Une nouvelle tête dans un cabinet spécialisé en immigration
Jessica Chaput-turcotte
2020-11-20 08:30:00
La jeune femme, originaire de la Côte-Nord, est en attente de passer l'examen de l'Ordre pour devenir conseillère en immigration. Cet examen devrait avoir lieu en avril ou mai 2020, du moins, l'espère-t-elle.
Son intérêt pour l'immigration né lorsqu'elle part vivre en France. Un permis vacances-travail en poche, elle reste là-bas pour étudier la sociologie et le développement social à l'Université de Toulouse.
«Je suis mariée à un français et pendant 4 ans, alors que je vivais en France, j'ai eu différents types de visa et j'ai galéré, car tout n'était pas forcément clair. Je me suis dit que ce serait bien d'être aussi au courant de ce qui se passait au Canada», explique la jeune femme de 27 ans.
Elle ajoute: «Je me suis rendue compte que ces enjeux d'immigration, ça peut changer des vies. Une démarche aussi abstraite a un impact réel dans la vie. Le fait d'être passée par ce processus me permet d'apporter une touche plus humaine à ma manière de traiter des dossiers».
Mais pourquoi ne pas avoir poussé avec des études de droit alors? Car au cégep, Mme Desbiens travaillait à temps plein. Difficile donc pour elle de se consacrer à 100% à ses études et sa côte R n'était pas suffisante. Mais entrer dans une fac de droit pourrait être un projet futur, confie-t-elle.
En attendant, au cabinet de Me Barrou, elle compte s'occuper de faire les dossiers, accompagner le client dans ses démarches, envoyer les dossiers, récupérer les dossiers.
Après 3 semaines au cabinet, elle semble très heureuse. «J'aime beaucoup Me Barrou, elle est très généreuse et elle instaure un climat de confiance. Nous faisons un vrai travail d'équipe. Elle nous fait confiance, on a une certaine liberté», dit-elle.
Quant à son retour au Québec, elle confesse que cela n'a pas été forcément facile, d'autant plus qu'elle n'avait jamais vécu à Montréal. «Mais c'était dans nos projets de vie et quand on est dans un bon environnement c'est plus facile de se sentir chez soi», conclut-elle.