DI : À Montréal, votre expansion est terminée ?

Brian Levitt : Oui, on a atteint une taille suffisante qui nous permet de concurrencer les cabinets qui œuvrent dans les mêmes domaines de pratique (Financement corporatif, fiscalité, fusions et acquisitions, rémunération des régimes de retraite) que nous. Notre croissance future sera déterminée par le marché.

DI : Donc, pas de recrutement massif en vue, comme vous l’avez fait à votre arrivée à Montréal ?

Brian Levitt : Notre prochaine expansion sera plutôt organique, avec la promotion de certains avocats qui deviendront associés. D’ailleurs, notre objectif n’est pas de grossir à tout prix, mais de le faire avec prudence. Surtout, on veut gérer un cabinet rentable

DI : Dans le milieu, des mauvaises langues disent pourtant que le bureau montréalais d’Osler est loin d’être rentable.

Brian Levitt : Ce ne sont que des rumeurs, et je ne les entends pas. À vrai dire, je m’en fous !

DI : Votre expansion est également terminée à Calgary et à New York ?

Brian Levitt : À Calgary, nous avons complété notre plan de recrutement, et nous sommes désormais bien établi. À New York, en revanche, ce n’est pas terminé, et nous comptons recruter à l’externe. Beaucoup de nos clients canadiens prennent de l’expansion aux Etats-Unis et ont besoin de nos services en sol américain.