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Bruny Surin poursuit Puma!
Julien Vailles
2016-08-09 13:15:00
L'athlète Bruny Surin poursuit en justice le fabricant d’articles de sport Puma, pour une violation alléguée à sa marque de commerce...
Résumé des faits
C'est en juin 2015 que M. Bruny Surin apprend l'existence des souliers « Cell Surin » confectionnées par la société Puma. Cette dernière fabrique des vêtements, des chaussures et des accessoires vestimentaires sportifs et opère aussi des commerces de détail.
Il fait immédiatement un parallèle avec son nom : en effet, ni en français, ni en anglais, le mot Surin ne semble avoir une connotation sportive, rappelle-t-il. En revanche, on associe facilement ce nom avec celui de l'athlète, en particulier lorsqu'il est apposé sur des souliers de course, sa discipline de prédilection, invoque la demande.
Or, M. Surin œuvre aujourd'hui lui aussi dans le commerce de détail de vêtements de sport, pour lequel il a enregistré son nom comme marque de commerce en 2001. Et il n'a jamais donné l'autorisation à Puma d'utiliser celle-ci, indique-t-il dans la demande en justice.
Il allègue que les chaussures de Puma au nom de « Cell Surin » et « Cell Surin 2 » créent de la confusion chez les consommateurs en ce que : le public visé est masculin et que Bruny Surin est un athlète masculin; la chaussure est une chaussure de course et que Bruny Surin est un athlète de course; et la chaussure est commercialisée comme étant axée sur la vitesse et que Bruny Surin est spécialisé dans le sprint.
Dommages de 90 000 $
M. Surin demande donc 20 000 $ solidairement à Puma Canada et à Puma North America pour les troubles et inconvénients et le préjudice moral qu'il a subis, et 70 000 $ solidairement à titre de dommages-intérêts punitifs. Rappelons que des dommages punitifs peuvent être réclamés lorsque la faute commise est illicite et intentionnelle, selon la Charte des droits et libertés de la personne.
En plus du total de 90 000 $, il demande également une injonction permanente pour faire cesser l'utilisation de son nom par Puma.
L'avocat au dossier, qui agit pour M. Surin, est Me Martin Pichette du cabinet Lavery.
Pour lire la demande complète, cliquez ici.
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