Le «middleman» doit exposer sa version
Agence Qmi
2013-02-18 07:00:00
Après deux semaines d'interruption, les audiences reprennent aujourd'hui avec les témoignages de l’entrepreneur Giuseppe Borsellino et de l'ex-président de Mivela Construction, Nicolo Milioto.
Nicolo Milioto a déjà été cité à de nombreuses reprises depuis le début des travaux de la commission Charbonneau. L’ex-président de Mivela Construction, surnommé le «middleman», a été décrit comme étant l'intermédiaire entre la mafia et le milieu de la construction.
Le témoin Lino Zambito avait affirmé que Milioto recevait la redevance de 2,5% versée à la mafia par les entrepreneurs. Nicolo Milioto avait aussi été aperçu au café Consenza, considéré comme le repaire du clan Rizzuto.
Sur des vidéos de la GRC, on peut le voir récolter des liasses d'argent d'entrepreneurs pour les mettre dans ses chaussettes.
Dans son témoignage devant la juge Charbonneau, Martin Dumont, ancien organisateur politique d'Union Montréal, avait affirmé que Milioto l'avait menacé. Il s'était dit traumatisé au point de changer de domaine.
La criminaliste Célina St-François se demande si le témoin collaborera :
« je pense qu'on peut peut-être s'attendre à un témoin dans le même genre que M. Borsellino. Ça risque d'être assez ardu comme interrogatoire, d'autant plus qu'il n'a pas rencontré les enquêteurs alors on ne sait pas au moment où on se parle qu'est-ce qu'il va venir nous annoncer.»
La semaine dernière, Nicolo Milioto s'était présenté à la commission avec sa fille pour écouter une partie des audiences.
Le témoin Lino Zambito avait affirmé que Milioto recevait la redevance de 2,5% versée à la mafia par les entrepreneurs. Nicolo Milioto avait aussi été aperçu au café Consenza, considéré comme le repaire du clan Rizzuto.
Sur des vidéos de la GRC, on peut le voir récolter des liasses d'argent d'entrepreneurs pour les mettre dans ses chaussettes.
Dans son témoignage devant la juge Charbonneau, Martin Dumont, ancien organisateur politique d'Union Montréal, avait affirmé que Milioto l'avait menacé. Il s'était dit traumatisé au point de changer de domaine.
La criminaliste Célina St-François se demande si le témoin collaborera :
« je pense qu'on peut peut-être s'attendre à un témoin dans le même genre que M. Borsellino. Ça risque d'être assez ardu comme interrogatoire, d'autant plus qu'il n'a pas rencontré les enquêteurs alors on ne sait pas au moment où on se parle qu'est-ce qu'il va venir nous annoncer.»
La semaine dernière, Nicolo Milioto s'était présenté à la commission avec sa fille pour écouter une partie des audiences.
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