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Sommes-nous de meilleurs planificateurs pour nos clients que pour nous-mêmes?

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Marc Roussin

2019-10-23 11:15:00

Est-ce que les juristes s’occupent consciencieusement de leur planification financière personnelle ou remettent-ils toujours cet exercice à plus tard?

M. Robert Hobson. Photo : La financière des avocates et avocat
M. Robert Hobson. Photo : La financière des avocates et avocat
Nous nous sommes entretenus avec M. Robert Hobson, conseiller en sécurité financière de la firme Coaching Financier Trek, mandataire autorisé de la Financière des avocates et avocats pour la distribution des produits d’assurance et d’Investissement au Québec.

M. Hobson nous explique qu’il est important de planifier sa sécurité financière à chaque grande étape de la vie : fin des études, début de carrière, achat d’une propriété, changement d’emploi, début d’une vie en couple, naissance d’enfants, séparation, accident, maladie… Cette planification, qui s’effectue à l’aide d’un questionnaire, permet aux membres de la communauté juridique de prendre un temps d’arrêt pour déterminer leurs besoins en vue de sécuriser leurs revenus et d’assurer l’avenir de leurs proches.

En fait, le défi est de déterminer ses besoins à court, à moyen et à long terme. Ce n’est pas un exercice simple à réaliser, mais M. Hobson prend toujours le temps de faire cette démarche essentielle avec sa clientèle.

« L’avantage pour moi, précise-t-il, est de créer une relation privilégiée avec mes clients juristes et de bâtir avec eux une relation de confiance. »

 M. Marc Roussin. Source : La financière des avocates et avocat.
M. Marc Roussin. Source : La financière des avocates et avocat.
Par exemple, les conseillers en sécurité financière évaluent la protection du revenu d’emploi. Est-ce que la personne a une assurance invalidité en cas d’accident ou de maladie? Si oui, est-elle suffisante? Un sondage d’une importante institution financière révèle que plus de 50 % des Canadiens pensent qu'ils éprouveraient des difficultés financières si leur paie était retardée ne serait-ce que d'une semaine. Aussi, 76 % croient qu'une invalidité qui les empêcherait de travailler pendant trois mois aurait de lourdes conséquences sur la situation financière de leur famille.

Il est aussi essentiel d’analyser les besoins des proches en cas de décès. Est-ce que l’employeur offre une assurance vie? Si c’est le cas, est-elle suffisante? Est-ce que les sommes empruntées (hypothèque, marge de crédit, prêt auto et carte de crédit) sont couvertes par une assurance vie ou invalidité? Quels seront les besoins financiers des proches en cas de décès?

Le temps des fêtes : une occasion propice à l’évaluation de sa sécurité financière

L’évaluation de sa sécurité financière soulève beaucoup de questions que notre clientèle ne se pose pas avec beaucoup d’enthousiasme. La maladie ou la mort ne sont jamais des possibilités que l’on envisage pour soi-même. Dans le milieu des professionnels de l’assurance, nous recevons, au début de janvier, plusieurs demandes de nos clients qui souhaitent mettre à jour leur plan de sécurité financière. Pourquoi en janvier? Parce que c’est souvent à l’occasion des rencontres familiales du temps des fêtes que l’on apprend qu’une personne de nos connaissances souffre d’une maladie.

 Logo de la financière des avocates et avocat. Source : La financière des avocates et avocat.
Logo de la financière des avocates et avocat. Source : La financière des avocates et avocat.
Malheureusement, on a souvent tendance à remettre à plus tard l’évaluation de sa santé financière, un exercice pourtant si important pour soi et pour ses proches. En matière d’assurance de personnes, plusieurs négligent de bien analyser leurs besoins. Parce qu’ils entretiennent l’idée optimiste que la maladie et la mort n’arrivent qu’aux autres, ils remettent à plus tard cette réflexion. Pourquoi courir le risque de laisser ses proches dans le besoin?

M. Marc Roussin, vice-président Québec de la Financière des avocates et avocats, nous indique que selon l’Association canadienne des assurances de personnes, les ménages québécois ont en moyenne une couverture d’assurance vie de 20 % inférieure à celle des ménages canadiens. C’est en Ontario et dans l’ouest du Canada que les couvertures d’assurance sont les plus élevées.

Souvent, on oublie deux principes fondamentaux en matière d’assurance :
#Plus on est âgé, plus les assurances vie et santé coûtent cher.
#Moins la santé est bonne, plus l’assurance est chère et plus les risques de voir sa demande refusée sont importants.
En conséquence, il ne faut pas remettre à demain ce que nous pouvons régler maintenant.
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