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Chassé-croisé chez Freiheit Legal

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Céline Gobert

2012-06-01 15:00:00

Chez Freiheit Legal, il y a ceux qui partent, et ceux qui arrivent. Trois d’entre eux se sont confiés à Droit-Inc... Qui sont-ils ?

Hugo de Koulen aura passé seulement trois mois chez Freiheit Legal avant de plier bagage.
Hugo de Koulen aura passé seulement trois mois chez Freiheit Legal avant de plier bagage.
Hugo de Koulen aura passé seulement trois mois au cabinet Freiheit Legal, avant de plier bagage la semaine dernière.

Freiheit Legal est un cabinet fondé par David Freiheit, et dans lequel s’est joint en janvier dernier le paternel, Mortimer G. Freiheit, forcé de quitter Stikeman fin décembre après 43 ans de pratique dans ce cabinet.

En mars, poussé par de nombreux projets personnels, Hugo de Koulen annonce son départ à Me David Freiheit.

« Je souhaite participer au débat démocratique et me pencher en priorité sur la problématique des destinataires des textes de lois dans le contexte actuel. Je pense qu’il faut repenser le système. Je ne veux pas rester passif dans les estrades », confie l’avocat.

Aujourd’hui, il prépare une maîtrise en philosophie du droit, tout en poursuivant une pratique en solo et à temps partiel, en litige civil et commercial.

Son avenir, il le voit dans la politique, l’enseignement, les causes pro bono, peu importe tant qu’il continue à exercer sa passion sans mettre l’accent sur la recherche du profit à tout prix.

« Le droit c’est plus une passion qu’autre chose, je préfère privilégier la compréhension du système, me concentrer sur des dossiers à composante constitutionnelle, ne pas être axé sur la recherche de profit. »

Me David Freiheit.
Me David Freiheit.
Même s’il déclare avoir beaucoup de respect et d’admiration pour le cabinet Freiheit, son désir de flexibilité le pousse à le quitter.

Cette semaine, il était dans les rangs silencieux de la manifestation de juristes.

« L'idée de la marche était intéressante parce que d'une part, on montrait à la population qu'il était possible d'exprimer son point de vue tout en respectant la lettre de la loi, et d'autre part, j'avais le sentiment que cette marche pourrait venir calmer le jeu en transmettant le message que la crise pouvait en partie se régler devant les tribunaux, ce qui venait renforcer l'idée que nous avions confiance en notre système de justice. »

Selon lui, la loi 78 est une loi irresponsable venue mettre le feu au poudre, un instrument de polarisation de l'espace public.

« J'avais cette phrase en tête, pendant la marche: "On ne peut s’attendre à ce que les avocats se comportent comme des eunuques de la parole. Ils ont non seulement le droit d’exprimer leurs opinions librement, mais possiblement le devoir de le faire" - Cour suprême du Canada, mars 2012, Doré c. Barreau du Québec. »

Il n’est pas le seul à avoir remballé ses cartons à la vitesse éclair.

Me Nicola Corbo, aurait, quant à lui, rejoint un autre cabinet.
Me Nicola Corbo, aurait, quant à lui, rejoint un autre cabinet.
Me Nicola Corbo, qui demeure injoignable, aurait, quant à lui, rejoint un autre cabinet: Étude Légale Corbo .

C’est le 25 novembre dernier qu’il avait fait son entrée chez Freiheit afin de poursuivre sa pratique en litige civil et commercial, en faillite et insolvabilité et en droit immobilier.

Il avait auparavant exercé en construction, ingénierie, cautionnement et détournement, et services financiers chez BLG.

C'est là qu'il avait d’ailleurs rencontré Me David Freiheit.

« Il y a toujours eu une bonne complicité entre nous et comme il souhaitait développer son cabinet, il m'a proposé de le rejoindre », confiait-il à l’époque à Droit-Inc.

« D'autres avocats vont nous rejoindre en 2012 », avait-il dit.

S’attendait-il à ce que cela se fasse sans lui ?

Me David Freiheit, contacté par téléphone, ne souhaite pas commenter ces départs. Selon lui, chacun est libre de faire ce qu’il veut sans que cela doive nécessairement faire la Une.

Il préfère plutôt nous mentionner ses deux nouvelles recrues.

Deux femmes. Deux débuts de carrière.

La première, Me Margaret Mede a 30 ans. La seconde, Me Marion Soumagne, en a 32.

Me Margaret Mede
Me Margaret Mede
Me Mede a rencontré Me David Freiheit, en avril dernier. Ils s’entendent tellement bien qu’il lui propose un emploi au sein du cabinet.

C’est ainsi que le 25 avril, elle commence en litige commercial et droit corporatif, s’occupe des contrats, exerce un support pour petites et moyennes entreprises.

« Cela s’est très bien passé, l’atmosphère est géniale, les gens sont intelligents. C’est une très belle manière de commencer ma carrière car j’ai l’opportunité de m’impliquer dans le dossier de A à Z, c’est l’avantage d’un petit cabinet », dit-elle.

Stagiaire, non embauchée, chez McCarthy, elle espère pouvoir de grandir auprès de personnes ayant de bonnes compétences.

« Je suis libre de faire mes choix, tout est ouvert. Je me sens encouragée dans mon travail, je peux proposer des idées originales. »

Me Soumagne, également, ne cache pas sa joie.

Me Marion Soumagne
Me Marion Soumagne
Originaire de Charente, en France, l’avocate diplomée en droit des affaires internationales, est embauchée au cabinet à la fin décembre.

Après des études à Bordeaux, des expériences françaises au contact des directions opérationnelles en entreprises de la santé et du logiciel, ainsi qu’une année en ERASMUS passée en Norvège, elle arrive au Québec il y a un peu plus de 5 ans.

Elle travaille d’abord comme parajuriste le temps d’obtenir une équivalence à l’Université de Montréal. Passe son Barreau, effectue un stage dans le Vieux Montréal.

Ce qui la réjouit le plus ?

La proximité avec le client, chose peu courant dans des grands cabinets avec les avocats séniors, selon elle, et la possibilité de toucher à tous les domaines du droit, que ce soit faillite, ou propriété intellectuelle.

« Le travail est varié, diversifié. Lorsque j’arrive au bureau le matin, je ne sais jamais ce qui m’attend », dit-elle pleine d’enthousiasme.
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