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Jolicœur, as-tu du cœur ?
Agnès Wojciechowicz
2011-10-13 14:15:00
Un ancien avocat de Jolicœur Lacasse a quitté le bureau de Montréal. Motifs? Relever de nouveaux défis mais aussi... pour pouvoir faire du pro bono en toute liberté sans froisser son employeur.
Une activité professionnelle qu'il exerçait auparavant déjà chez Jolicœur Lacasse qu'il a intégré en 2001, après que le bureau au sein duquel il pratiquait soit intégré par le cabinet.
"Qui dit indépendance, dit liberté, poursuit l'avocat. Mon nouveau statut me permet de faire des activités non payées, ce qui est important pour moi."
Rappelons-le, l'avocat représentait pro-bono la famille Barlagne, un couple de Français qui s'était vu refuser une résidence permanente au Québec au motif que leur fille, Rachel, qui souffre d'un handicap, pourrait coûter trop cher à l'État canadien. Une bataille qu'il a fini par gagner puisque le ministre fédéral de l'Immigration a donné son accord de principe quant à l'obtention de la résidence par la famille française.
Au moment du dossier Barlagne, Me Minson pratiquait chez Jolicœur Lacasse en droit des affaires et en droit de l'immigration.
Le cabinet aurait-il vu d'un mauvais œil l'implication de l'avocat ?
"Ça peut être délicat de faire du pro-bono dans certains cabinets qui ne n'encadrent pas cette activité comme mon ancien bureau," reconnait-il.
Aussi lorsque l'opportunité d'exercer de manière indépendante et, du coup, de s'impliquer dans des causes pro-bono, s'est présentée à lui, l'avocat n'a pas hésité.
"Lorsque vous ne facturez pas, c'est votre choix et c'est ainsi lorsqu'on est avocat-conseil: c'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour pouvoir exercer mes activités sans avoir de compte à rendre à personne", confie Me Minson.
Aujourd'hui, il gère également Fetch International, une structure rattachée au cabinet Anderson Sinclair, et qui accompagne les entreprises souhaitant s'installer au Canada.
Dernièrement, il a ainsi effectué une mission commerciale pour le département de la Vendée et 16 de ses entreprises. "C'est comme si nous étions une filiale de l'entreprise ici, son bras armé sur le territoire québécois et canadien", résume Me Minson.
Des missions qui lui permettent parallèlement de se battre, entre autres, contre la loi dont avait pâti la famille Barlagne.
"Je reste avocat car c'est une passion que de continuer le combat contre le gouvernement fédéral qui ne reconnaît toujours pas que les personnes handicapées sont une richesse !" conclut Stéphane Minson.
2 commentaires
Anonyme
il y a 12 ansOuch! Pas bon pour l'image de Jolicoeur Lacasse,ça
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il y a 12 ansBonjour,
Il serait bon de vérifier vos informations avant de publier quoique ce soit sur un cabinet qui ne mérite pas forcément ce traitement...vos informations sont fausses en bonne partie. Me Minson oublierait-il les personnes qui l'ont aidé quand il en avait besoin?