Bastarache
Bellemare rabroué?
Agence Qmi
2011-01-18 11:15:00
Le rapport du commissaire Michel Bastarache sur le processus de nomination des juges au Québec devrait réfuter la thèse de l’ancien ministre de la Justice Marc Bellemare.
Le rapport doit être rendu public mercredi.
Selon le quotidien « La Presse », le rapport statuera qu’il n’est pas possible d’affirmer que Marc Bellemare a subi des « pressions colossales » dans la nomination des juges à la Cour du Québec, alors qu’il était ministre de la Justice.
M. Bellemare a bel et bien subi des pressions de la part de gens proches du Parti libéral, mais rien qui ne l’aurait forcé à prendre des décisions contre sa volonté, selon M. Bastarache. Par conséquent, la Commission juge peu probable que l’ancien ministre ait raison.
Le commissaire écorchera aussi le premier ministre Jean Charest, jugeant que la poursuite de ce dernier en libelle diffamatoire à l’endroit de Marc Bellemare a nui aux travaux de la Commission.
Les deux ne recevront pas de blâme explicite, mais auront tout de même droit à leur part de critiques.
À la suite de 10 mois d’enquête, le rapport, qui fera 300 pages, sera rendu public mercredi sans que Marc Bellemare n’ait pu le consulter, alors que le gouvernement aura pu en prendre connaissance.
Selon le quotidien « La Presse », le rapport statuera qu’il n’est pas possible d’affirmer que Marc Bellemare a subi des « pressions colossales » dans la nomination des juges à la Cour du Québec, alors qu’il était ministre de la Justice.
M. Bellemare a bel et bien subi des pressions de la part de gens proches du Parti libéral, mais rien qui ne l’aurait forcé à prendre des décisions contre sa volonté, selon M. Bastarache. Par conséquent, la Commission juge peu probable que l’ancien ministre ait raison.
Le commissaire écorchera aussi le premier ministre Jean Charest, jugeant que la poursuite de ce dernier en libelle diffamatoire à l’endroit de Marc Bellemare a nui aux travaux de la Commission.
Les deux ne recevront pas de blâme explicite, mais auront tout de même droit à leur part de critiques.
À la suite de 10 mois d’enquête, le rapport, qui fera 300 pages, sera rendu public mercredi sans que Marc Bellemare n’ait pu le consulter, alors que le gouvernement aura pu en prendre connaissance.
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