avoir une piste sur l’origine de la fuite.

En plus des «Panama papers», une autre attaque a été médiatisée ces derniers jours, indique American Lawyer: celle d’un cyber-criminel nommé Oleras qui visait des cabinets comme Kirkland & Ellis, Sullivan & Cromwell, Sidley Austin ou encore Akin Gump Strauss Hauer & Feld.

Récemment, un groupe se faisant appeler "FIN4" avait également cibler de nombreuses entreprises. Parmi elles, 20% étaient des cabinets d’avocats.

Tout ceci vient questionner la capacité des cabinets d’avocats à se protéger des pirates informatiques, et pourrait sérieusement entamer la confiance des clients. Bien qu’aucun ne puisse totalement être à l’abri de ce genre d’attaques, les cabinets d’avocats ont toutefois tout intérêt à multiplier les mesures de protection.

Voici un petit top, compilé par Above the law:

1- Ne soyez pas laxiste, faites de la cybersécurité votre priorité. Le premier danger, avant tout, est de minimiser les risques ou de prendre la possibilité d’une attaque à la légère. N’hésitez pas à utiliser des doubles procédés d’authentification ou à générer des mots de passe complexes et sophistiqués. Il existe des outils pour cela.

2- Sauvegardez, sauvegardez, sauvegardez. Autant que possible. Certains privilégient le « cloud » pour cela mais attention: certains services ne font que répliquer à l’identique votre bureau ou disque dur. S’il y a un virus dans l’ordinateur, il y a des risques qu’il s’étende dans le cloud.

3- Éduquez-vous, éduquez les autres. N’hésitez pas à en parler entre confrères et consoeurs. Surtout si un courriel vous paraît suspect. Il suffit d’un seul clic sur un lien corrompu pour faire beaucoup de dégâts dans le système informatique de votre cabinet. Lisez sur le sujet, envisagez les communications « cryptées ». Jouez la carte de la sécurité avant tout. Et rappelez-vous: mieux vaut prévenir que guérir!
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