Pierre Arcand

Un éventuel congé de maternité fait-il peur aux employeur ?

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Pierre Arcand

2017-09-21 14:15:00

Habituellement non… Mais il y a les bonnes intentions, et la réalité, nous dit le recruteur Pierre Arcand.

Question:

Ma question est une simple curiosité: j’aimerais savoir si les entreprises qui requièrent vos services ont une préférence pour les hommes, considérant la possibilité que les femmes ont des chances de prendre un congé de maternité ?

Réponse:

Chère lectrice ou peut-être lecteur.

Il faut en premier lieu préciser que les mandats qui nous sont confiés visent à combler un besoin au sein d’une entreprise ou d’un cabinet. La première étape dudit mandat consiste à évaluer les besoins de notre client et par le fait même, à établir le profil du candidat idéal. À cette étape, le fait que ce soit un homme ou une femme n’est pratiquement jamais abordé.

Pierre Arcand
Pierre Arcand
Ceci étant dit, si les spécificités de notre client nécessitent l’ajout d’un juriste mobile qui sera appelé à faire de fréquents déplacements et qui devra être disponible 20 heures sur 24, il est évident que le juriste désirant concilier travail et famille ne sera pas le candidat idéal. À ce que je constate, encore aujourd’hui, bien que le balancier tende à se rapprocher du centre, l’expression conciliation travail famille se retrouve plus fréquemment dans le discours des candidates que dans celui des candidats.

Dans ces circonstances, sans que le profil idéal soit celui d’un homme, il est évident que nous serons à la recherche d’un candidat ou d’une candidate pour qui l’emphase durant les prochaines années sera mis sur sa carrière. Si le profil précise de 7 à 10 années d’expérience, donc un candidat habituellement dans la trentaine, le ratio hommes intéressés vs femmes intéressées augmente encore plus.

Je vous souligne que j’emploie le terme « intéressé » et non intéressant. Dans les faits, si une avocate souhaite poser sa candidature après qu’on lui ait expliqué les exigences du poste, elle sera plus que la bienvenue. Et il est vrai que plusieurs excellentes candidates visent, et obtiennent ce genre de poste. Cependant il y a plus de candidats que de candidates intéressés à ce type de défi et par conséquent plus de candidats retenus que de candidates, non pas parce qu’elles sont des femmes mais bien parce qu’elles sont moins nombreuse à postuler.

La belle théorie étant établie, est-ce qu’à l’occasion il n’y a pas client qui nous dit : « J’en ai trois dans mon équipe qui sont parties en congé de maternité depuis deux ans, on peux-tu éviter ça… ?»
Oui certains clients expriment ce souhait et pourrions-nous les en blâmer ? Ces gestionnaires ont des résultats à livrer et un congé de maternité, aussi socialement souhaitable qu’il puisse être, est une secousse sismique dans leur environnement.

Certains de ces environnements sont plus fragiles que d’autres et une équipe soumise à ce phénomène à répétition peut être difficile à gérer. Je pense qu’il faut analyser toutes les facettes d’un problème avant d’avancer une solution. C’est trop facile de dire que telle ou telle situation ne devrait pas exister. Si elle existe c’est souvent l’expression d’une réalité alors on ne peut pas les balayer du revers de la main. Reste à voir si on doit les tolérer, les encadrer ou les proscrire.

Mais pour mieux répondre à votre question, est-ce que le spectre d’un congé de maternité fait peur aux employeurs ? Habituellement non, mais dans certaines circonstances les gestionnaires vont essayer d’éviter cette situation à candidatures égales. Mais ici je spécule un peu, car s’ils optent pour l’autre candidat, ils ne me diront pas que c’est pour éviter le possible congé de maternité.

Est-ce parce que le modèle économique est basé sur la mentalité masculine ?

Probablement que c’est le cas, en partie du moins. Par contre, je crois sincèrement que notre société s’approche tranquillement d’un juste équilibre entre les valeurs familiales et économiques. J’en suis par ailleurs témoin assez fréquemment en discutant avec autant les candidats que les clients.

Maintenant on doit définir ou se trouve ce juste équilibre… un beau défi que voilà!
Je vous laisse y réfléchir, et je vous souhaite une bonne semaine.


La Question au Recruteur

Chaque semaine, le recruteur juridique Pierre Arcand répond à une question posée par vous, chers lecteurs.

La Question au Recruteur de la semaine est choisie parmi toutes celles reçues sur le site. Toutes les questions sont bonnes pour autant qu’elles concernent votre carrière de juriste.


Sur l'auteur

Pierre Arcand s'est spécialisé en recrutement juridique après avoir pratiqué le droit pendant une douzaine d'années. Ayant été associé au sein de cabinets boutiques ainsi que d'un important cabinet de Montréal, il connaît bien la communauté juridique et les enjeux reliés à la pratique du droit tant en cabinet qu'en entreprise. Arcand et Associés, une entreprise spécialisée dans le recrutement de cadres et de professionnels, a été fondée en 1999. Pierre Arcand et son équipe apporte un soutien professionnel tant aux entreprises qu'aux cabinets qui cherchent à recruter les meilleurs candidats disponibles.
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20 commentaires

  1. DSG
    World apart
    The fact that we speak so openly about this is indicative of the fact that this profession plays by its own set of rules and that it is completely out of touch with the modern age. Had the same question been asked in any other field, the answer would have been a simple no, that would be illegal. But lawyers on the other hand take into consideration sex, age and sometimes even race and speak about it as though there's nothing wrong with it. The other day there was an article on whether women lawyers who were suing for equal pay were committing career suicide. It shouldn't even up for discussion. So the next time you find yourself complaining about how the senior partners treat you like a dog think to yourself that perhaps we deserve it.

    • AC
      Yep
      A very well put and thoughtful comment from DSG.
      Where is this site going!?

      For real, though, the fact that this is allowed to be said is quite telling. On the other hand, the thing is, such a way of thinking is also true in other fields... Maybe they aren't as good at making it seem ok-ish so they just shut it?

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 6 ans
    Un rappel à la Charte, peut-être à l'ordre
    Les articles 10 et 16 de la Charte des droits et libertés de la personne interdisent la discrimination de la travailleuse enceinte. Les mêmes articles s'appliquent aux travailleurs qui exercent leur droit au congé de paternité ou parental.

    Intéressant que vous avez choisi d'écrire un billet sur l'embauche des avocates et la possibilité de congé de maternité mais avez omis de mentionner la discrimination et les congés de paternité.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      Expérience vécue réellement
      Malheureusement, nous nous retrouvons encore dans une société où les femmes doivent faire un choix entre leur carrière ou leur famille, selon mon opinion.

      Dans une entrevue de course aux stages, je me suis fait poser la question si j'étais mariée et/ou si j'avais des enfants. Immédiatement j'ai compris le "pourquoi" de ces questions. Je ne suis pas en train de dire que c'est l'unique raison que je n'ai pas eu de rappel en 2e entrevue, mais la combinaison d'être dans la trentaine et être une femme qui veut un jour avoir des enfants me semble être un indicateur clair que je ne suis pas une candidate idéale. Mes années d'expériences professionnelles et académiques semblent ne pas avoir de poids.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      La théorie et la réalité
      Je suis désolé mais dans un cabinet de 5 avocats, une avocate part en congé maternité et vous avez du mal à vous relever. Vous en avez deux en même temps qui tombent enceinte et vous pouvez quasimment fermer boutique.

      La réalité c'est que contrairement à d'autres professions la nôtre requiert une connaissance approfondie du client et de ses besoins ou problèmes sur une longue période de temps.


      Si un dentiste par en congé maternité c'est pas si grave, on en trouve un autre. Il est peut-être moins bon mais une carie c'est une carie. Lorsque vous devez redistribuer 30-40 dossiers de l'avocate qui part dans l'équipe c'est plus que difficile. Vous devrez peut-être même transférer à un autre cabinet car vous n'avez pas les ressources pour les prendre en charge.

      Prendre un contractuel dans l'intervalle? Encore faut-il trouver la perle rare qui a l'expertise recherchée. Même encore là, ce n'est pas vrai que ce contractuel peut prendre en charge la connaissance de tous les dossiers de l'avocate partie. Si ça se fait, ce sera sans frais pour le client et à gros, très gros frais pour le cabinet.

      La réalité dans laquelle nous vivons est économique, un cabinet doit payer son personnel et faire face à ses charges diverses. Ce n'est pas vrai que je vais pouvoir présenter la charte des droits et libertés à mon locateur en lui expliquant la raison pour laquelle je ne peux pas payer mon loyer.

      Signé: un féministe économiquement réaliste.

    • Ah ben dis donc
      Ah ben dis donc
      il y a 6 ans
      Bla bla bla
      Si votre cabinet doit fermer boutique parce que deux malheureuses veulent enfanter et incidemment générer des payeurs de taxes qui vont financer vos soins de santé, vous ne méritez pas d'être en affaires.

      « Si un dentiste par en congé maternité c'est pas si grave ». N'importe quoi: la médecine dentaire est tout aussi importante que trois pelés et un tondus qui n'ont aucune autre compétence que de savoir à quels articles du C.c.Q. référer un pauvre hère qui va devoir casquer pour le privilège.

      Les hôpitaux savent très bien gérer les congés de maternités des médecins -qui eux aussi doivent connaître leur "client", soit dit en passant. Si vous êtes incapable de faire de même, c'est que c'est ce que vous êtes, justement: un incapable.

    • Maurisse
      Maurisse
      il y a 6 ans
      Méchant féministe!
      Évidemment les psychologues, les travailleurs sociaux et tant d'autres ont une connaissance du client bien inférieure à celle de l'avocat qui écrit une mise en demeure pour un compte impayé.

      Tous ces gens renoncent à avoir une famille, c'est bien connu.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      !
      "Les hôpitaux savent très bien gérer les congés de maternités des médecins -qui eux aussi doivent connaître leur "client", soit dit en passant."

      Je me fiche des propos de 'La Théorie et la Réalité', mais connaître un dossier et connaître un patient, dans la grande majorité des cas, c'est très différent.

      Par ailleurs, si vous comparez la gestion d'un hopital, appareil gouvernemental hyper bureaucratisé, avec un petit cabinet, vous ne comprenez absolument rien à la situation. Avant d'insulter, vous devriez vraiment réfléchir. Vous avez possiblement raison sur le fonds, mais votre exemple est d'un ridicule!

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      Féministe my ass
      Il n'est pas rare que des dossiers de l'institution où je travaille sont transférés suivant un roulement de personnel (des dossiers qui sont actifs chez nous depuis 5 ans et +) et, malgré les nécessaires efforts de recrutement et adaptation des nouveaux preneurs, la transition finit par se faire sans heurt.

      Faut se sortir de la tête que les dossiers d'avocats ne sont pas uniques par rapport à n'importe quelle autre profession. Comptables, médecins, psychologues ont tous à s'adapter suivant un départ pour un congé parental. Votre façon de penser et celle de M. Arcand ne sont que les vestiges tenaces d'une pensée archaïque qui pourrit la profession.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      C'est quoi ce commentaire ?
      "Si votre cabinet doit fermer boutique parce que deux malheureuses veulent enfanter et incidemment générer des payeurs de taxes qui vont financer vos soins de santé, vous ne méritez pas d'être en affaires."

      Vous vivez dans quel monde?

      Vous n'avez manifestement aucune expérience de travail en cabinet privé. D'ailleurs, votre exemple des hôpitaux dont les employés sont rémunérés par le gouvernement indique clairement que vous ne cherchez à faire rien d'autre que de troller.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      Oui parce que
      il est bien connu que le travail de l'avocat se résume à écrire des mises en demeure.

      Nous ne faisons pas le même type de travail mon cher Maurisse.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      et vous travaillez dans quelle "institution" exactement
      Évidemment si vous nous balancez que vous travaillez pour le public ou une grande entreprise, vous comprenez que votre billet n'a aucune pertinence... Mais bon, vous faites comme vous voulez.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      RE:
      Grande, petite, privé ou public, le constat est le même: ce n'est pas sorcier de reprendre des dossiers, aussi complexes soient-ils, quand on possède les compétences pour occuper l'emploi. Les arguments "économiques" que certains invoquent sont majoritairement des prétextes visant à défendre une mentalité moyen-âgeuse et non des raisons valables.

      Seule exception possible: le départ pour congé parental d'un avocat-vedette ultra spécialisé dans son domaine et/ou possédant des liens étroits et exclusifs avec des clients d'envergure.

      Ce n'est probablement pas votre cas ni celui de la grande majorité des avocats.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      Est-ce que vous savez compter?
      Calcul simple, même pour des avocats:

      Cas de figure: Un cabinet comptant 5 avocats. Chacun 100 dossiers équivalents.

      Un départ en congé parental = hausse du volume de travail de 25% pour ceux qui restent. Pour l'avocat qui travaille déjà 50 heures, mettons, ça semaine passe à env. 62 heures.

      Un 2e départ = hausse de 66% du volume de travail pour les trois qui restent. Excusez du peu.

      Donc si deux personnes tombent en congé, ce sont des semaines de 83 heures.

      Et on parle pas ici d'un "rush" temporaire. Non mes amis, ça va durer un an

      Et en fait mon calcul au fond c'est n'importe quoi, parce que travailler dans des dossiers que tu ne connais pas, ça peut facilement représenter le double et le triple du travail normal.

      Donc: oui, ça peut signifier la fin du cabinet, ou la "fusion" forcée avec un autre, etc.

      Maintenant, dites-nous, Anonyme qui ne trouve "pas sorcier" de reprendre les dossiers des collègues: vous travaillez combien d'heures par semaine? Combien d'heures de plus êtes vous capable de faire pendant un an?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      Far fetched
      Pourquoi ne pas pousser l'absurde, tiens: dans un bureau de 5 avocats, 4 des 5 (qui de toute évidence s'en foutent de l'avenir du cabinet) partent en même temps en congé de parental, sans possibilité de travailler à distance car totalement coupés de ce monde, dans un contexte où le marché des avocats disponibles pour travailler à contrat est en grande pénurie !

      Vos contorsions factuelles pour justifier vos propos ne font que vous démasquer en tant que pseudo féministe de pacotille.

      Par contre, vous feriez un bon gymnaste.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      Ok vous n'avez aucune crédibilité
      "Grande, petite, privé ou public, le constat est le même: ce n'est pas sorcier de reprendre des dossiers, aussi complexes soient-ils, quand on possède les compétences pour occuper l'emploi."

      Vous ne savez pas du tout de quoi vous parlez mais souhaitez vous exprimer quand même.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      Un détail
      Celui à qui vous répondez n'est pas la même personne que "la théorie et la réalité" (je le sais car c'est moi qui ai écrit le premier commentaire).

      Quant au commentateur à qui vous répondez, il prend la peine d'illustrer son propos, ce que vous ne faites pas puisque vous vous limitez à des généralités en faisant le parallèle entre le public et le privé ou encore en invoquant le fait qu'il n'est pas sorcier de reprendre un dossier.

      Mais que faites-vous exactement? Votre emplopyeur vous paie-t-il à votre juste manque de valeur ajoutée ou il ne le sait pas encore?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      phénomène
      "Vous ne savez pas du tout de quoi vous parlez mais souhaitez vous exprimer quand même."

      Phénomène très répandu, hélas...

  3. Avocate offensée!!
    Avocate offensée!!
    il y a 6 ans
    Non mais....
    "certains clients expriment ce souhait et pourrions-nous les en blâmer ? Ces gestionnaires ont des résultats à livrer [...]"

    WOW!! Pis après ça qu'on ne vienne pas me dire que l'égalité homme-femme est atteinte!!

    Ce genre de propos est définitivement à blâmer!! C'est même illégal! Honte à vous Monsieur Arcand de ne pas les dénoncer et de ne pas diplomatiquement raisonner vos clients qui pensent ainsi. Quoi que vous semblez abonder dans le même sens!!

    C'est tellement réducteur et minimaliste en plus comme façon de penser! Comme si un homme ne pouvait pas prendre un congé parental en 2017! Comme si une femme devait absolument quitter 1 an ou plus pour élever une famille! Ça montre que le stéréotype des rôles hommes - femmes est encore incroyablement bien ancré!

    Et c'est tellement injustifié! Qu'est-ce qui est plus économiquement déstabilisant pour une entreprise? Une femme qui part quelques mois pour avoir un bébé, de manière planifiée, en ayant averti son cabinet plusieurs mois d'avance, en ayant préparer ses dossiers, en demeurant disponible pour répondre à des questions ou faire des suivis, ou un opportuniste qui quitte spontanément pour un autre cabinet et qui requiert des démarches de suivis des dossiers, un processus d'embauche coûteux, de la formation, etc..

    Franchement...

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 6 ans
      L'un n'empêche pas l'autre
      "Et c'est tellement injustifié! Qu'est-ce qui est plus économiquement déstabilisant pour une entreprise? Une femme qui part quelques mois pour avoir un bébé, de manière planifiée, en ayant averti son cabinet plusieurs mois d'avance, en ayant préparer ses dossiers, en demeurant disponible pour répondre à des questions ou faire des suivis, ou un opportuniste qui quitte spontanément pour un autre cabinet et qui requiert des démarches de suivis des dossiers, un processus d'embauche coûteux, de la formation, etc.."

      La vérité c'est qu'il faut conserver le poste de la personne partie en congé maternité, et que celle-ci a jusqu'à 2 semaines avant le terme prévu du retour pour indiquer si elle revient ou non. Croyez-moi, on peut être mère de famille et opportuniste aussi. Les deux ne sont pas mutuellement exclusifs.

      Pour le reste, vous semblez vouloir vous attaquer à la liberté d'expression et au fait qu'on aura beau créer toutes les lois du monde, les réalités économiques des PME sont celles qu'elles sont.

      Si vous êtes à la tête d'une entreprise individuelle et que vous prenez en congé maternité d'un an, que croyez-vous qu'il arrive à votre entreprise? Croyez-vous que vos clients attendent un an pour reporter leurs commandes ou qu'ils iront ailleurs? Pourquoi vouloir faire croire que les PME ne sont pas touchées par les départs en congés maternités ou encore qu'elles devraient n'avoir aucune espèce de considération pour les risques associés. Une gestion diligente implique une prise en considération des risques, quels qu'ils soient et il n'y a pas de place pour les oeillères dans ces cas.

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