La peur du nucléaire fait fuir les avocats

Le Japon demeure en crise après un tremblement de terre de magnitude 9.0 à l’échelle de Richter qui a causé un tsunami et endommagé des réacteurs nucléaires. Tokyo ressemble présentement à une ville fantôme : les coupures de courant sont fréquentes, le pétrole et le riz manquent, les rues sont désertes et les transports en commun ne fonctionnent qu’au ralenti.

Plusieurs cabinets ont donc décidé de fermer leurs bureaux de Tokyo, pour permettre aux avocats de quitter avec leur famille ou de travailler de la maison, rapporte l'AM LAW Daily.

C’est le cas de Milbank, Tweed, Hadley & McCloy, Herbert Smith, Jones Day et Clifford Chance. Comme les événements récents coïncident avec la semaine de relâche du printemps, plusieurs avocats avaient d’ailleurs déjà prévu de quitter Tokyo.

D’autres cabinets restent ouverts, mais permettent à leurs avocats de quitter s’ils préfèrent. Chez Baker & McKenzie, la plupart des associés occidentaux ont quitté. Morrison et Foerster ont quant à eux relocalisé une vingtaine d’avocats à Nagoya, plus au sud. Orrick, Herrington & Sutcliffe et K &L Gates, eux, permettent aux avocats expatriés de quitter et offrent de l’assistance en cas de besoin.

Interviewé par AM Law Daily, Kenneth Siegel, le chef du bureau de Tokyo chez Morrison & Foerster, a décidé de demeurer sur place. Pour lui, il n’y a pas vraiment de panique chez les habitants et il y a encore beaucoup de travail.

« Les clients japonais sont toujours au travail, ils sont encore là. »