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Double pratique en droit criminel
Julien Vailles
2018-03-02 08:30:00
Fraîchement assermentée, cette avocate se lance à son compte en droit criminel, tout en ayant des dossiers communs avec son ancienne maître de stage…
Pourquoi le droit criminel? « C’est ma vocation depuis que je suis adolescente! admet d’emblée Me Carrier. Il y a plusieurs policiers et gardiens de prison dans ma famille, dont je me suis très vite familiarisée avec le système de justice criminel », explique-t-elle.
Dans sa pratique, pas de répit : l’avocate est toujours à la Cour. « Même si nous avons quelques dossiers d’envergure, la pratique en est généralement une de volume, si bien que je suis toujours au Palais de justice », dit-elle.
Me Carrier a ainsi quelques gros dossiers concernant des agressions armées et des vols qualifiés, ainsi que des cas plus simples comme des vols ou des bris de condition ou des bris de probation.
Après ses études à l’UQAM, entamées en 2012, Me Carrier a complété la formation du Barreau au printemps 2017. Éventuellement, elle songe à poursuivre au D.E.S.S. en pratique du droit criminel et pénal, à l’Université de Sherbrooke.
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1 commentaire
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il y a 6 ansPlusieurs jeunes avocat(e)s qui désirent pratiquer en criminel sont contraints de partir à leur compte. Stages non ou peu rémunérés (entre $0 et $300 par semaine), salaires minables, peu ou pas d'avantages, c'est le lot de jeunes avocats dans plusieurs bureaux de criminel. La seule manière de ne pas être exploités, c'est de pratiquer solo. Heureusement, certains se tirent d'affaire rapidement, puisque le travail abonde en criminel. Je suppose que des situations analogues se produisent en droit civil.