Proces Delisle

Procès Delisle : les dernières révélations

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Agence Qmi

2012-06-13 08:30:00

Pendant que le jury de quatre femmes et huit hommes délibère au procès de Jacques Delisle, certains éléments qui ne figuraient pas dans la preuve au cours de son procès et dont il ne pourra donc pas tenir compte ont été révélés.

On a ainsi appris que, quelques mois après la mort de l’épouse de Jacques Delisle, Marie-Nicole Rainville, il avait été mis sous surveillance policière et que c’est comme ça qu’on l’avait vu, en juin 2010, échanger caresses et baisers avec Johanne Plamondon, son ex-secrétaire et maîtresse.

Jacques Delisle n'a pas témoigné lors de son procès, mais il l'avait fait en mars 2011 lors d'une audition pour fixer la date de son enquête préliminaire. Il s’était alors dit ébranlé et pressé d'en finir avec ses démêlés avec la justice.

Jacques Delisle avait confié être une personne démolie
Jacques Delisle avait confié être une personne démolie
« Je suis une personne démolie, avait-il dit. Mon affirmation n'a rien à voir avec un sentiment de culpabilité : je n'ai pas tué Nicole. »

« Je ne dors plus. Je ne mange plus : ça doit paraître, j'ai perdu plusieurs livres, avait également déclaré Jacques Delisle. Je pense à l'accusation de meurtre portée contre moi 24 heures par jour. Si je n'étais pas sous serment, je dirais 26 heures par jour. C'est invivable. Je veux sortir de ce cauchemar-là le plus rapidement possible. »

L'enquête préliminaire de l'ancien juge s’était tenue en juin 2011, mais, après deux jours et demi de procédures, Me Jacques Larochelle avait créé la surprise en annonçant que son client renonçait à la suite de son enquête préliminaire. Conséquence : il avait aussitôt été cité à procès.

Autre élément qui n'a pas été révélé aux jurés : Jacques Delisle devra éventuellement subir un deuxième procès, celui-là, pour avoir eu une arme prohibée en sa possession, à savoir le pistolet qui a servi à tuer Marie-Nicole Rainville.

À l'origine, l'accusation devait être traitée au cours de son procès pour meurtre, mais la défense a fait valoir que la possession de ce pistolet était sans lien avec l'accusation de meurtre et que l'affaire ne pouvait que contaminer inutilement le jury. Le juge lui avait donné raison, d'où la tenue éventuelle d'un procès séparé.
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