Pas de « Tanguy » chez De Grandpré Chait

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Claude Huart

2009-02-12 13:10:00

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Question recrutement d'étudiants, De Grandpré Chait sert le même discours : on vise l’excellence, on cherche des candidats habiles juridiquement, avec du cœur au ventre et prêts à travailler de longueurs heures pour gravir les échelons.
Alors ceux qui croient qu’on leur servira une chaise en cuir dans un grand bureau surplombant Montréal au terme de leurs études pourront déchanter bien longtemps avant qu’on les entende.

Ici, la sélection commence par une recherche de gens débrouillards et non des pleurnichards pour qui on n’a pas déroulé le tapis rouge en sortant du campus. « Out » les Tanguy, les amers, les fils et les filles à papa; ramasse ton balluchon et traîne tes godasses dans les corridors car t’auras des croûtes à manger, là comme partout ailleurs…

Chez De Grandpré Chait, on a demandé l’aide d’un psychologue industriel pour élaborer un questionnaire de recrutement qui servirait les intérêts de la firme. « Cet outil nous aide à détecter le type de candidats que l’on recherche », explique l’associée Julie Bourduas, en charge du recrutement des stagiaires.

En fait, la firme en avait assez d’entendre ses aspirants fournir des réponses toutes préparées d’avance. « On avait le sentiment que les étudiants nous déblatéraient seulement ce que l’on voulait entendre », ajoute-t-elle.

Or, depuis qu’elle utilise cette stratégie, la firme a plus de succès dans ses entrevues de sélection. Ce qui n’empêche pas qu’il soit possible qu’un petit nouveau vive des choses personnelles une fois intégré dans l’équipe. S’il s’explique, il aura de l’aide.

De Grandpré Chait, c’est une petite famille tricotée serrée qui travaille dans une atmosphère de collégialité. Plusieurs fois pendant l’année, les corbeaux enlèvent leur cravate ou remplacent leur tailleur par une tenue plus décontracte pour faire du ski, aller à la cabane à sucre, jouer à la balle, mais aussi pour un lac à l’épaule, où l’on aborde les problématiques du bureau en dehors du contexte quotidien.

Après quelques années à vous tenir les fesses serrées, si votre personnalité convient à l’identité de la boîte, on vous fera peut-être l’invitation d’accéder au rang des associés…

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66 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    Me
    "pleurnichards"
    "fesses serrées"
    "godasses"
    "croûtes a manger"
    "corbeaux"

    Essaies-tu d'insulter des candidats qui, pour des motifs qui leur sont propres, ne réussiront pas chez DGC, avec ce champ lexical de fond de taverne de Saint-Tite, ou bien voulais-tu écrire un article avec le respect de l'autre si essentiel a notre profession?

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    Japrouve
    Vomir des qualificatifs désobligeants en vrac à l'adresse des candidats passés non retenus vous déshonore, Maître!

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    wow
    Le caractère anonyme des commentaires ici est incroyables lol.

    C'est plus corrosif que le truc que j'ai mis dans l'évier tout à l'heure pour déboucher.

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    Atmosphère de collégialité???
    C'est bien beau aller chercher la crème de la crème mais faudrait ensuite encadrer ces jeunes et les aider à gravir les échelons. On ne fait pas mention ici de tous les jeunes avocats qui ont été « remerciés » ou, pour les plus intelligents, qui ont quitté par eux-mêmes ce "superbe" cabinet dans les dernières années – voir même depuis la fusion de 2000 entre De Grandpré Godin et Chait Amyot. Qu'en est-il de ce fait? Les avocats séniors ne démordent plus de leurs dossiers, aussi "petits" peuvent-ils être car tout est axé sur les profits et qui en fera le plus en bout d'année.

    En ce qui est du commentaire que c'est une petite famille "tricotée serrée", qu'en est-il de la différence entre les avocats juifs et québécois qui est des plus évidente dans ce cabinet, jusqu'au point où on ne célèbre plus noël à ce bureau, les décorations sous toutes formes sont bannies de peur à "offenser" qui que ce soit, allant même jusqu'à renommer "le party de noël" par la "soirée des fêtes"...

    Ce cabinet est en difficulté, les dossiers se de plus en plus rares. On se demande s’il arrivera à passer au travers la crise économique… On reconnait ici certain signes de feu Desjardins Ducharme…

    Si vous pensez à ce bureau dans vos plans d’avenir, prenez vos jambes à votre cou et courrez, courrez!!!!!!!!!!

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    INCROYABLE!
    Vouz pouvez être certain que je vais vous rayer à vie de mes possibilités d'emplois en droit De Grandpré Chait et ce n,est pas pour la chaise de cuir et le bureau surplomblant Montréal que vous réservez probablement à vos associés.

  6. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    In-house lawyer
    I work in a company that mandates deGrandpre for several files and I am disappointed (and a bit in disbelief) after reading the article. It lacks tact, finess and class. I can't imagine the senior partners standing behind Ms. Bourduas' rant. I would suggest she put more thought into such an article in the future before agreeing to have it published.

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    lollll
    Wow certain delire. Je trouve plutôt leur outlook très intéressant !!!

  8. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    la chaise de cuir
    la chaise de cuir dans le bureau avec la vue sur la ville, c'est la récompense ça ?
    be careful what you wish for...mieux rester fils ou fille à papa.

  9. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    MORALE
    La morale de l'histoire:

    Chez De Grandpré, si t'es pas associé, tiens-toi les fesses serrées!

  10. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    anonyme
    Quant on connait Me Bourduas, ces propos sont tellement loin de la réalité que c'est à ce demander ce que ce journaliste essaie de faire

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