Commission Charbonneau: nouveau rapport à venir

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La Presse Canadienne

2016-04-12 11:18:00

Un comité de suivi de la Commission Charbonneau publiera un rapport en novembre. Dans le comité, on trouve des juristes bien connus du milieu…Qui sont-ils?

Gilles Ouimet
Gilles Ouimet
Le Comité public de suivi des recommandations de la Commission Charbonneau déposera un premier rapport le 24 novembre prochain, soit un an après la publication du rapport officiel de la commission d'enquête sur l'industrie de la construction.

Ce comité, qui est une initiative de professeurs et d'experts qui refusent que les 60 recommandations de la Commission Charbonneau soient lettre morte, a rencontré la presse, mardi à Montréal, pour expliquer le mandat qu'il s'est donné et présenter ses sept membres.

La professeure de droit Martine Valois
La professeure de droit Martine Valois
Parmi ces sept membres, on retrouve le maire de Westmount Peter Trent, l'ancien bâtonnier du Québec et ancien député libéral Gilles Ouimet et la professeure de droit Martine Valois.

Le professeur de science politique Denis Saint-Martin, membre du comité, affirme qu'il n'appartient pas au gouvernement et aux ordres professionnels seulement de veiller au suivi des recommandations de la commission d'enquête.

Il faut transformer la culture des gens aussi, leur rappeler que la corruption n'est pas un crime sans victime, a martelé M. Saint-Martin.
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3 commentaires

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Belle initiative
    Il faut un changement de culture et plus il y a de gens qui s'impliquent, meilleures sont les chances que les pratiques changent. Chapeau!
    Mais j'ai une question.
    Si 1) L'attention d'un ministre ou son appui pour un projet ne doit jamais s'acheter.
    Si 2) Exiger d'un ministre qu'il aille chercher 100 000 ou 150 000$ (ou 500 000$ en Ontario) ouvre la porte à une certaine corruption et semble conséquemment un grand mal.
    Si 3) On interdit anyway les dons par les entreprises.
    Alors la question: L'argent entre comment dans les coffres-forts d'un parti? Genre que le monde entier vit en fonction du cash, pi les partis politiques, eux, sont sensés vivre avec l'air du temps? Y'a tu juste moi qui ne comprends pas?

    • Lili Guay
      Lili Guay
      il y a 8 ans
      Retraitée Federale
      Je désire des réponses aux questions ci-haut mentionnées.

      Et que le présent gouvernement applique les recommandations de la Commission

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      re Le financement populaire
      Les gens peuvent donner jusqu'à 100$ par parti par année (200$ pour les années électorales ou de course à la chefferie).

      Le PQ et le PLQ ne sont donc pas en peine. (Par ex. le PQ avait environ 70 000 membres en 2015)

      Pour les plus petits partis, ça peut être problématique, je l'admets.

      Quant aux "objectifs", ils ne sont pas, en eux-mêmes, source de problème, si tout le monde respecte la loi - sa lettre et son esprit. Par exemple, si un ministre devait récolter 100 000, son organisation devrait donc trouver 1000 membres disposés à payer 100. C'est réaliste et raisonnable, et c'est pas pour un 100 qu'un ministre sera "acheté".

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