Di Iorio démissionne!

C’est encore sur son mur Facebook que Me Nicola Di Iorio a divulgué la nouvelle de sa démission en tant que député fédéral. Il demeurera toutefois en poste jusqu’à la veille de la prochaine session, à savoir le 22 janvier 2019.

L’absence prolongée et inexpliquée du nouvel avocat de BCF (depuis août 2018) devenait de plus en plus embarrassante pour le Parti libéral, mais aussi pour Justin Trudeau lui-même qui ne savait plus trop comment justifier les agissements de son député fantôme.

La saga concernant la disparition mystère de l’avocat semble donc s’achever aujourd’hui, avec un très long post Facebook qu’il publie, dit-il, avec l’accord du Premier ministre.

« Comme vous le savez, en me concentrant sur les mandats que vous m’avez donnés, j’ai dû demeurer à l’écart de la Chambre depuis la rentrée. Pendant cette période, j’ai poursuivi mes consultations et ma réflexion quant à mon avenir», écrit-il à l’intention de ce dernier.

Selon Me Di Iorio, les causes qui lui tiennent à cœur «seront vouées à de meilleures probabilités de réussite» s’il les mène en tant que citoyen engagé plutôt qu’à titre de député.

«Je serai présent en Chambre»

Pour expliquer sa démission, l’avocat de BCF affirme également que sa situation familiale et personnelle ne lui permet pas la «latitude essentielle et nécessaire» au parcours que lui et Trudeau avaient envisagé au départ.

«Je serai présent en Chambre lorsque requis par mon Whip ou par vous et je continuerai à exercer toutes mes autres fonctions de députés», promet-t-il.

Enfin, il affirme qu’après sa démission il veillera encore sur les intérêts de ses électeurs jusqu’à l’élection générale en se «rendant disponible, présent et alerte» à leurs préoccupations et en leur offrant son concours en tant que bénévole.

Selon lui, la personne qui lui succédera devrait «avoir un cheminement notable avec la communauté italienne» ainsi qu’«un engagement démontré» envers cette dernière et des «relations qui la maintiennent à l’abri de tout reproche».

Les 110 000 personnes qu’il représente le méritent, écrit-il.