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Des avocats peuvent choisir leurs pronoms à la Cour

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Marie-ève Buisson

2023-10-05 12:00:00

Une page d’histoire s’est tournée! Certains juges doivent maintenant utiliser les pronoms préférés des avocats…
Source: Shutterstock
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Le Michigan est devenu le premier État à exiger des juges qu'ils se réfèrent aux avocats par les pronoms qu'ils préfèrent.

La Cour suprême du Michigan a approuvé mercredi une nouvelle règle qui permet aux avocats d'inclure leurs pronoms préférés dans les légendes des documents judiciaires. Elle exige aussi des juges qu'ils utilisent les pronoms préférés des avocats lorsqu'ils se réfèrent à eux, que ce soit au tribunal ou dans les documents.

La règle, qui a été adoptée par 5 voix contre 2 par la Cour, entrera en vigueur le 1er janvier prochain, selon Reuters.

Les juges ne devront donc plus appeler les avocates « madame » ou les avocats « monsieur » sans leur demander.

La modification de la règle a suscité une multitude de commentaires lors d'une audience publique avec des objections allant de la confusion grammaticale aux croyances personnelles.

Au Canada?

À la Cour suprême de la Colombie-Britannique et la Cour d’appel de la Nouvelle-Écosse, les avocats doivent fournir au juge les pronoms et les formules de politesse qu’ils souhaitent utiliser et ainsi que ceux de leurs clients (par exemple M./Mme/Mx).

Si l’avocat ne fournit pas ces informations dans son introduction, un greffier leur demandera de le faire.

La Cour de justice de l’Ontario quant à elle, invite les avocats, les plaideurs et les témoins à donner leur prénom, leur nom de famille, leur préfixe et leurs pronoms favoris (il, elle, ille, iel) au tribunal.

Pour le moment, aucun tribunal du Québec n’a adopté de telles directives « mais il serait souhaitable que cela se fasse prochainement », mentionne Steeve Bujold, président sortant de l’Association du Barreau canadien.
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6 commentaires
  1. Matt
    wokisme judiciaire
    Steeve Bujold devrait se concentrer sur les véritables enjeux touchant la profession d'avocat. Si une personne transgenre ou non binaire est suffisamment préoccupée par ce sujet, alors cette personne en fera directement la demande. Aucunement nécessaire de faire un règlement mur à mur obligeant à demander les pronoms de tout le monde alors que seul un pourcentage infime d'individu est concerné.

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a un an
    Ouin
    Pourquoi ne laissez-vous pas Steeve Bujold se concentrer sur les enjeux qui l'intéresse ? Si vous voulez vous concentrer sur d'autres enjeux, allez-y. Personne ne vous en empêche. Qui êtes vous pour lui dire de se concentrer sur d'autres enjeux ? Pourquoi tenez vous tant à lui faire la morale et à lui imposer vos valeurs ?

    • Avocat
      Avocat
      il y a un an
      Parce que
      Parce qu'il y a des enjeux plus pressants que de faire plaisir à un infime pourcentage d'hurluberlus.

  3. Avocate
    Avocate
    il y a un an
    Wokisme et lubies
    En réponse à “Anonyme", c’est parce que M. Bujold parle de faire imposer ici ces lubies comme c’est déjà le cas dans les juridictions mentionnées. Avez-vous remarqué qu’il ne s’agit pas d’offrir la possibilité à quelqu’un qui veut faire une demande particulière? Mais de forcer les avocats à parler d’eux-mêmes à la troisième personne, se choisir des pronoms au goût du jour et les imposer à tous. Vraiment, quelle question vitale pour l’avancement de la justice.

    Si c’est préoccupant pour Me Bujold, ce n’est probablement pas le cas de tous les membres du Barreau canadien, qui ont aussi leur mot à dire.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a un an
      Ouin 2
      M. Bujold n'a aucunement le pouvoir d'imposer ses lubies comme vous dites. C'est peut-être pas important pour vous ou pour d'autres. Mais si c'est important pour lui. Il a bien le droit d'en parler et de penser comme il veut. Personne ne vous empêche de défendre le point de vue contraire.

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a un an
    Steeve Bujold et ses valeurs
    "Pourquoi tenez vous tant à lui faire la morale et à lui imposer vos valeurs ?"


    Matt se plaint de l'envahissement règlementaire LGBTiste par lequel des wokes entendent modifier la langue (rien de moins !) et des conventions sociales. Pourquoi alors inversez-vous la question que soulève son intervention, si ce n'est pour tenter de faire oublier que ce sont les activistes comme Bujold qui imposent de plus en plus leurs valeurs et leur morale? Les enjeux qui intéressent Bujold intéressent également Matt, et ce dernier a toute légitimité pour se concentrer sur ceux-ci, plutôt que de se concentrer sur d'autres enjeux et laisser la patinoire aux militants LGBTistes.

    Au Québec, les médias révèlent leur parfait alignement (ou leur soumission) à tout ce qui porte l'étiquette "progressiste", car à part Bock-Côté, Martineau (et sa femme), et Facal, le reste de la médiasphère a sauté dans le train woke. Pendant que l'affaire Jordan Peterson fait régulièrement les manchette dans le ROC, ici personne n'en parle. Même pas un article dans Droit-inc, alors que cette affaire a fait l'objet d'une demande de révision judiciaire (rejettée) qui est d'un grand intérêt pour tout membre d'un ordre professionnel.

    En Colommbie Britanique on en est rendu à remettre à des enfants d'école primaire du matériel pédagogique sur l'exploration masturbatoire, et au Québec on dort au gaz. La grosse Presse peut même se targuer d'avoir mis à son tableau de chasse Marie-France Bazzo, qui arrondi maintenant ses fins de mois en pondant des chronique woke. Son mentor Bourgault, qui n'a jamais emmerder le peuple avec son homosexualité ultra assumée, doit se retourner dans sa tombe.

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