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Borsellino fréquentait les cocktails de plusieurs partis 'pour être vu'
La Presse Canadienne
2013-02-07 11:34:00
Devant la Commission Charbonneau jeudi, Giuseppe Borsellino, président de Construction Garnier, a confirmé qu'il a assisté à plusieurs événements organisés par des partis politiques, tant au Parti québécois qu'au Parti libéral du Québec ou à Union Montréal, mais seulement pour développer son réseau, jamais en espérant des contrats.
Il a assisté "une vingtaine de fois" à des événements du Parti libéral du Québec, quatre ou cinq fois à des événements du Parti québécois, 10 à 15 fois à des événements d'Union Montréal, autant à Vision Montréal.
Il a assuré que tout cet argent qu'il a versé à des partis au fil des ans l'a été sous forme de chèques, jamais en comptant.
M. Borsellino a assuré qu'il achetait tous ces billets et assistait à tous ces cocktails uniquement pour tisser son réseau, rencontrer des ingénieurs aussi présents à ces cocktails, être vu, être proche. Cela est bon pour le développement des affaires, a-t-il dit.
"L'idée du financement, c'était de s'approcher de ce monde-là qu'on voyait. C'était important d'être présent, d'avoir des bonnes relations de travail, des bonnes relations avec ce monde, pour être présent, c'est tout. Dans ce temps-là, j'étais un entrepreneur qui commençait à prendre un peu d'expansion, pour moi c'était important que je sois présent, que le parti politique me voit. Je pensais que c'était bon", a-t-il résumé.
La présidente de la commission, la juge France Charbonneau, l'a questionné durant plusieurs minutes, répétant plusieurs fois sa question sous plusieurs formes: en quoi assister à des événements organisés par des partis politiques vous aidait dans vos affaires? lui a-t-elle demandé.
M. Borsellino a répété qu'il était bon d'être vu, de s'approcher, mais il n'a pas précisé de qui ou par qui.
Il a nié espérer un retour d'ascenseur ou l'octroi de contrats en versant des contributions à des partis politiques.
Il a souligné qu'il ne fréquente plus ces cocktails aujourd'hui, parce que cela n'est plus bon d'être vu dans des événements politiques. La sollicitiation aussi s'est atténuée depuis 2007 ou 2008.
La commission commence maintenant à l'interroger sur sa proximité avec l'ex-ministre de la Famille Tony Tomassi, qui a dû démissionner de son poste. M. Borsellino a admis qu'il était "un très bon ami".
Dans une conversation puisée de l'écoute électronique de la ligne téléphonique de l'ex-directeur général de la FTQ-Construction Jocelyn Dupuis, on entend M. Borsellino dire qu'il a "fait une petite affaire" pour Tony Tomassi avec des amis. Il mentionne aussi que depuis que M. Tomassi est devenu ministre, tout le monde court après lui, alors qu'avant, les gens se cherchaient des pions.
Il a assuré que tout cet argent qu'il a versé à des partis au fil des ans l'a été sous forme de chèques, jamais en comptant.
M. Borsellino a assuré qu'il achetait tous ces billets et assistait à tous ces cocktails uniquement pour tisser son réseau, rencontrer des ingénieurs aussi présents à ces cocktails, être vu, être proche. Cela est bon pour le développement des affaires, a-t-il dit.
"L'idée du financement, c'était de s'approcher de ce monde-là qu'on voyait. C'était important d'être présent, d'avoir des bonnes relations de travail, des bonnes relations avec ce monde, pour être présent, c'est tout. Dans ce temps-là, j'étais un entrepreneur qui commençait à prendre un peu d'expansion, pour moi c'était important que je sois présent, que le parti politique me voit. Je pensais que c'était bon", a-t-il résumé.
La présidente de la commission, la juge France Charbonneau, l'a questionné durant plusieurs minutes, répétant plusieurs fois sa question sous plusieurs formes: en quoi assister à des événements organisés par des partis politiques vous aidait dans vos affaires? lui a-t-elle demandé.
M. Borsellino a répété qu'il était bon d'être vu, de s'approcher, mais il n'a pas précisé de qui ou par qui.
Il a nié espérer un retour d'ascenseur ou l'octroi de contrats en versant des contributions à des partis politiques.
Il a souligné qu'il ne fréquente plus ces cocktails aujourd'hui, parce que cela n'est plus bon d'être vu dans des événements politiques. La sollicitiation aussi s'est atténuée depuis 2007 ou 2008.
La commission commence maintenant à l'interroger sur sa proximité avec l'ex-ministre de la Famille Tony Tomassi, qui a dû démissionner de son poste. M. Borsellino a admis qu'il était "un très bon ami".
Dans une conversation puisée de l'écoute électronique de la ligne téléphonique de l'ex-directeur général de la FTQ-Construction Jocelyn Dupuis, on entend M. Borsellino dire qu'il a "fait une petite affaire" pour Tony Tomassi avec des amis. Il mentionne aussi que depuis que M. Tomassi est devenu ministre, tout le monde court après lui, alors qu'avant, les gens se cherchaient des pions.
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