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20 ans de talent!

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Une étoile du recrutement juridique fête deux décennies d’engagement au sein du milieu du droit québécois. Droit-inc a discuté avec elle…

Dominique Tardif


Dominique Tardif
est plus habituée à braquer les projecteurs sur les avocats qu’elle accompagne, que sur elle-même. Mais il est impossible de le nier, c’est une figure incontournable du recrutement juridique au Québec.

« C’est une force tranquille de l’emploi juridique avec un réseau étendu, une fine compréhension du contexte économique et une réelle passion pour les gens », dit d’elle Geneviève Richard, vice-présidente, affaires juridiques et gestion des risques, chez C.A.T. Amérique du Nord inc., qui collabore avec elle depuis 2007.

Nous désirions toutefois en savoir plus sur Mme Tardif à cette étape charnière de sa carrière. Parce que 20 ans au sein d’une même entreprise, ce n’est pas rien! Alors, qu’a-t-elle observé, accompli et appris au sein de ZSA?

Une heureuse coïncidence

D’entrée de jeu, Dominique Tardif avoue : « J’aimerais pouvoir dire que le recrutement est le résultat d’un plan de carrière bien ficelé, mais dans mon cas, ça relève plus d’une heureuse coïncidence. Comme quoi, il y a aussi du bon à être ouvert aux opportunités! »

Effectivement, c’est en devenant une avocate en litige à l’âge de 23 ans que Mme Tardif a pris conscience que ce métier… n’était pas pour elle. Elle est donc retournée aux études dans une école de commerce, puis elle a approché une firme de recrutement, pensant que cela la mènerait vers un poste en entreprise.

« Et une semaine plus tard, je me suis retrouvée dans cette même boîte! », raconte celle qui a trouvé en sa patronne de l’époque chez Recrubec, Mme Mélanie Tremblay, une mentore qui lui a appris tous les rouages du métier de recruteuse juridique. Un bagage très précieux qu’elle a pu mettre à profit à compter de 2005 pour ZSA, la plus importante agence de recrutement au pays dans le domaine juridique.

L’évolution majeure du recrutement juridique

En l’espace de 20 ans, Dominique Tardif, qui est entretemps passée du statut de vice-présidente à celui de présidente de l’aile québécoise de ZSA, a connu deux ères du recrutement.

En 2005, combler un poste demandait du temps. Une annonce dans le journal pouvait prendre un mois à paraître. Et vu que les cellulaires et les réseaux sociaux n’étaient pas encore répandus, recruter des talents pouvais nécessiter bon nombre de pirouettes.

« On laissait des messages codés sur les boîtes vocales des candidats à leur bureau, ce qui attisait les suspicions de leurs assistantes, qui pensaient à tort que leur patron avait une aventure, d’autant plus que lorsqu’ils nous parlaient directement, c’était en chuchotant. Il fallait bien tendre l’oreille! » raconte la recruteuse.

Elle se souvient également des entrevues que les avocats venaient faire à l’heure du lunch ou après leur travail, afin de passer le plus possible incognito. « Toutefois, comme notre bureau était situé au 1000 de la Gauchetière, il était entouré des cabinets d’avocats dans lesquels ils évoluaient. Donc pour passer inaperçu, c’était assez compliqué », avoue-t-elle en souriant.

La généralisation du cellulaire, des sites web d’emploi et de LinkedIn ont vraiment changé la donne en recrutement. Tout comme la présence accrue des femmes dans la profession, les considérations d’équité de genre, de diversité et d’inclusion dans les processus de recrutement, ou encore la notion d’équilibre travail – vie personnelle.

« J’ajouterais que les carrières dans le milieu juridiques ont également beaucoup changé, dit-elle. Il y a 20 ans, on travaillait pour le même cabinet ou la même entreprise pendant toute sa carrière. Alors qu’aujourd’hui, les changements d’emplois aux cinq ans maximum sont devenus la norme. »

Faire la différence

Quand on lui demande ce qu’elle pense de son parcours professionnel, Dominique Tardif s’écrie : « La plus belle job au monde, c’est moi qui l’ai! »

La recruteuse sait qu’elle ne sauve pas la Terre entière, mais elle est fière de faire la différence pour les avocats qu’elle accompagne. Elle s’estime également privilégiée de bâtir une relation de confiance avec ces personnes, qu’elle admire et trouve inspirantes.

« Changer d’emploi, c’est anxiogène pour tout le monde, explique-t-elle. J’essaie donc de rendre ce processus le plus agréable et confidentiel possible. Et lorsque j’annonce à quelqu’un qu’il ou elle a le poste convoité, ça me donne des ailes. De penser que j’ai pu faciliter ça, c’est vraiment très gratifiant. »

Rendre les gens heureux, c’est effectivement une bien belle mission. Mais encore faut-il avoir le flair, ce je ne sais quoi qui fait pencher la balance. C’est ce que pense le PDG de ZSA Christopher J. Sweeney. « Dominique, dit-il, possède un sixième sens qui lui permet de comprendre non seulement ce que veulent les clients et les candidats, mais aussi ce dont ils ont besoin pour une union réussie. Elle joue véritablement dans une catégorie à part. » Tout est dit.

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