L’Association canadienne des libertés civiles satisfaite
Gabriel Poirier
2021-10-29 13:20:00
Dans une déclaration transmis aux médias, l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC) se dit heureux de l’arrêt majoritaire prononcé par les juges Richard Wagner, Michael J. Moldaver, Suzanne Côté, Russell Brown et Malcom Rowe.
« Nous sommes heureux que la majorité ait reconnu et défendu la liberté d'expression au Canada. La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec ne devrait pas controler la liberté d'expression » a déclaré Cara Zwibel, directrice du programme des libertés fondamentales de l’ACLC.
Rappelons que l’ACLC est intervenu dans le cadre des audiences en février dernier pour faire valoir que les restrictions à la liberté d’expression soient « aussi minimes et précises que possible ».
« Nous sommes heureux que le contexte comique ait été pris en compte par les juges lorsqu'ils ont rendu leur décision dans cette affaire. »
L’ACLC affirme qu’elle étudiera de près cette décision afin de formuler d’autres commentaires dans les jours à venir.
Pierre Verville
il y a 3 ansCette dame semble se réjouir, et pourtant... Le jugement ne semble aucunement avoir été rendu sous l'angle de la liberté d'expression, mais plutôt sur le fait que Jérémy Gabriel n'a pas fait l'objet de discrimination basée sur son handicap. La Cour semble estimer que le recours aurait dû en être un en diffamation présenté devant les tribunaux civils. On aurait alors pu savoir s'il est acceptable dans notre société de se moquer soir après soir pendant 3 ans d'un enfant handicapé pour en tirer un profit. Ou si ça constitue une faute civile pouvant donner lieu à réparation pour les dommages moraux que cet enfant a certainement subis. Personnellement, de voir ce sans-génie se réjouir me pue au nez.
Aanonyme
il y a 3 ansD'une part la majorité dit que c'est sa notorité et non son handicap qui était pas le motif; d'autre part, elle dit que même si ça l'avait été : "Une personne raisonnable ne pourrait considérer que les propos tenus par M. Ward, situés dans leur contexte, peuvent vraisemblablement avoir pour effet de mener au traitement discriminatoire de M. Gabriel". Lorsqu'on se rappelle que Ward avait dit "Je l’ai vu avec sa mère dans un Club Piscine, j’ai essayé de le noyer", on se rend compte à quel point le jugement de la majorité est détaché de la réalité.