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Goldwater choquée par la mort d’un cheval de calèche!

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Elyse L. Perreault

2018-11-05 13:10:00

Se fermer les yeux constitue un acte immoral, selon l’avocate qui souligne les dommages de l’inaction.

L’avocate Anne-France Goldwater, bien connue en tant que fervente défenseure des droits des animaux
L’avocate Anne-France Goldwater, bien connue en tant que fervente défenseure des droits des animaux
Dimanche après-midi dans le Vieux-Montréal, un cheval de calèche nommé Zeus a été pris d’une quinte de toux suivie de violentes convulsions avant d’y laisser sa peau, effondré au beau milieu de la rue St-Jean, sous le regard ébahi des passants et de sa cochère.

L’événement risque de ramener le débat des droits animaliers sur la table…

Quand inaction rime avec discrimination

« L’absence de défense des droits des gais et lesbiennes était tolérée dans les années 60, souligne Anne-France Goldwater. Aujourd’hui, ce serait inacceptable de ne pas les reconnaître et les protéger, car on connaît très bien les dommages de l’inaction! »

L’avocate, bien connue en tant que fervente défenseure des droits des animaux, souligne que cette prémisse devrait aussi s’appliquer aux bêtes. Elle souligne que l’inaction constitue une discrimination envers une souffrance vue et sue et elle insiste sur la nécessité d’adapter nos comportements et nos lois pour évoluer en tant que société.

« Le fait de se fermer les yeux constitue un acte immoral », dénonce-t-elle.

À son avis, il est évident que l’exploitation de chevaux en tant que moyen de transport n’est plus nécessaire en 2018. Elle considère que l’abolition de cette attraction strictement touristique devrait être une question prioritaire pour nos élus.

« Notre mairesse Valérie Plante a eu les couilles d’aborder le sujet des droits des animaux dans sa plateforme électorale. Quand j’ai accepté de la parrainer, elle m’a promis d’éliminer les calèches. Maintenant, elle va devoir accélérer les choses », souligne l’avocate.

« Tristement, c’était inévitable qu’on se rende jusque-là… » dit-elle, encore secouée par la nouvelle.

La juriste déplore qu’un grave accident ou la mort d’un humain ou d’un animal soit souvent nécessaire afin que les politiciens réagissent. Elle précise que les changements législatifs prévus par la mairesse de Montréal en vue d’interdire les calèches devraient entrer en vigueur en décembre 2019, délai qu’elle juge inacceptable.

Inquiète pour les générations futures…

Selon Me Goldwater, Zeus n’aurait jamais dû travailler dans des conditions aussi mésadaptées à ses besoins, au beau milieu du trafic, du bruit et de la pollution du Vieux-Montréal, surtout considérant son âge avancé. Affectée par son décès, elle confie ses préoccupations en lien avec l’héritage qui sera laissé aux générations futures.

« Je pense entre autre à mes petites-filles de 3 et 6 ans… J’espère qu’elles auront la chance de marcher dans des forêts où il y a encore des arbres et des animaux », dit-elle, consternée par la lenteur de l’évolution des lois environnementales et du droit des bêtes, qu’elle surnomme affectueusement ses « amis à quatre pattes ».
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2 commentaires

  1. Joanne
    Joanne
    il y a 5 ans
    approbation des dire de maître Goldwater
    Je suis plus que d,accord avec les dire de maître Goldwater car ce n,est plus la place des chevaux dans aucune ville puisque c,est tout à fait contre nature des chevaux. Je trouve aberrant le temps que ça prend pour passer une loi qui est nécessaire pour abolir ce commerce d,exploitation inadapté et cruelle des chevaux pour le bon plaisir des touristes... Une société qui ne protège pas les animaux en son sein n,est pas une société évoluée et civilisée....

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    question
    Me Goldwater est-elle végétarienne?

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