Réduction des coûts : vers plus de souplesse ?

Céline Gobert
2011-12-12 11:15:00
Selon l'étude, 56% des directeurs des affaires juridiques ont augmenté leurs budgets de 7% en 2011. Comparativement, l’année dernière, ils n’étaient que 51% pour une augmentation de 6%.
Pour 46% d’entre eux, les dépenses en matière de conseils juridiques externes sont également en hausse (contre 43% en 2010).

En outre, le sondage indique que les services juridiques et les cabinets d’avocats travaillent davantage main dans la main sur cette question des coûts. Ainsi, 56% des départements déclarent collaborer avec les cabinets autour des modalités de facturation.
Pour faire baisser les coûts, 58% (avec panel d’avocats) préfèrent établir avec eux des processus les plus efficaces possibles plutôt que de favoriser la concurrence.
État des lieux
Le recours aux heures non-facturables est en plein essor : 84% des départements juridiques optent pour ce type d’honoraires (contre 81% l’année dernière). Selon le sondage, ces honoraires représentent 14% du total.
10% des départements ont délocalisé certaines de leurs tâches juridiques. 91% s’attendent à ce que ce chiffre demeure constant ou augmente l’an prochain.
Ils ne sont que très peu à encourager les changements en leur sein : 35% seulement évaluent régulièrement les conseilleurs juridiques à l’externe. Pire : seuls 17% communiquent les résultats à leurs cabinets.
Le sondage s’intéresse également aux missions des directeurs des affaires juridiques. 37% passent leur temps à assurer la gestion globale des affaires juridiques, 24% à conseiller des dirigeants sur des questions stratégiques.
Selon les sondés, les trois stratégies marketing essentielles d’un directeur des affaires juridiques sont : le contact personnel, les programmes de formation gratuits, et les documents écrits attestant d’une expertise juridique.
Tous s’accordent à faire du contrôle des coûts, l’enjeu majeur de leur travail en 2012.
« Même s’ils se montrent plus souples, les départements juridiques essaieront toujours de trouver d’autres alternatives, fiables mais moins coûteuses », déclare Me DiLucchio.