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Le Code civil sur votre iPhone !
Natacha Mignon
2010-02-15 14:15:00
Croyez-le ou non, mais il est désormais possible de consulter le Code civil du Québec directement sur votre iPhone ! Grâce à un étudiant en droit de l’UQAM…
« L’idée m’est venue lors de la session passée. Je n’avais pas mon Code civil avec moi, alors j’ai cherché une application dans l’Appstore. J’ai trouvé pour la France et pour la Louisiane, mais j’ai été surpris de ne rien trouver pour le Québec, dit Mike Ahmarani, 23 ans. C’était l’occasion de me lancer. »
Cet étudiant en deuxième année de droit à l’UQAM est un passionné d’informatique, au point de faire, en parallèle de ses études, de la programmation et de la conception de logiciels, à temps partiel.
« Ce sont des compétences que j’ai développées sur le tas, en passant du temps sur les ordinateurs depuis l’âge de mes douze ans », dit-il.
Son iC.c.Q.
L’outil qu’il vient de créer est un C.c.Q. adapté spécifiquement pour l’iPhone et l’iPod Touch.
L’application est mise à jour mensuellement à partir du site du gouvernement du Québec et inclut un moteur de recherche par numéro d’articles, par mots clés ou à partir de l’index du Code civil.
Et c’est, selon lui, dans la navigabilité, que se trouve tout l’intérêt de son logiciel.
« Je ne vends pas de l’information, car celle-ci est publique, dit-il. Non, l’avantage d’une application iPhone, c’est de retranscrire cette information sur un support qui lui est parfaitement adapté. Egalement, il permet d’avoir accès au C.c.Q. même quand on n’a pas Internet. »
Rentabilité du projet
Il existe une procédure très simple pour publier un logiciel pour iPhone. Il suffit de s’inscrire en ligne comme développeur auprès d’Apple, ce qui coûte une centaine de dollars. Par la suite, le développeur reversera 30 % du profit de ses ventes à la marque.
Le logiciel de Mike Ahmarani est déjà disponible sur iTunes au prix de 14,99 $. Avec plus de 30 000 juristes au Québec, entre avocats et notaires, dont une bonne proportion possède le gadget, l’aventure pourrait vite être rentable. Peut-être, mais le jeune homme n’a pas raisonné de la sorte.
« Quand j’ai commencé, je me suis dis que si j’en vendais zéro, ce n’était pas grave, car cette application allait me servir. Maintenant, je me dis que si j’en vends 500, je serais très heureux, cela compenserait les deux mois que j’ai passés à développer l’application et me permettrait de financer une partie de mes études. »
Aujourd’hui, Mike Ahmarani en a déjà vendu une vingtaine. Certains de ses utilisateurs ont été si emballés par le produit qu’ils lui demandent de le dupliquer pour d’autres codes.
« C’est en projet, mais il ne faut que je trouve du temps. Je reste étudiant à temps plein. »
Pour plus de détails sur cette application, cliquez ici.
Et, vous, pensez-vous que le logiciel développé par Mike Ahmarani pourrait vous être utile ? Répondez à cette question en visitant le sondage hebdomadaire de droit-inc.com.
Cet étudiant en deuxième année de droit à l’UQAM est un passionné d’informatique, au point de faire, en parallèle de ses études, de la programmation et de la conception de logiciels, à temps partiel.
« Ce sont des compétences que j’ai développées sur le tas, en passant du temps sur les ordinateurs depuis l’âge de mes douze ans », dit-il.
Son iC.c.Q.
L’outil qu’il vient de créer est un C.c.Q. adapté spécifiquement pour l’iPhone et l’iPod Touch.
L’application est mise à jour mensuellement à partir du site du gouvernement du Québec et inclut un moteur de recherche par numéro d’articles, par mots clés ou à partir de l’index du Code civil.
Et c’est, selon lui, dans la navigabilité, que se trouve tout l’intérêt de son logiciel.
« Je ne vends pas de l’information, car celle-ci est publique, dit-il. Non, l’avantage d’une application iPhone, c’est de retranscrire cette information sur un support qui lui est parfaitement adapté. Egalement, il permet d’avoir accès au C.c.Q. même quand on n’a pas Internet. »
Rentabilité du projet
Il existe une procédure très simple pour publier un logiciel pour iPhone. Il suffit de s’inscrire en ligne comme développeur auprès d’Apple, ce qui coûte une centaine de dollars. Par la suite, le développeur reversera 30 % du profit de ses ventes à la marque.
Le logiciel de Mike Ahmarani est déjà disponible sur iTunes au prix de 14,99 $. Avec plus de 30 000 juristes au Québec, entre avocats et notaires, dont une bonne proportion possède le gadget, l’aventure pourrait vite être rentable. Peut-être, mais le jeune homme n’a pas raisonné de la sorte.
« Quand j’ai commencé, je me suis dis que si j’en vendais zéro, ce n’était pas grave, car cette application allait me servir. Maintenant, je me dis que si j’en vends 500, je serais très heureux, cela compenserait les deux mois que j’ai passés à développer l’application et me permettrait de financer une partie de mes études. »
Aujourd’hui, Mike Ahmarani en a déjà vendu une vingtaine. Certains de ses utilisateurs ont été si emballés par le produit qu’ils lui demandent de le dupliquer pour d’autres codes.
« C’est en projet, mais il ne faut que je trouve du temps. Je reste étudiant à temps plein. »
Pour plus de détails sur cette application, cliquez ici.
Et, vous, pensez-vous que le logiciel développé par Mike Ahmarani pourrait vous être utile ? Répondez à cette question en visitant le sondage hebdomadaire de droit-inc.com.
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