Élections américaines : les avocats font-ils de meilleurs présidents?

Agnès Wojciechowicz
2012-09-10 11:15:00

Linclon...
Les partisans du "non" ont pour eux des figures présidentielles telles que Washington, Roosevelt, tous deux ayant jeté l'éponge pendant leurs études de droit, ainsi que JFK ou l'acteur hollywoodien Reagan.
Si cela a échappé au plus grand nombre, un constat demeure : les deux candidats à l'investiture sont eux-aussi avocats de formation, admis au Barreau de leur état respectif.
Le vainqueur et prochain président sera donc forcément avocat.
Si Barack Obama a choisi une voie plus classique passant par la pratique et l'enseignement du droit pendant plus de dix ans, son adversaire Mitt Romney a considéré le droit comme une voie de secours au cas où sa vie professionnelle ne rencontrerait pas le succès escompté.
Le fait qu'ils soient tous deux avocats, est-il réellement significatifs ?
Est-ce que cela fera du vainqueur un meilleur président ?
Oui et encore oui et cela pour plusieurs raisons, selon Business Insider.
Les avocats ont le risque en aversion. Pour preuve, ils sont payés pour les éviter à leurs clients. Pour ce faire, ils doivent être capables de les distinguer en amont. Un président avocat est donc à même d'identifier tout opportunité ou tout risque relatif par exemple à l'économie du pays ou à un conflit armé.

Deuxième point : les avocats vénèrent la réglementation. Face à tout argument, ils peuvent citer, au mot près, toute réglementation pertinente en la matière en l'agrémentant de fragments d'histoire législative pour encore plus de persuasion, provoquant chez leur interlocuteur non-avocat, un simple "Oh!" pour toute réponse.
L'idée que le président comprennent les lois, règlements et autres décrets émis par son administration, est bien là une chance pour que le pays se dote d'une réglementation pertinente et adaptée.
Pour autant, cela ne signifie pas que les règlements pleuvront sur les Américains. ainsi, l'administration Obama n'a adopté que 10 215 règlements contre 10 674 pour celle de Bush.
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