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Séparées à la naissance?

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Rene Lewandowski

2011-08-23 15:00:00

Un entretien d'embauche entre une associée senior et une jeune avocate ça se passe comment? Deux actrices québécoises ont reconstitué une scène... La ressemblance est troublante. Droit-inc au cinéma!
Louise Proulx s'est inspirée de l'avocate-star Suzanne Côté pour son rôle de la rude avocate qui interroge une jeune candidate
Louise Proulx s'est inspirée de l'avocate-star Suzanne Côté pour son rôle de la rude avocate qui interroge une jeune candidate
Dans ce "démo" tourné il y a quelques semaines dans un cabinet du centre-ville de Montréal, la comédienne Louise Proulx incarne une associé d'expérience, une dure de dure comme on dit dans le milieu. Elle a pour mission de déboussoler une jeune avocate qui postule pour un job, jouée ici par la comédienne Mara Préfontaine.

Rapidement, c'est l'affrontement entre la rude avocate blasée et la jeune juriste fringante un peu effrontée.

Fantasme ou réalité?

Dans Damages, Glenn Close est Patty Hewes, une avocate qui n'a pas froid aux yeux!
Dans Damages, Glenn Close est Patty Hewes, une avocate qui n'a pas froid aux yeux!
La scène est un peu clichée, certes, mais c'est voulu ainsi. En fait, pour ce très très court métrage, le réalisateur s'est inspiré de la télé-série américaine Damages, dont l'action tourne autour de la rude avocate, Patty Hewes, jouée par Glenn Close, de sa protégée, Ellen Parsons (Rose Byrne) et de leur cabinet newyorkais, Hewes & Associates.

Pour son rôle dans la scène, et surtout pour apprivoiser le côté "poker face" typique de certains avocats, Louise Proulx explique avoir pris pour modèle une avocate bien connue au Québec.

Suzanne Côté, la super plaideuse d'Osler a servi de modèle pour cette scène de fiction dramatique
Suzanne Côté, la super plaideuse d'Osler a servi de modèle pour cette scène de fiction dramatique
" Je me suis légèrement inspirée de Suzanne Côté ", dit la comédienne, qui, sans connaître personnellement la super plaideuse d'Osler, avait tout de même entendu parler d'elle et de sa réputation. Elle a donc fouillé sur le Web pour décortiquer articles et photos traitant de la star.

Mission accomplie? Aux lecteurs de droit-inc de trancher!

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9 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Manque de réalisme
    >Louise Proulx s'est inspirée de l'avocate-star Suzanne Côté pour son rôle de la rude avocate qui interroge une jeune candidate


    Si elle s'en était vraiment inspirée, on aurait eu droit à des expressions comme "très colossale".

  2. Marcel
    Marcel
    il y a 13 ans
    !?
    Sincèrement, quel est le but de ce tournage ? Je met grandement en question la pertinence de publier un article d'une telle inutilité sur un blog juridique.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 13 ans
      Re : !?
      > Sincèrement, quel est le but de ce tournage ? Je met grandement en question la pertinence de publier un article d'une telle inutilité sur un blog juridique.

      On ne dit pas mettre quelque chose en question mais bien remettre quelque chose en question...

  3. FL
    Wow
    J'aimerais avoir une plus grande dose de préjugés, merci !

  4. Me
    Me
    Absolument impossible. Me Côté ne se déplace jamais au Palais de justice sans un entourage formé de 12 sous-fifres, je doute donc qu'elle mène des entrevues (si elle en mène) à moins de 20 de son côté de la table...

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 13 ans
    Pas fort!
    Ce n'est pas de la très grande webtélé.

    Au fait, quelle est la pertinence de ce court métrage?

    Manque d'originalité et de vraisemblance.

  6. Tiburo
    Tiburo
    il y a 13 ans
    Hummm...
    Pas réaliste: vrai. Mais la "réalité" n'est pas plus reluisante. J'ai vu et entendu des choses, dans des cabinets (petits et gros) qui seraient qualifiées d'invraisemblances si on mettait ça en scène.

  7. L'analyste
    L'analyste
    il y a 13 ans
    Superlatifs
    Faut-il être une super comédienne pour pouvoir s'inspirer d'une super plaideuse?

  8. GBS
    GBS
    Ce n'est pas réaliste, parce que la réalité, dans 99.9% des cas, est si banale qu'il serait ridicule d'en faire une représentation.

    Et le mythe qu'en entrevue, on essaie de déstabiliser le postulant, c'est un peu dépassé et cliché. On essaie aussi de savoir s'il va rapporter de l'argent à moyenne et longue échéance, et s'il va être heureux chez nous, quoiqu'il en dise.

    Il n'est pas nécessaire d'être débile, déstabilisant, ou désagréable, pour évaluer ces deux critères.

    La chose que j'aime bien de ce court métrage, et c'est (je crois) la partie la plus importante de celui-ci, c'est comment un seul commentaire peut faire chavirer le navire, qui voguait auparavant vers une embauche.

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